Coronavirus
Covid-19: la pression sur les réas en France continue, bientôt des vaccinodromes

Le gouvernement a assuré lundi vouloir ouvrir de grands centres « pour vacciner massivement les Français » à partir d’avril, seule manière de sortir de la crise du Covid-19, qui met toujours plus les hôpitaux sous pression.
« Le service de santé des armées va travailler à développer un certain nombre de grands centres de vaccination – on peut les appeler +vaccinodromes+ ou +mégacentres+, quel que soit le nom », a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d’un déplacement à Epinay-sous-Sénart (Essonne).
Sans donner de date précise, le ministre a évoqué « au moins 35 centres (…) déployés à la fois par l’armée et les pompiers sur le territoire national » et d’autres avec « l’Etat, l’Assurance maladie », qui s’ajouteraient à la vaccination dans les hôpitaux, chez son médecin et dans les pharmacies.
Avant le démarrage de la vaccination contre le Covid-19, le gouvernement avait écarté l’idée d’utiliser de grands centres, associés à l’échec de la campagne de piqûres contre la grippe H1N1. Trois mois plus tard, la crise sanitaire s’éternise et la vaccination représente le seul espoir d’en sortir.
Pour l’heure, et après l’interruption de l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca la semaine dernière, la France compte plus de 6,35 millions de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin, dont près de 2,5 millions vaccinées avec deux doses. Le gouvernement table toujours sur 10 millions de premières doses injectées mi-avril.
Mais même en allant vite, on peut espérer un « impact réel » à « l’été », a prévenu dans le JDD l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, qui conseille le gouvernement.
4.500 patients en réa
La campagne a permis de faire nettement baisser le nombre de victimes du Covid-19 en Ehpad, mais près de 2.000 personnes infectées par le coronavirus sont encore décédées la semaine dernière et 344 entre dimanche et lundi, portant le nombre total de morts en France à 92.648 depuis le début de l’épidémie il y a plus d’un an.
Car le virus circule toujours activement, avec 30.581 nouveaux cas de Covid-19 comptabilisés dimanche par Santé publique France et 15.792 lundi.
Plus de 4.500 patients atteints par le virus étaient soignés dans des services de réanimation, un chiffre qui continue de progresser et se rapproche du pic de la seconde vague de l’automne (4.900), mais l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la région Provence Alpes-Côte d’Azur sont déjà saturés.
« Rea Covid : pleine, Réa non-Covid : pleine, Unité intermédiaire Covid : pleine, Lits réa Covid dispo dans le 93 (Seine-Saint-Denis): 0 », a témoigné, sur Twitter, Stéphane Gaudry, professeur de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Avicenne (Bobigny).
« Heureusement ça va aller mieux avec le méga-confinement », a-t-il ironisé, doutant comme d’autres médecins que la nouvelle et complexe panoplie de restrictions mise en oeuvre ce week-end pour environ 21 millions d’habitants dans seize départements en région parisienne, dans les Hauts-de-France, en Normandie et dans les Alpes-Maritimes, ait un effet sur l’épidémie.
L’Ile-de-France est confrontée à une envolé de son taux d’incidence (nombre de nouveaux cas enregistrés sur une semaine), à plus de 530 pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, contre plus de 400 il y a une semaine. C’est plus de deux fois le seuil d’alerte (250) fixé par le gouvernement.
« Le fait que les gens soient dehors ne m’inquiète pas (…), le problème c’est que les points sur lesquels on aurait dû freiner ne sont pas là », a expliqué, sur LCI, l’épidémiologiste et chef du service parasitologie à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux, en citant notamment « tout ce qui est lié au travail ».
« Pas chez soi »
Face aux critiques sur des mesures sanitaires qui seraient insuffisantes, le gouvernement et la majorité affichent le souci de préserver la santé mentale de la population, plus de deux mois après l’entrée en vigueur du couvre-feu à 18H (désormais à 19H) et bientôt cinq mois après la fermeture des bars, restaurants, lieux culturels et des universités, où les étudiants n’ont pu revenir qu’au compte-gouttes.
« Dehors mais pas agglutinés », comme l’a résumé, sur BFMTV, le chef du pôle gériatrie du CHU de Nice et membre du conseil scientifique, Olivier Guérin, au lendemain du carnaval non autorisé à Marseille, qui a réuni environ 6.500 personnes, majoritairement jeunes et sans masques.
Un rassemblement « totalement inacceptable », a tonné lundi matin la porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui a fait état de neuf interpellations et de plusieurs « dizaines de verbalisations ».
Lundi, le ministère du Travail a annoncé qu’Elisabeth Borne, testée positive le 14 mars, a dû être « placée sous surveillance médicale dans un hôpital de la région parisienne ». La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé samedi sur Twitter qu’elle avait aussi été testée positive.
Coronavirus
Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.
Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.
Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.
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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale
L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.
Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.
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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.
L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.
Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.
«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.
Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.
Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».
Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays
La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.
L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.
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