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Victoire écrasante des travaillistes en Australie : Albanese promet rigueur et stabilité

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Le Premier ministre sortant Anthony Albanese a célébré une victoire historique aux législatives, s’engageant à diriger avec discipline face aux défis économiques et géopolitiques.

La majorité parlementaire confortable obtenue par le Parti travailliste marque un tournant dans le paysage politique australien. Avec près de 82 sièges sur 150 selon les estimations, le gouvernement de centre gauche renforce son assise, tandis que l’opposition conservatrice, menée par Peter Dutton, subit un revers cuisant avec seulement 36 élus. Les résultats partiels révèlent également une fragmentation accrue, avec une douzaine de sièges attribués à des formations minoritaires.

Lors d’une apparition publique dans un café de Sydney, Anthony Albanese a souligné sa détermination à mener une action gouvernementale rigoureuse. « Nous serons un exécutif ordonné et concentré sur les priorités des Australiens », a-t-il déclaré, évoquant notamment la lutte contre l’inflation et les tensions commerciales avec les États-Unis. Son engagement à soutenir l’Ukraine face à la Russie a également été réaffirmé, confirmant une ligne diplomatique inchangée.

La déroute des conservateurs s’accompagne d’un échec personnel pour Peter Dutton, qui perd son siège après plus de vingt ans de mandat. Critiqué pour des propositions radicales, comme des coupes massives dans la fonction publique, l’ancien ministre a été accusé d’emprunter des méthodes trumpistes, une stratégie qui semble avoir desservi sa campagne.

Au sein des rangs travaillistes, l’ampleur de la victoire a suscité une surprise teintée de satisfaction. Le ministre des Finances a qualifié ce scrutin d’« historique », reconnaissant qu’il dépassait les prévisions les plus optimistes. Pour les observateurs, ce succès s’explique en partie par une quête de stabilité dans un contexte international troublé, où les électeurs ont privilégié la continuité.

Albanese, désormais en position de force, devra concilier promesses électorales et réalités économiques, alors que les défis s’accumulent, des tarifs douaniers américains aux pressions sur le pouvoir d’achat. Son deuxième mandat s’annonce comme un test décisif pour son leadership et la cohésion de sa majorité.

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