Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Vaccins anti-Covid: la voie s’élargit vers une 3e dose pour tous

Article

le

vaccins-anti-covid:-la-voie-s’elargit-vers-une-3e-dose-pour-tous

D’abord les plus âgés et les plus fragiles, demain tout le monde? Les autorités sanitaires françaises recommandent désormais une troisième dose de vaccin anti-Covid pour chaque soignant et indiquent qu’elles pourraient bientôt en faire de même pour tous les adultes.

La Haute autorité de santé (HAS) « élargit le périmètre de la dose de rappel » des vaccins contre le Covid-19, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

Comme d’autres pays, la France a lancé depuis plusieurs semaines une campagne de rappel, face à la perte d’efficacité des vaccins injectés en début d’année.

Même s’ils protègent toujours bien contre les formes graves de la maladie, ils évitent de moins en moins les contaminations. C’est probablement une conséquence de l’émergence du variant Delta, bien plus contagieux que ses prédécesseurs.

Jusqu’à maintenant, la campagne de rappel ne concernait que les plus de 65 ans et les personnes à risque, comme les obèses et les diabétiques, à condition d’avoir été vaccinés voici plus de six mois. Cela représente 18 millions de Français.

Désormais, ce sont presque quatre autres millions qui pourraient s’y ajouter si le gouvernement suit l’avis de la Haute autorité de santé (HAS). Celle-ci recommande en effet d’élargir les rappels aux « soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social ».

« Cette dose de rappel doit ainsi permettre de leur conférer la meilleure protection possible face au variant Delta et de contribuer, en limitant la propagation de la maladie, à la protection des personnes qu’ils prennent en charge ou accompagnent », explique la HAS.

Ce n’est pas tout. Elle recommande aussi une troisième dose à « l’entourage des personnes immunodéprimées ». A ne pas confondre avec l’ensemble des personnes à risque, la catégorie des immunodéprimés, bien plus étroite, comprend par exemple les patients qui suivent des chimiothérapies.

Débats scientifiques

L’avis de la HAS est une conséquence directe d’une décision prise par son homologue au niveau de l’Union européenne. Celle-ci, l’Autorité européenne du médicament (EMA), a autorisé lundi la généralisation d’un rappel à tous les adultes, laissant aux autorités de chaque pays le choix précis des personnes concernées.

Cette dose de rappel doit pour l’heure forcément venir d’un vaccin Pfizer/BioNTech, basé sur la technologie de l’ARN messager. L’EMA évalue encore s’il faut y ajouter l’autre vaccin de la même catégorie, celui de Moderna.

Reste maintenant à savoir si le gouvernement français va suivre l’avis de la HAS. Mais le ministère exprime régulièrement son intention de se conformer aux décisions de l’autorité.

Surtout, la HAS ouvre déjà la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée.

Bien que les circonstances ne « justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent ».

Pourtant, la nécessité d’une dose de rappel fait encore l’objet de nombreux débats dans le monde scientifique, car son intérêt reste à évaluer précisément pour l’ensemble de la population.

Certains chercheurs estiment qu’il est plus urgent de distribuer des doses dans les pays, souvent pauvres, où la vaccination est peu avancée, plutôt que les réserver pour des campagnes massives de rappels là où la population est déjà largement vaccinée.

Comment la HAS justifie-t-elle sa décision dans ce contexte ? Elle s’appuie principalement sur une étude menée en Israël, pays où la vaccination a commencé très tôt. Elle témoigne d’une nette réduction des risques de forme grave chez les personnes ayant reçu une dose de rappel.

Cette étude ne concerne toutefois que les plus de 60 ans et ne permet donc pas de défendre le bien-fondé d’une dose de rappel chez les plus jeunes.

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus