Coronavirus
Covid-19: la mairie de Paris va proposer de confiner trois semaines la capitale
La mairie de Paris va proposer au gouvernement un confinement de 3 semaines dans la capitale afin « d’avoir la perspective de tout rouvrir » à son issue, y compris bars, restaurants et lieux culturels, a affirmé le premier adjoint Emmanuel Grégoire jeudi sur France Info.
Plutôt qu’un confinement le week-end, une mesure « très contraignante sur le plan de l’impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire », le premier adjoint préfère « un confinement tout court » à Paris de façon à « vraiment redonner de l’oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir », tout en conservant des mesures de protection sanitaire.
« On ne peut pas s’imposer de vivre dans une semi-prison pendant des mois. Il faut maintenant prendre des décisions courageuses », a déclaré l’adjoint de la maire PS Anne Hidalgo après l’annonce par le Premier ministre Jean Castex de la mise sous « surveillance renforcée » de Paris, comme 19 autres départements, face à la remontée épidémique.
Ces territoires pourront faire l’objet de mesures de confinements locaux à partir du week-end du 6 mars si la situation continuait à se dégrader, après « concertations avec les élus », a ajouté le chef du gouvernement.
Si la méthode du gouvernement d’engager le dialogue entre préfets et élus locaux « est la bonne », Emmanuel Grégoire estime que « la situation actuelle, qui nous semble un tout petit peu attentiste, est la pire parce que ce sont des demi-mesures avec des mauvais résultats ».
La mairie, également favorable à « un retour au télétravail de façon obligatoire » et à des mesures « ciblées, avec discernement et à durée limitée » vis-à-vis des commerçants, entend faire remonter ses propositions au gouvernement en début de semaine prochaine, après dialogue avec l’Agence régionale de santé (ARS) et la préfecture de police au cours du week-end.
« Aberrant » pour l’opposition
Interrogé jeudi soir sur les déclarations d’Emmanuel Grégoire, l’entourage du Premier ministre a décliné tout commentaire, renvoyant simplement à « la concertation préfet/élus ».
L’adjointe à la Santé Anne Souyris (EELV) a dit craindre une « explosion des chiffres » du Covid-19 dans la capitale avec la rentrée scolaire lundi et la progression du variant britannique, alors que le taux d’incidence y est déjà supérieur au seuil d’alerte maximale.
Le groupe d’opposition au conseil municipal Changer Paris (Républicains, centristes et indépendants) a lui dénoncé sur son site une proposition « aberrante ». « Prétendre confiner Paris sans tenir compte de ses voisins est un non-sens absolu: le virus ne s’arrête pas aux portes du périphérique! », fustigent les élus de droite et du centre parisiens qui reprochent à Anne Hidalgo d’avoir fait cette proposition « sans aucune concertation, ni avec les maires d’arrondissement, ni avec les élus des communes limitrophes ».
L’opposition parisienne, pour qui « l’expérience de la crise a montré qu’un confinement de ce type n’était pas à même de vaincre l’épidémie », réclame une réunion des élus de Paris « avec les autorités sanitaires et administratives afin d’envisager ensemble les mesures que la situation exige ».
La présidente de région Valérie Pécresse (Libres!) a de son côté qualifié « d’illusions » d’éventuelles décisions sanitaires prises « au niveau départemental en Ile-de-France dans une déclaration au Parisien. Comment fait-on dans une région où des millions de personnes prennent les transports en commun tous les jours pour aller travailler et se déplacent quotidiennement d’un département à l’autre? ».
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
-
ÉconomieEn Ligne 4 jours
Une nouvelle flambée des prix alimentaires attendue pour 2025
-
FranceEn Ligne 5 jours
Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche
-
SociétéEn Ligne 4 jours
Rassemblement à Paris : soutien à Israël et aux victimes de l’attaque du 7 octobre
-
Faits DiversEn Ligne 4 jours
Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents
-
FranceEn Ligne 3 jours
L’Abbé Pierre avait « une sexualité problématique » : son neveu sort du silence
-
ÉconomieEn Ligne 3 jours
Le Nobel de Médecine attribué à Ambros et Ruvkun pour une avancée clé dans la régulation des gènes
-
ÉconomieEn Ligne 2 jours
Le déficit commercial de la France se creuse malgré la baisse des coûts énergétiques
-
SèteEn Ligne 8 heures
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée