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Vaccins: l’Europe s’inquiète, les Etats-Unis s’estiment « en avance »

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Si les Etats-Unis sont « en avance de plusieurs semaines », selon Joe Biden, sur leur programme de vaccination, « les prochaines semaines vont demeurer difficiles sur le terrain des vaccins », a prévenu le président du Conseil européen, à la veille d’un G20 qui devrait se pencher vendredi sur l’inégalité de l’accès aux vaccins pour les pays pauvres, dénoncée avec force ces dernières semaines par l’ONU et l’OMS.

Avec plus de 2,5 millions de décès du Covid-19 officiellement enregistrés dans le monde depuis le début de la pandémie, les dirigeants européens ont appelé à « maintenir des restrictions fermes » et à accélérer les campagnes de vaccination pour faire face aux « défis supplémentaires » posés par la propagation de variants plus contagieux.

« La situation épidémiologique demeure grave, et les nouveaux variants posent des défis supplémentaires. Nous devons en conséquence maintenir des restrictions fermes tout en musclant nos efforts pour accélérer les acheminements de vaccins », ont déclaré les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-sept, à l’issue d’un sommet en visioconférence.

« Vaccination mondiale et coordonnée »

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a averti que « les prochaines semaines » demeureraient « difficiles sur le terrain de la vaccination ».

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est toutefois dite « optimiste » sur son objectif de vacciner 70% de la population adulte de l’UE d’ici « la fin de l’été », à la faveur de la forte augmentation attendue des livraisons des laboratoires.

Quelques heures plus tard, le président Biden se félicitait que les Etats-Unis soient « en avance de plusieurs semaines » sur leur programme de vaccination. Il avait promis lors de son entrée en fonction cent millions de doses administrées en cent jours.

« Je suis là aujourd’hui pour dire que nous sommes à mi-chemin, avec 50 millions de doses en seulement 37 jours depuis que je suis devenu président », a-t-il déclaré. « C’est en avance de plusieurs semaines ».

Pour autant, « ce n’est pas le moment de baisser la garde », a-t-il ajouté, demandant aux Américains de continuer à respecter les gestes barrières.

Washington a par ailleurs exhorté jeudi les pays du G20  à lancer une véritable campagne de vaccination mondiale et coordonnée, pour éviter que les pays pauvres ne restent à la traîne et freinent ainsi la reprise économique mondiale.

« Contenir la pandémie dans le monde est primordial pour une reprise économique robuste », a résumé la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen dans une lettre publiée à l’occasion de la réunion vendredi des grands argentiers du G20.

Priorité au Covid long

De son côté, le directeur de la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Hans Kluge, a lancé un appel pour que les personnes souffrant de symptômes pendant une longue période soient entendues.

La question du « Covid long » est « une priorité claire pour l’OMS, et de la plus haute importance. Cela doit l’être pour toutes les autorités sanitaires », a insisté M. Kluge pendant une conférence de presse, déplorant que ces symptômes de long terme se heurtent trop souvent à « de l’incrédulité ou à un manque de compréhension ».

Sa demande intervient à un moment où les autorités sanitaires sont focalisées sur les campagnes de vaccination pour tenter de juguler la pandémie.

Vendredi, Hong Kong et la Corée du Sud doivent lancer leur campagne de vaccination.

Et Cuba a annoncé disposer de deux candidats vaccins qui ont suscité une « puissante réponse immunitaire » et seront soumis à des essais cliniques de phase 3 à partir du mois de mars.

50% de variant anglais en France

En France, le variant anglais, plus contagieux, « concerne désormais à peu près la moitié des personnes » contaminées par le Covid, a d’ailleurs annoncé le Premier ministre Jean Castex, ce qui fait craindre une explosion épidémique.

Il a annoncé que vingt départements étaient placés sous « surveillance renforcée » en raison d’une circulation accrue de l’épidémie, et pourront faire l’objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader.

Au Royaume-Uni en revanche, la situation s’améliore. Les autorités sanitaires britanniques ont décidé jeudi d’abaisser le niveau d’alerte relatif à la pandémie de Covid-19, le risque de saturation des hôpitaux ayant « reculé » dans ce pays, soumis à un sévère confinement depuis début janvier.

De cinq, son maximum, le niveau d’alerte passe à quatre, ont déclaré dans un communiqué commun les chefs médicaux des quatre nations constitutives du pays (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Irlande du Nord).

Le Bangladesh vaccine ses prostituées

Aux Pays-Bas, des travailleuses du sexe ont prévenu jeudi qu’elles manifesteraient devant le parlement la semaine prochaine pour dénoncer la fermeture maintenue des maisons closes, tandis que des restaurants et cafés ont prévu de rouvrir sans autorisation.

De son côté, le Bangladesh a commencé à administrer des doses de vaccin contre le Covid-19 aux travailleuses du sexe dans la plus grande maison close de ce pays, un immense dédale de cabanes où vivent environ 1.900 prostituées.

Ce pays d’Asie du Sud, qui a jusqu’ici injecté le vaccin d’AstraZeneca à près de trois millions de personnes âgées de 40 ans ou plus, l’a autorisé pour les prostituées de tout âge dans la ville de Daulatdia (ouest).

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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