Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

La négociation post-Brexit sous pression, von der Leyen va parler à Johnson

Article

le

la-negociation-post-brexit-sous-pression,-von-der-leyen-va-parler-a-johnson

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’entretiendra mercredi avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, au moment ou les deux parties s’accusent mutuellement de bloquer les négociations commerciales post-Brexit.

Cet échange est programmé à un moment critique des négociations: à la veille d’un sommet européen en partie consacré au Brexit et dont Boris Johnson avait fait une date butoir pour qu’un accord soit trouvé. « Ca n’a pas de sens de penser à des échéances qui iraient au-delà », avait-il estimé début septembre.

Le coup de fil aura lieu en deuxième partie de journée. Le 3 octobre, les deux dirigeants s’étaient engagés lors d’un entretien téléphonique à « travailler intensément » afin de parvenir à un compromis.

Les Européens, qui se sont toujours fixé fin octobre pour trouver un accord, ont de leur côté clairement indiqué mardi que l’aboutissement des négociations nécessiterait encore plusieurs semaines.

« Il reste un certain nombre de semaines à cette négociation, et non de jours », a souligné mardi le chef de la diplomatie irlandaise, Simon Coveney, après une rencontre avec ses homologues européens à Luxembourg.

Le négociateur de l’UE Michel Barnier, qui a fait le point sur les discussions avec les ministres lors de cette réunion, a lui promis de continuer « à œuvrer pour un accord équitable dans les jours et les semaines à venir ».

« Entre le 15 octobre et la mi-novembre, tout doit se jouer », a pour sa part estimé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian devant des députés, jugeant cependant « très crédible » et même « vraisemblable aujourd’hui » l’hypothèse d’une absence d’accord.

Depuis que le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE le 31 janvier, les pourparlers entre Londres et Bruxelles pour un accord de libre-échange, qui entrerait en vigueur à la fin de la période de transition s’achevant à la fin de l’année, patinent. Et les deux parties s’accusent de laisser planer le risque d’un « no deal » potentiellement dévastateur pour leurs économies.

« Vieille tactique »

« Les perspectives d’un accord sont là », mais « cela nécessitera la même bonne volonté, le même pragmatisme, la même flexibilité du côté de l’UE que ce que le Royaume-Uni et le Premier ministre ont montré », a lancé le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, devant son Parlement mardi.

Une source au gouvernement britannique a de son côté accusé les Européens de recourir à une « veille tactique » de négociation en repoussant la date butoir.

« Ils supposent que plus le processus sera long, plus le Royaume-Uni sera disposé à faire des compromis. Mais en réalité, toutes ces stratégies ont eu pour résultat de nous amener à la mi-octobre avec beaucoup de travail qui aurait pu être fait, mais ne l’a pas été », a-t-elle critiqué.

Face aux ministres des Affaires européennes de l’UE, Michel Barnier a souligné mardi qu’en dépit de discussions plus « constructives » qu’auparavant avec Londres, les points de blocage persistaient sur la pêche, les conditions de concurrence équitable ou la gouvernance du futur accord. Mais assuré que l’UE ne quitterait pas d’elle-même la table des négociations.

« Nous sommes franchement à un stade très critique (…) sous une extrême pression », a estimé Michael Roth, ministre adjoint allemand chargé des Affaires européennes, appelant le Royaume-Uni à faire « des progrès substantiels » sur les trois sujets de blocage.

Si des progrès ont été enregistrés avec les Britanniques sur les conditions de concurrence, la question de la pêche, explosive pour une poignée d’Etats membres (France, Belgique, Pays-Bas, Irlande, Danemark), reste dans l’impasse.

L’activité ne représente pourtant qu’une part négligeable de l’économie des 27 et du Royaume-Uni: les Européens pêchent chaque année pour 635 millions d’euros dans les eaux britanniques et les Britanniques pour 110 millions d’euros dans l’UE.

Dans une lettre d’invitation au sommet mardi soir, le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné qu’un accord était « dans l’intérêt des deux parties », mais pas « à n’importe quel prix ».

« Les jours à venir sont décisifs », a-t-il prévenu.

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Article

le

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

Lire Plus

Europe

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Article

le

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

Lire Plus

Europe

Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

Article

le

Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

Lire Plus

Les + Lus