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Une femme à la tête de l’ONU, une perspective historique selon Michelle Bachelet

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L’ancienne présidente chilienne, candidate au poste de secrétaire générale, estime que la communauté internationale est désormais disposée à franchir ce cap. Elle défend une organisation modernisée et plus efficace.

L’ancienne cheffe de l’État chilienne, Michelle Bachelet, considère que le moment est venu pour une femme d’assumer la direction des Nations unies. Dans un entretien accordé à l’AFP, la candidate au poste de secrétaire générale a souligné que le monde était désormais prêt pour cette évolution. Elle y voit une occasion historique d’apporter une contribution distincte, portée par un style de leadership différent.

Proposée en septembre dernier par le président Gabriel Boric, Michelle Bachelet a récemment rencontré le président élu José Antonio Kast, dont l’appui reste à confirmer après sa prise de fonctions en mars. L’élection du prochain secrétaire général, prévue pour 2026, intervient dans un contexte où les appels se multiplient pour qu’une femme accède enfin à cette fonction, jamais occupée par une femme en huit décennies d’existence de l’organisation. Par ailleurs, une rotation informelle entre les grandes régions du monde pourrait désigner cette fois un représentant de l’Amérique latine, qui n’a fourni qu’un seul secrétaire général par le passé.

Fort d’une carrière politique nationale et internationale, l’ancienne présidente, également ex-haute-commissaire aux droits de l’homme, met en avant son expérience pour moderniser l’institution. Elle plaide pour une ONU plus efficiente, plus efficace et plus transparente. Sur le plan géopolitique, elle soutient l’idée d’une médiation menée par des pays de la région, comme le Brésil ou le Mexique, pour apaiser les tensions entre le Venezuela et les États-Unis.

La course pour succéder à Antonio Guterres compte plusieurs autres personnalités, dont la Costaricienne Rebeca Grynspan, la ministre mexicaine de l’Environnement Alicia Bárcena, la Première ministre de la Barbade Mia Mottley et le directeur de l’AIEA, l’Argentin Rafael Grossi. Ce dernier a récemment appelé à des Nations unies plus actives et à une réforme consensuelle de l’organisation.

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