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Virus: l’Europe durcit ses restrictions, mesures attendues en France

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Face au regain de la pandémie de Covid-19, les pays européens ont encore durci mercredi leurs mesures de protection, avec de fortes restrictions instaurées en Irlande du Nord, en Catalogne et aux Pays-Bas, et un nouveau tour de vis attendu en France.

L’Irlande du Nord a annoncé pour un mois les mesures les plus contraignantes au Royaume-Uni, au moment où la pression s’accroît sur le premier ministre britannique Boris Johnson pour prendre des décisions similaires en Angleterre.

Les pubs et restaurants devront fermer à partir de vendredi, les vacances scolaires seront étendues à deux semaines et les commerces ne pourront plus vendre d’alcool à partir de 20H00.

Les rassemblements de plus de 15 personnes, hormis les événements sportifs autorisés, seront interdits. Le télétravail devra être mis en oeuvre sauf quand c’est impossible et les universités devront donner autant que possible des cours en ligne.

L’Irlande du Nord fait face à « une augmentation très inquiétante du nombre de cas et des hospitalisations », a déclaré devant le Parlement local de Stormont la Première ministre Arlene Foster, avec 6.286 nouveaux cas ces sept derniers jours.

Bars et restaurants vont aussi fermer pendant 15 jours en Catalogne. L’annonce de cette mesure drastique dans la région du nord-est de l’Espagne intervient après le bouclage partiel de Madrid et d’autres restrictions prises en Andalousie, en Navarre ou en Galice pour combattre la hausse des contaminations en Espagne, où la pandémie a tué plus de 33.000 personnes.

« L’heure est grave »

Un tour de vis est également attendu en France, où le président Emmanuel Macron doit annoncer mercredi soir de nouvelles mesures contraignantes, voire des couvre-feux, qui devraient surtout toucher les grandes villes où le Covid-19 s’emballe.

« Toutes les options sont sur la table », selon l’entourage du chef de l’Etat, qui souligne à quel point « l’heure est grave ».

De leur côté, les grands acteurs du tourisme, des transports aériens aux voyagistes en passant par l’hôtellerie-restauration, demandent au gouvernement français l’instauration de tests rapides dans les aéroports pour faciliter les voyages.

La pression hospitalière liée à l’épidémie de Covid-19 continue d’augmenter en France, avec une nouvelle hausse des hospitalisations en réanimation et 87 décès en 24 heures, selon des chiffres publiés mardi.

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel veut aussi imposer de nouvelles restrictions, dont une obligation élargie du port du masque, face à la hausse continue des nouveaux cas.

Des horaires de fermeture des bars et restaurants devraient également être imposés lorsque le taux d’incidence atteindra 35 nouvelles infections quotidiennes pour 100.000 personnes durant sept jours consécutifs, selon un projet d’accord négocié mercredi par la chancelière et les dirigeants des 16 régions allemandes.

L’Allemagne comptait mercredi 334.585 cas officiellement déclarés de Covid-19, avec 5.132 nouveaux cas déclarés en 24 heures, soit la plus forte augmentation depuis six mois, selon l’institut sanitaire Robert Koch.

Les Pays-Bas, jusque-là moins stricts que leurs voisins européens, mettent eux en place à partir de mercredi un « confinement partiel », selon les mots du Premier ministre Mark Rutte, comprenant notamment la fermeture des bars et des restaurants.

Outre le port du masque obligatoire dans les espaces clos pour les plus de 13 ans, la vente d’alcool est désormais interdite à partir de 20H00.

Le pape salue de loin

Au Vatican, le pape François a évité tout contact rapproché avec les fidèles lors de son audience publique du mercredi, les saluant à distance et les appelant à la prudence pour « mettre fin à la pandémie ».

« J’aimerais bien, comme je le fais d’habitude, m’approcher de vous et vous saluer, mais (…) il vaut mieux garder les distances », a déclaré le pape, qui ne porte lui-même jamais de masque lors de ses audiences publiques ou privées.

L’Italie, où la pandémie à fait 36.000 morts, a annoncé mardi de nouvelles restrictions.

Le décret, signé par le Premier ministre Giuseppe Conte pour 30 jours, interdit aux bars et restaurants de servir des clients non assis après 21h00. Il bannit aussi les fêtes et célébrations à l’extérieur comme dans les lieux fermés et limite à six le nombre d’invités à domicile.

La pandémie a fait plus de 1,087 million de morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP mercredi.

Les Etats-Unis comptent le plus de morts (215.914), devant le Brésil (150.998), l’Inde (110.586), le Mexique (84.420) et le Royaume-Uni (43.018).

Selon une étude publiée mercredi, la première vague de la pandémie est responsable en moyenne de 20% de plus de morts, de façon directe et indirecte, que les chiffres officiels pour une vingtaine de pays occidentaux.

Dix-neuf nations d’Europe, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont enregistré au total « environ 206.000 morts de plus que prévu si la pandémie de Covid-19 ne s’était pas produite » entre mi-février et fin mai, a rapporté cette étude de modélisation mathématique, parue dans la revue Nature Medicine.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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