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Virus: les restrictions se répandent, en attendant les vaccins

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En attendant de futurs vaccins, qui font se lever de grandes espérances, le monde continuait mercredi de recourir aux seules méthodes pour l’instant efficaces contre la pandémie: restreindre les interactions sociales.

Dans un communiqué publié en début de matinée, l’alliance de l’américain Pfizer et de l’allemand BioNTech a assuré que son vaccin était efficace à 95%.

C’est mieux que des résultats partiels publiés la semaine dernière et qui montraient « plus de 90% » d’efficacité. Pfizer a indiqué qu’il demanderait une autorisation de commercialisation « d’ici quelques jours » à l’Agence américaine des médicaments (FDA).

« L’essai marque une étape importante dans la quête historique de huit mois pour développer un vaccin capable de mettre fin à cette pandémie dévastatrice », a déclaré le PDG de Pfizer, Albert Bourla.

Les Etats-Unis, l’Europe et d’autres pays ont déjà réservé des centaines de millions de doses du vaccin Pfizer. Le groupe prévoit d’être capable d’en produire 50 millions cette année, soit de quoi vacciner 25 millions de personnes, et 1,3 milliard en 2021.

Hors de contrôle

Plusieurs laboratoires internationaux sont dans les phases finales de tests pour leurs vaccins, laissant espérer le début de campagnes de vaccination pour les dernières semaines de 2020 aux Etats-Unis, puis pour le début de 2021 dans de nombreux autres pays, en fonction des accords qu’ils auront passé avec les firmes pharmaceutiques.

En attendant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est félicitée d’une baisse du nombre de nouveaux cas en Europe la semaine dernière (une première depuis plus de trois mois), tout en regrettant que le nombre des décès sur ce continent continue de croître.

Avec 1,84 million de nouveaux cas, la pression est restée élevée en Europe, mais l’OMS souligne que « la semaine dernière la région a observé une baisse de 10% du nombre de cas hebdomadaires ».

Plus de 29.000 nouveaux morts ont toutefois été enregistrés sur le continent européen pendant cette période, soit une augmentation de 18% par rapport à la semaine précédente.

Face à une pandémie hors de contrôle dans de nombreux pays, et qui menace par exemple dans le Sud de l’Italie de submerger les systèmes de santé, la longue liste des restrictions continue de s’allonger.

Ainsi la Hongrie a étendu jusqu’au 8 février l’état d’urgence. Les restrictions, qui comprennent un couvre-feu entre 20H00 et 05H00, l’interdiction des rassemblements et la mise en place de cours en ligne pour les lycées et les universités, devaient initialement prendre fin le 11 décembre.

En Australie, l’Etat d’Australie-Méridionale a annoncé la mise en place à compter de mercredi minuit d’un confinement de six jours dans la capitale Adelaïde. Les écoles, les restaurants et les usines doivent fermer et les habitants sont tenus de rester chez eux.

Les mariages et les enterrements seront interdits et le port du masque rendu obligatoire en public dans cet État qui n’avait pas enregistré un nombre significatif de cas depuis avril.

« Nous frappons fort et tôt. Le temps presse et nous devons agir rapidement et fermement. Nous ne pouvons pas attendre de voir à quel point la situation va se dégrader », a déclaré le Premier ministre de cet Etat, Steven Marshall.

A Oslo, la fondation Nobel a annoncé que le chef du Programme alimentaire mondial de l’ONU, lauréat du Nobel de la paix 2020, ne pourra venir chercher le prix en décembre à cause de la situation sanitaire.

« Compte tenu des restrictions actuelles à Oslo, il ne serait pas possible de mener à bien la cérémonie et d’autres parties du programme traditionnel du lauréat », ont expliqué les organisateurs.

La Fondation dit réfléchir à une possible cérémonie numérique de remise du Nobel à la date traditionnelle du 10 décembre, puis à l’organisation des festivités habituelles l’an prochain en présence du directeur exécutif du PAM, David Beasley.

Canons à eau

En Belgique, les autorités sanitaires ont eu la satisfaction d’annoncer que les mesures de confinement imposées depuis la fin octobre commençaient à porter leurs fruits.

« Pour la première fois depuis des semaines, voire depuis plusieurs mois, tous les indicateurs vont dans la bonne direction, c’est-à-dire qu’ils sont tous en baisse : le nombre d’infections, d’hospitalisations et – pour la première fois – le nombre de décès », a souligné un porte-parole.

Mais les limitations à la circulation, au commerce et à la restauration ne sont pas partout facilement acceptées : à Berlin, la police allemande a fait usage mercredi de canons à eau pour disperser une manifestation d’opposants non-masqués aux mesures restrictives.

La police avait auparavant ordonné la dissolution de ce rassemblement d’entre 5.000 et 10.000 personnes au cœur de la capitale, après leur avoir enjoint sans succès de respecter les consignes sanitaires.

La pandémie a fait au moins 1.339.130 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi mercredi par l’AFP.

Plus de 55.614.470 cas d’infection ont été diagnostiqués, dont au moins 35.645.800 sont aujourd’hui considérés comme guéris.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 248.707 décès pour 11.360.125 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

Après les Etats-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 166.699 morts et 5.911.758 cas, l’Inde avec 130.993 morts (8.912.907 cas) et le Mexique avec 99.026 morts (1.011.153 cas).

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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