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Covid: situation fragile sur un « plateau haut », mesures anti-variants

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Un « plateau haut ». Au début de la deuxième semaine de vacances unifiée, la situation sur le front épidémique est toujours fragile et le gouvernement cherche à éviter une éventuelle propagation des « variants » du coronavirus, comme celui qui ravage le Brésil.

Le nombre de malades du Covid-19 en « soins critiques » (réanimation, soins intensifs et surveillance continue) s’est stabilisé depuis une semaine, d’abord légèrement au dessus de 5.900, légèrement en dessous depuis samedi.

Un niveau encore loin du pic de la première vague en avril 2020 (7.000), mais tout de même un « plateau haut », mettent en garde les médecins, comme l’épidémiologiste Dominique Costagliola lundi sur France Inter.

Et comme les contaminations restent à un niveau élevé, « plus de 30.000 par jour », la France n’est « certainement pas dans une situation qui permet d’espérer une embellie proche » dans la lutte contre le virus qui a déjà causé plus de 100.000 morts, a-t-elle averti.

D’autant que les vacances scolaires, dont le gouvernement a unifié les dates sur tout le territoire à l’occasion des nouvelles mesures de semi-confinement imposées fin mars, s’achèvent bientôt. Les élèves du primaire doivent retourner en classe le 26 avril, collégiens et lycéens début mai. Pas de quoi « espérer une baisse massive (de la circulation du virus) d’ici fin mai, » selon cette spécialiste.

Et ce alors que le gouvernement espère toujours commencer à desserrer l’étau des restrictions mi-mai, objectif avancé par Emmanuel Macron, tandis que certains pays voisins ont déjà entamé un déconfinement.

Une possible bouffée d’air, espérée avec une impatience mêlée d’inquiétude par les commerçants ou restaurateurs, ces derniers cumulant environ huit mois de fermeture depuis le début de la pandémie il y a plus d’un an.

Restrictions anti-variants

Autre préoccupation des autorités politiques et sanitaires, les variants, notamment le « BR-P1 », qui cause des ravages au Brésil, mais est encore très peu présent en France métropolitaine. Pour tenter d’éviter leur propagation, le gouvernement a annoncé samedi des restrictions sur les voyages en provenance du Brésil, d’Argentine, du Chili, tous touchés par le variant brésilien, et d’Afrique du Sud, où sévit une autre mutation du virus.

Les vols sont temporairement suspendus avec le Brésil et les voyageurs en provenance de ces pays devront se soumettre à des tests répétés et une quarantaine de 10 jours, contrôlée. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré lundi sur Europe 1 que le non-respect de celle-ci serait sanctionné par des amendes de « 1.500 euros, 3.000 euros en cas de récidive », « un cadre extrêmement strict » et « dissuasif ».

Des restrictions qui s’appliqueront aussi aux voyageurs arrivant de Guyane, territoire qui a plus de 700 kilomètres de frontière avec le Brésil et où le variant brésilien est déjà devenu dominant chez les personnes contaminées.

Sur le front vaccinal, la campagne se poursuit, mais se heurte à la méfiance envers le sérum d’AstraZeneca, un des produits largement utilisés mais qui présente un possible risque, très rare, de complications graves.

Le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, a eu beau assurer une nouvelle fois dimanche que le bénéfice du vaccin AstraZeneca chez les plus de 55 ans l’emporte toujours « très largement », les nouveaux créneaux de vaccination ouverts pendant le weekend pour les professionnels prioritaires (enseignants et forces de l’ordre de plus de 55 ans) n’ont pas fait recette. On y a souvent vu plus de rendez-vous proposés que de volontaires.

Les personnes vaccinées vont par ailleurs bientôt pouvoir certifier de cette protection via l’application de traçage TousAntiCovid, qui va également intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection.

Le gouvernement doit détailler lundi cette concrétisation du projet du +pass sanitaire+ évoqué depuis des mois pour permettre la levée progressive des restrictions de déplacements et l’accès à certains lieux et évènements.

Un sésame similaire est à l’étude au niveau européen, alors que s’approche un deuxième été potentiellement sinistré pour le secteur du tourisme.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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