Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

Virus: le Pays de Galles reconfiné, la France et l’Italie en partie sous couvre-feu

Article

le

virus:-le-pays-de-galles-reconfine,-la-france-et-l’italie-en-partie-sous-couvre-feu

Avec l’instauration de couvre-feux dans certaines régions françaises et italiennes, les reconfinements du Pays de Galles et de villes portugaises, l’Europe se referme encore un peu plus vendredi face à la deuxième vague du Covid-19.

Les chiffres ne cessent d’augmenter en France, où plus de 41.600 cas ont été diagnostiqués en 24 heures, soit 15.000 de plus que la veille et un nouveau record. Face à cette explosion de cas, le gouvernement a étendu jeudi le couvre-feu nocturne (21H00 à 06H00), qui concernera à partir de minuit vendredi soir 46 millions de personnes à Paris et dans les principales villes, soit les deux tiers de la population, pour six semaines.

« Les semaines qui viennent seront dures et nos services hospitaliers vont être mis à rude épreuve », a prévenu le Premier ministre Jean Castex, attendant un mois de novembre « éprouvant » et un nombre de morts qui va « continuer d’augmenter ».

Jusqu’à présent, le couvre-feu concernait 20 millions de Français, surtout dans les grandes villes dont Paris et sa région.

La France approche le million de personnes de contaminées (999.043) et le taux de positivité ne cesse de grimper à 14,3% contre 13,7% la veille, et seulement 4,5% début septembre.

Les Gallois « à la maison »

En Italie, la région de Lazio, où se situe Rome, devient la troisième du pays à instaurer un couvre-feu, à partir de vendredi soir (23H00 à 05H00) pour une durée de 30 jours. Une mesure similaire est introduite dans la région de Naples, la Campanie, vendredi.

Ces deux territoires rejoignent ainsi la Lombardie, déjà très touchée au printemps, où un couvre-feu du même type est déjà en vigueur depuis jeudi.

La Campanie est également l’une des régions les plus touchées d’Italie, mais avec un système sanitaire moins efficace que celui de la Lombardie, elle se trouve dans une position plus difficile.

Le Pays de Galles a lui fait le choix d’un confinement d’une durée de deux semaines à compter de vendredi, mesure la plus dure instaurée dans le pays depuis la première vague de Covid-19 du printemps.

A partir de 18H00 (17H00 GMT), il sera demandé aux plus de trois millions d’habitants de la province britannique de « rester à la maison », a expliqué le Premier ministre gallois Mark Drakeford, ajoutant que la durée de ce « pare-feu » est la plus courte qui puisse être introduite pour être efficace.

Les commerces non-essentiels devront fermer, conduisant à une situation comparable au confinement instauré au Royaume-Uni à partir du 23 mars au moment de la première vague.

Dans le reste du Royaume-Uni, des restrictions locales de confinement entrent aussi en vigueur vendredi, avec la région de Manchester qui bascule au niveau d’alerte « très élevé », dernier échelon du système à trois niveaux britanniques, impliquant la fermeture des bars et pubs ne servant pas à manger et l’interdiction pour différents foyers de se rencontrer, à de rares exceptions.

Le parfum de confinement du printemps flotte également sur le Portugal, où trois municipalités du nord du pays, soit 150.000 habitants, se reconfinent vendredi.

Dans ces villes, dont Paços de Ferreira, ils ne pourront quitter leur domicile que pour aller travailler, se rendre à l’école, faire des courses ou s’acheter des médicaments. Le télétravail, s’il est possible, deviendra obligatoire et les commerces devront fermer à 22H00.

Dans le même temps, le parlement portugais votera le caractère obligatoire du port du masque dans la rue.

Aggravation en Europe de l’Est

Les deux principales villes de Grèce, Athènes et Thessalonique, seront elles aussi soumises à un couvre-feu nocturne à partir de samedi.

Des mesures dont un avant-goût était visible en Irlande jeudi, pour le premier jour d’un reconfinement qui durera six semaines, durant lesquelles les commerces non essentiels resteront portes closes, mais les écoles ouvertes.

La situation s’aggrave aussi en Europe de l’Est puisque depuis jeudi soir, la République tchèque, où la situation est la pire d’Europe concernant le nombre de nouveaux cas et de décès pour 100.000 habitants sur les deux dernières semaines, un confinement partiel est en vigueur, jusqu’au 3 novembre.

Chez le voisin slovaque, face à la reprise de l’épidémie, le Premier ministre a annoncé jeudi la mise en place d’un couvre-feu partiel de 01H00 à 05H00 à partir de samedi. En journée, les déplacements seront restreints à certains cas particuliers.

A partir de samedi en Slovénie, les centres commerciaux, restaurants et hôtels notamment seront fermés et seul un tiers des transports en commun fonctionnera.

Le remdesivir autorisé aux Etats-Unis

La pandémie a fait au moins 1,13 million de morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles jeudi.

Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 222.220 morts, suivis par le Brésil (155.900 morts), l’Inde (116.616), le Mexique (87.415) et le Royaume-Uni (44.158).

Le virus s’est aussi invité dans le débat entre les deux candidats à la présidentielle américaine jeudi soir, Joe Biden jugeant qu’un président « responsable d’autant de morts ne devrait pas pouvoir rester président des Etats-Unis d’Amérique ».

« Nous le combattons très fermement », a répondu Donald Trump, trois semaines après avoir été diagnostiqué positif au coronavirus.

« Nous avons un vaccin qui arrive, il est prêt, il sera annoncé dans les prochaines semaines », a-t-il encore assuré.

Sur ce front de la lutte contre la maladie, l’antiviral remdesivir progresse, l’Agence américaine des médicaments FDA lui ayant accordé une autorisation permanente pour les malades du Covid-19 hospitalisés.

Gilead a annoncé avoir reçu l’autorisation pour le médicament, sous la marque Veklury, soulignant que c’était le seul traitement spécifique contre le Covid-19 ainsi autorisé après une procédure de vérification plus rigoureuse et définitive.

Europe

L’UE annonce approfondir son enquête sur X après des provocations de Musk

Article

le

L'UE annonce approfondir son enquête sur X après des provocations de Musk

L’Union européenne intensifie ses investigations sur X, le réseau social d’Elon Musk, soupçonné de manipuler le débat public. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre régulation et liberté d’expression.

L’Union européenne a décidé de durcir son enquête sur le réseau social X, dirigé par Elon Musk, en raison de préoccupations liées à la diffusion potentielle de fausses informations et à la manipulation des débats publics européens. Cette annonce fait suite à plusieurs provocations de Musk, qui a publiquement soutenu des partis d’extrême droite, notamment l’AfD en Allemagne, à l’approche des élections de février.

La commissaire européenne à la Souveraineté technologique, Henna Virkkunen, a souligné que de nouvelles mesures techniques seraient mises en œuvre pour évaluer la conformité des systèmes de recommandation de X avec le règlement sur les services numériques (DSA). Cette initiative répond à la pression des eurodéputés et de certains États membres, comme la France, qui exigent une action ferme contre les plateformes soupçonnées de biais politiques.

La Commission européenne a ordonné à X de fournir avant le 15 février une documentation détaillée sur ses algorithmes de recommandation et toute modification récente. De plus, une ordonnance de conservation a été émise, obligeant X à préserver les informations concernant les futurs changements dans ses algorithmes jusqu’à la fin de l’année 2025, sauf si l’enquête se conclut plus tôt. Ces mesures visent à garantir que l’évaluation des risques systémiques de la plateforme soit exhaustive et précise.

Bien que la Commission ait affirmé que ces actions sont indépendantes des positions politiques de Musk, elles soulignent une tension croissante entre la liberté d’expression et la régulation des contenus numériques. Elon Musk, connu pour ses prises de position alignées sur la droite américaine, a critiqué le DSA, le qualifiant d’instrument de censure.

Cette bataille idéologique met en lumière les défis de la régulation des plateformes numériques dans un cadre démocratique. Le chancelier allemand Olaf Scholz a lui-même dénoncé l’influence de Musk, accusant le milliardaire de menacer la démocratie européenne par son soutien à l’extrême droite. De son côté, la France, par la voix de Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique, a salué la décision de la Commission, soulignant l’importance de protéger les démocraties et les élections face aux ingérences extérieures.

L’enquête sur X, qui a débuté en décembre 2023, n’a pas encore abouti à des accusations formelles de manipulation des algorithmes, mais elle a déjà révélé des manquements potentiels en matière de transparence et de vérification des informations. La Commission pourrait infliger des amendes substantielles si X ne parvient pas à se conformer aux exigences du DSA.

Cette enquête illustre la complexité de l’équilibre entre la régulation des plateformes numériques et le respect de la liberté d’expression, un débat qui promet de se poursuivre dans les instances européennes et au-delà.

Lire Plus

Monde

A Los Angeles, pas de retour avant « au moins une semaine » pour les évacués

Article

le

A Los Angeles, pas de retour avant "au moins une semaine" pour les évacués

Les feux dévastateurs qui ont ravagé Los Angeles laissent derrière eux un paysage de désolation et une population éprouvée. Les autorités préviennent que le retour des évacués est encore loin.

La ville de Los Angeles, après avoir été le théâtre de feux d’une ampleur sans précédent, se retrouve face à un nouveau défi : la réintégration de ses habitants. Les incendies, qui ont consumé plus de 16.000 hectares et causé la mort de 27 personnes, ont laissé un terrain instable et dangereux. Les autorités locales, dans une conférence de presse, ont mis en garde contre les risques persistants de glissements de terrain et d’exposition à des substances toxiques.

La frustration est palpable parmi les évacués, comme en témoigne Ronnen Miz, qui évoque un groupe de discussion où les plaintes et les interrogations se multiplient. « Pourquoi sommes-nous encore tenus à l’écart de nos foyers ? » est la question récurrente. Pourtant, la situation sur le terrain est loin d’être sécurisée. Les infrastructures essentielles comme les réseaux électriques, de gaz et d’égouts sont endommagées, et des débris toxiques jonchent les zones sinistrées.

Les prévisions météorologiques ajoutent une couche de complexité à cette situation déjà critique. Après des conditions ultra sèches qui ont favorisé la propagation des incendies, c’est désormais la menace de pluies qui inquiète. Mark Pestrella, directeur des travaux publics, souligne que les réseaux d’évacuation d’eau sont compromis, ce qui pourrait entraîner des coulées de boue et de débris en cas de précipitations intenses.

L’instabilité des collines, accentuée par les incendies et l’énorme quantité d’eau utilisée pour les combattre, met également en péril des bâtiments apparemment intacts. Des images de Pacific Palisades montrent une maison coupée en deux par un glissement de terrain, malgré l’absence de feu direct.

En réponse à cette catastrophe, les autorités ont mobilisé des ressources importantes. L’Agence de protection de l’environnement (EPA) a commencé des inspections pour identifier et éliminer les substances dangereuses parmi les décombres. Par ailleurs, plus de 900 détenus ont été formés et déployés pour aider les pompiers, apportant un soutien inestimable dans cette lutte contre les éléments. Jacob Castro, l’un de ces détenus, témoigne de son engagement : « C’est la première chose que je fais dans ma vie dont je suis fier. »

Les habitants de Los Angeles, confrontés à cette adversité, doivent encore patienter. Le shérif Robert Luna a estimé que le retour pourrait prendre « au moins une semaine de plus », une estimation qui pourrait être optimiste face à l’ampleur des travaux de sécurisation nécessaires. La ville, en reconstruction, montre la résilience de ses habitants et la solidarité des équipes de secours, mais la patience est de mise dans cette attente du retour à la normalité.

Lire Plus

Monde

Guerre au Proche-Orient : Le Hamas a approuvé un accord de cessez-le-feu avec Israël

Article

le

Guerre au Proche-Orient : Le Hamas a approuvé un accord de cessez-le-feu avec Israël

Après quinze mois de conflit, l’annonce d’une trêve entre Israël et le Hamas suscite un élan de joie et de soulagement parmi les habitants de Gaza.

La bande de Gaza a été le théâtre d’une effusion de joie mercredi soir, lorsque des milliers de Palestiniens ont célébré l’annonce d’un cessez-le-feu négocié par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis. Cet accord, qui marque une pause dans un conflit ayant duré plus de quinze mois, a été confirmé par diverses sources diplomatiques et politiques, y compris le président élu des États-Unis, Donald Trump, qui a évoqué un « accord sur les otages au Moyen-Orient ».

À travers la bande de Gaza, des scènes de liesse se sont multipliées. À Deir el-Balah, des centaines de personnes ont manifesté leur bonheur devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, un lieu symbolique où le deuil et la douleur ont souvent régné. Des drapeaux palestiniens flottaient, des chants de victoire résonnaient, et des images de ces moments de fête ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.

Les négociations, qui ont impliqué de multiples acteurs internationaux, ont abouti à un plan de trêve en deux phases. La première étape, d’une durée de 42 jours, prévoit la libération de 33 otages. Ce processus, bien que complexe, représente un pas crucial vers la paix et la reconstruction de la région.

Les réactions des habitants de Gaza sont empreintes d’un mélange d’espoir et de mélancolie. Randa Samih, déplacée du camp de Nousseirat, exprime son émotion face à la fin possible de ce cauchemar prolongé. « Nous avons besoin de repos, et dès que la trêve commencera, je rendrai visite à mon frère et à mes parents au cimetière », confie-t-elle, soulignant la perte immense subie par sa communauté.

La joie se mêle également à la détermination. Abdelkarim, un jeune habitant de Gaza, exprime son optimisme malgré les pertes : « Nous allons revenir à la vie. Je vais enfin revoir ma famille. » Cette résilience est palpable dans les rues de Khan Younès, où des centaines de personnes se sont rassemblées pour célébrer, accompagnées de tambours et de chants.

À Ramallah, les célébrations sont plus modérées, mais la conviction de la victoire est présente. Omar Assaf, un résident, affirme que « l’ennemi a échoué dans ses objectifs, tandis que la résistance reste forte. »

Cette trêve, bien que fragile, offre un répit bienvenu aux habitants de Gaza, leur permettant de panser leurs blessures et d’entrevoir un avenir de paix et de reconstruction. Le chemin sera long, mais chaque pas vers la réconciliation est un pas vers la guérison d’une région meurtrie par le conflit.

Lire Plus

Les + Lus