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Covid-19: une centaine d’évacuations sanitaires depuis l’Ile-de-France la semaine prochaine

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Le gouvernement prévoit de procéder à une centaine d’évacuations sanitaires de patients Covid depuis l’Ile-de-France la semaine prochaine, ont annoncé dimanche le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal et une source gouvernementale.

Rappelant que « la situation est tendue, préoccupante en région Île-de-France » sur le front du Covid-19, le porte-parole a souligné que « chaque lit compte » et que « personne ne doit rester à la porte de l’hôpital ».

Interrogé sur un possible reconfinement de l’Ile-de-France comme demandé par une partie du corps médical, M. Attal a répété le message de l’exécutif: « On prendra toujours les décisions nécessaires », même si « nous faisons tout pour ne pas avoir à prendre des mesures plus difficiles, plus contraignantes pour les Français ». « Evidemment, dès lors que ce serait nécessaire, nous prendrions toutes les mesures appropriées », a-t-il insisté.

« D’ici à la fin de la semaine prochaine, probablement une centaine de patients auront été évacués de la région Île-de-France vers d’autres régions », a indiqué, en saluant « une mobilisation exceptionnelle », le secrétaire d’Etat qui assistait sur le tarmac de l’aéroport d’Orly aux évacuations par avion médicalisé de deux patients de 33 et 70 ans de l’hôpital de Meaux, en partance pour le CHU de Bordeaux.

Avant l’arrivée des deux ambulances, vers 10H15, M. Attal avait visité l’avion où deux brancards rouges avaient été disposés l’un derrière l’autre, au côté d’une rangée de sièges pour le personnel soignant dont deux médecins et deux infirmières.

Une troisième patiente devait être transportée dimanche depuis Meaux vers Nantes par hélicoptère.

Trois premiers patients en réanimation avaient déjà été évacués samedi matin d’Ile-de-France vers Nantes, Angers et Le Mans, selon l’Agence régionale de Santé.

Les opérations d’évacuations sanitaires « vont se poursuivre dans la semaine et monter en puissance, à raison de six évacuations en moyenne par jour (par voie aérienne) et puis en fin de semaine, une opération plus massive avec des TGV médicalisés qui vont permettent de transférer plusieurs dizaines de malades vers des régions qui sont aujourd’hui moins sous pression », a détaillé M. Attal.

Ces évacuations se dérouleront principalement vers la région Pays de Loire, la Nouvelle Aquitaine et la région Occitanie, a-t-il précisé.

Selon une source gouvernementale, jeudi et dimanche prochains va être organisée l’opération « chardons » qui consiste en l’évacuation en TGV de 50 patients au total (25 et 25). Au total donc « une centaine de patients » seront évacués la semaine prochaine, a précisé cette source.

« Nous mobilisons toutes nos forces dans cette bataille pour faire baisser la pression sur nos établissements hospitaliers en Île-de-France avec ces transferts », a ajouté M. Attal.

Au total, avant celles du jour, il y avait eu 163 évacuations sanitaires sur toute la France depuis le 26 janvier.

Le secrétaire d’Etat s’est ensuite rendu dans un centre de vaccination de Saint-Maur-des-fossés (Val-de-Marne), après avoir rappelé que « ce week-end, à nouveau, une mobilisation exceptionnelle est en place pour vacciner davantage de Français ».

Il a été interpellé par le personnel soignant sur les rémunérations jugées insuffisantes: « Le dévouement sera toujours là mais il arrive un moment où la reconnaissance salariale, c’est bien aussi », a résumé une infirmière.

Avant de quitter Orly, il avait échangé avec Nicolas Péju, le directeur adjoint de l’ARS d’Ile-de-France, et le chef du Samu 94 Eric Lecarpentier, qui a expliqué que « l’objectif est de trouver le plus rapidement possible des patients qui peuvent être considérés comme éligibles à ces transferts ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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