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Virus-Monde: l’Allemagne discute d’un nouveau tour de vis, le vaccin AstraZeneca conforté

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L’Allemagne s’apprêtait lundi à renforcer ses restrictions, avec notamment sur la table d’éventuels couvre-feux, en plein regain de la pandémie, au moment où le laboratoire AstraZeneca défendait l’efficacité et l’innocuité de son vaccin.

Le recours à ce vaccin est crucial au moment où s’accélère la troisième vague de la pandémie de Covid-19, provoquée notamment en Europe par le variant britannique.

La chancelière Angela Merkel et les dirigeants régionaux allemands ont débuté lundi de longues discussions sur un renforcement des restrictions anti-Covid, envisageant d’éventuels couvre-feux d’ores et déjà contestés.

Comme le parti social-démocrate, membre de la coalition au pouvoir, le quotidien Bild, le plus lu d’Allemagne, est vent debout contre une telle mesure, susceptible de concerner, selon lui, « 40 millions de personnes ».

Le confinement partiel en place en Allemagne depuis fin 2020 et prévu jusqu’au 28 mars, pourrait être prolongé au moins jusqu’au 18 avril.

Ces mesures, qui risquent de susciter la grogne de la population, veulent contenir les contaminations, qui ont augmenté de 14% dans le monde la semaine dernière, en attendant que les campagnes de vaccination produisent une immunité collective.

Suspendu dans plusieurs pays, par crainte qu’il ne provoque des caillots sanguins, parfois mortels, le vaccin AstraZeneca sort conforté d’essais cliniques de phase III réalisés aux Etats-Unis: il s’est montré efficace à 79% pour prévenir le Covid-19 symptomatique dans la population générale et à 100% pour empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation, a affirmé le laboratoire suédo-britannique lundi.

Il est efficace à 80% chez les personnes âgées et n’augmente pas le risque de caillots sanguins, selon le laboratoire, alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données sur les seniors.

La confiance de l’opinion publique dans ce vaccin a chuté ces deux dernières semaines, en raison de la crainte d’effets secondaires, selon une étude d’opinion réalisée entre le 12 et 18 mars.

Ce vaccin est perçu comme plus dangereux que sûr en Allemagne, France, Espagne et Italie, souligne l’institut YouGov.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) l’a pourtant jugé « sûr et efficace » et l’utilisation du vaccin a repris dans plusieurs pays.

Les déboires d’AstraZeneca laissent de l’espoir à ses rivaux: le laboratoire allemand CureVac, qui développe un vaccin à ARN messager, poursuit ses essais cliniques pour inclure de nouvelles variantes du virus, avec un objectif de mise sur le marché au deuxième trimestre 2021.

Dans cette course mondiale au vaccin, le président russe Vladimir Poutine a jugé « étranges » les déclarations du commissaire européen Thierry Breton, qui a affirmé que l’Europe n’avait « pas besoin » du vaccin russe Spoutnik V, jugé pourtant efficace par la revue médicale The Lancet et en voie d’examen par l’EMA.

« Nous nous interrogeons sur les intérêts que défendent ces gens, ceux des entreprises pharmaceutiques ou ceux des citoyens européens ? », a affirmé le président russe, promettant de se faire vacciner mardi.

Et la Russie accélère la cadence pour produire son vaccin: le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé un accord avec le groupe pharmaceutique indien Virchow Biotech pour produire en Inde 200 millions de doses du Spoutnik V. Deux autres contrats viennent d’être signés avec des firmes indiennes pour 400 millions de doses.

« Contreproductif »

En Europe, l’approvisionnement en vaccin AstraZeneca suscite des tensions entre l’UE et le Royaume-Uni.

La Commission européenne a menacé samedi de bloquer les exportations de ce vaccin si l’UE, qui a reçu moins de 10% des doses prévues pour l’année, ne recevait pas d’abord les approvisionnements promis.

Mais le bloc n’est pas uni alors que le Premier ministre irlandais Micheal Martin a jugé lundi que ce serait une « mesure très rétrograde » et que la Belgique et les Pays-Bas, qui accueillent les usines AstraZeneca, sont réticents. Le ministre de la Défense britannique a jugé que ce serait « contreproductif » pour « un bloc commercial qui se targue de (respecter) la loi ».

Avec la vaccination, les Européens pourraient atteindre l’immunité collective en juillet, selon Thierry Breton.

Mais même quand les vaccins sont là, reste à les administrer: en Lombardie, une des régions les plus riches d’Italie, particulièrement touchée par l’épidémie, la campagne de vaccination vire au « désastre » en raison d’un système de réservation défectueux. Un maire a dû emprunter un minibus ce weekend pour aller chercher à leur domicile les personnes âgées qui n’avaient pas reçu leur convocation.

Douche froide

La lassitude pousse une partie de la population à négliger les gestes barrières. Quelque 6.500 personnes sans masques se sont rassemblées dimanche sans autorisation pour célébrer le carnaval à Marseille, dans le sud de la France.

Et des milliers de personnes ont exprimé leur ras-le-bol face aux restrictions sanitaires samedi lors de manifestations en Autriche, en Bulgarie, en Grande-Bretagne, en Suisse ou en Allemagne.

Ailleurs dans le monde, les vaccinations s’intensifient aussi dans l’espoir d’enrayer l’épidémie qui a déjà fait plus de 2,7 millions de morts. Parmi eux, l’opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas, principal rival du sortant Denis Sassou Nguesso à la présidentielle au Congo-Brazzaville, décédé en France.

Au Brésil, le gouvernement a levé dimanche l’obligation faite aux autorités locales de réserver des stocks de vaccins pour la 2e injection, dans le but d’accélérer la vaccination.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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