Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Coronavirus: le Japon en « alerte maximale » après un nombre record de cas

Article

le

coronavirus:-le-japon-en-« alerte-maximale »-apres-un-nombre-record-de-cas

Le Japon est en « alerte maximale » après avoir recensé un nombre record d’infections quotidiennes au coronavirus, a déclaré jeudi le Premier ministre Yoshihide Suga, sans toutefois prévoir de nouvelles mesures de restrictions dans l’immédiat.

Plus de 2.000 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés mercredi dans le pays, un record national.

Tokyo a par ailleurs dépassé jeudi la barre des 500 nouveaux cas quotidiens, selon les médias locaux, un deuxième record d’affilée pour la capitale du pays après 493 cas détectés la veille.

Bien que relativement faibles comparés à d’autres pays, ces chiffres montrent une recrudescence brutale de la pandémie dans l’archipel nippon, où les tests ne sont pas pratiqués à grande échelle.

« Je considère que nous sommes à présent en situation d’alerte maximale », a déclaré le Premier ministre à la presse.

« Je demande au peuple japonais de prendre systématiquement des mesures comme le port du masque », a ajouté M. Suga, en jugeant souhaitable d’y recourir même lors des conversations au restaurant.

Selon la chaîne de télévision publique NHK, M. Suga a convoqué des réunions d’experts jeudi et vendredi pour se pencher sur le nombre croissant d’infections avant que le gouvernement n’envisage de mesures supplémentaires.

Le Premier ministre a déclaré qu’il soutiendrait les préfectures qui appelleraient les commerces à fermer plus tôt, et que des restrictions comme limiter les tablées à quatre personnes dans les restaurants devraient être envisagées.

« Nous sommes dans une phase d’expansion rapide du nombre d’infections » a commenté Norio Omagari, un spécialiste japonais des maladies infectieuses à l’issue d’une réunion sur la situation sanitaire à Tokyo en présence de la gouverneure de la capitale, Yuriko Koike.

L’expert a appelé à la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année et des facteurs saisonniers aggravants, comme la sécheresse de l’air qui facilite la propagation du virus.

Les autorités de Tokyo ont confirmé jeudi le relèvement du niveau d’alerte à l’échelon maximum pour la capitale, sans toutefois que cela n’implique automatiquement de restrictions.

Mme Koike a appelé jeudi les habitants et les entrepreneurs de Tokyo à continuer d’être « compréhensifs et coopératifs » pour contrer la nouvelle vague.

Les diverses mesures adoptées au Japon depuis le début de la pandémie n’ont jamais revêtu un caractère obligatoire, faisant appel à la responsabilité de la population et à la pression sociale, y compris lors de l’état d’urgence au printemps.

Le pays a augmenté le nombre de tests qu’il pratique, mais celui reste relativement faible: seulement 5.000 à 6.000 personnes sont testées quotidiennement dans la capitale japonaise de quelque 14 millions d’habitants.

Depuis janvier, Le Japon a recensé au total 121.000 cas de coronavirus et un peu plus de 1.900 décès.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus