Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Virus: l’Europe attend le verdict de l’EMA sur le vaccin Johnson & Johnson

Article

le

L’Agence européenne des médicaments (EMA) rend son avis mardi sur le vaccin Johnson & Johnson contre le Covid-19, au moment où la vaccination s’élargit à tous les citoyens aux Etats-Unis, une mesure que l’Inde va aussi appliquer à tous les adultes dès le 1er mai.

L’EMA, qui a son siège à Amsterdam, doit donner mardi, a priori à 15H00 GMT, une « conférence de presse virtuelle sur les conclusions à propos de l’évaluation de la sûreté » de ce vaccin unidose.

Cette décision est d’autant plus importante que plusieurs pays européens, dont la France, comptent sur ce vaccin pour accélérer leur campagne d’immunisation.

Or, l’incertitude sur la viabilité du vaccin reste entière, alors que les autorités sanitaires américaines ont recommandé mardi dernier « une pause » dans l’utilisation du Johnson & Johnson afin d’enquêter sur l’apparition de cas graves de caillots sanguins chez plusieurs personnes aux Etats-Unis.

Toutefois, son utilisation devrait être de nouveau autorisée, peut-être accompagnée de « restrictions », et une décision devrait être rendue publique d’ici vendredi, a affirmé dimanche le conseiller médical de la Maison Blanche Anthony Fauci.

« Je pense que (la vaccination) reprendra, peut-être avec des restrictions. Je ne suis pas certain de ce que ce sera, si elles seront liées à l’âge ou au sexe, ou s’il sera simplement accompagné d’un avertissement », a-t-il affirmé.

En Inde, où la situation est rendue difficile face à une deuxième vague massive qui menace de submerger les hôpitaux, la capitale New Delhi est depuis lundi soir confinée pour une semaine.

« Le système de santé de Delhi est au point de rupture », a déclaré à la télévision le chef du gouvernement de la capitale, Arvind Kejriwal. « Si nous n’imposons pas maintenant un confinement, nous allons au devant d’une catastrophe encore plus grande ».

Insuffisance de stocks

 

L’ambition des autorités indiennes de vacciner toute la population adulte du pays se heurte toutefois à l’insuffisance des stocks de vaccins.

L’Inde a recensé lundi un nouveau record de contaminations: 273.810 cas sur 24 heures, dépassant la barre des 200.000 pour le cinquième jour d’affilée.

Aux Etats-Unis, l’immense campagne de vaccination se poursuit à vive allure en dépit de la suspension mardi du vaccin Johnson & Johnson.

Quelque 50,4% des Américains de plus de 18 ans ont pu bénéficier d’au moins une dose de vaccin, et 32,5% sont entièrement vaccinés, notamment les seniors de 65 ans et plus, a indiqué dimanche la principale agence fédérale de santé publique du pays.

Au total, plus de 131,2 millions de personnes ont reçu au moins une injection tous les adultes sont autorisés depuis lundi à se faire vacciner.

« Nous avons assez de vaccins, vous devez être protégés et protéger vos voisins et votre famille », a dit le président Joe Biden dans une vidéo mise en ligne par la Maison Blanche. « Alors, s’il vous plaît, faites-vous vacciner ».

En raison de la flambée de l’épidémie, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annulé sa visite officielle en Inde, prévue fin avril. L’entrée au Royaume-Uni est désormais interdite aux voyageurs venant d’Inde, à l’exception des résidents britanniques qui devront observer une quarantaine.

 

Opinions publiques exaspérées

 

La situation demeure précaire en Europe, même si certains pays, pressés par des opinions publiques exaspérées, ont desserrent quelque peu les restrictions sanitaires cette semaine. C’est cas à divers degrés en Suisse, Belgique, Slovénie, Slovaquie, à Monaco, au Portugal et au Danemark.

Le Portugal est ainsi entré lundi dans la troisième phase d’un déconfinement progressif entamé il y un mois, avec la réouverture des centres commerciaux, de l’intérieur des cafés et des restaurants, des salles de spectacle, des lycées et des universités.

En Slovaquie, un confinement de quatre mois a pris fin lundi, au grand plaisir de la population qui est descendue en masse dans les rues.

 

Deux doses

 

En Grèce, la quarantaine obligatoire de sept jours est levée pour les voyageurs résidents de l’UE, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de l’Israël, de la Serbie et des Emirats arabes unis, s’ils ont reçu deux doses de vaccin ou ont un test négatif au coronavirus.

Prudent assouplissement aussi dans le Pacifique avec l’entrée en vigueur lundi de la « bulle » permettant aux ressortissants d’Australie et de Nouvelle-Zélande de voyager sans quarantaine entre les deux pays, qui affichent tous deux un bon bilan face à la pandémie. Plusieurs autres pays d’Asie-Pacifique travaillent sur des projets similaires de « bulle ».

De son côté et malgré des chiffres de mortalité toujours très élevés et un variant « brésilien » très contagieux, Rio de Janeiro a rouvert début avril ses bars et restaurants et a fait de même avec ses plages lundi.

L’épidémie a fait plus de 374.600 morts en un peu plus d’un an au total au Brésil, qui compte 212 millions d’habitants, un bilan largement sous-évalué selon les experts.

La pandémie a fait plus de 3 millions de morts dans le monde (au moins 3.020.765 décès), selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 10H00.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus