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Tour d’Italie: un Giro à la beauté crépusculaire

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La Sicile au début de l’automne: c’est un Giro à la beauté crépusculaire qui commence samedi devant la cathédrale de Monreale pour Vincenzo Nibali et Geraint Thomas, deux ex-vainqueurs du Tour de France, candidats à la victoire finale.

Aux portes de Palerme, la plus grande ville de Sicile, un quintette de favoris se dégage avant de prendre le départ du Tour d’Italie, la deuxième course par étapes de la saison cycliste par ordre d’importance. Avec Nibali (35 ans) et Thomas (34 ans), le Danois Jakob Fuglsang (35 ans) et le Néerlandais Steven Kruijswijk (33 ans) côtoient un jeunot, le Britannique Simon Yates, 28 ans quand même.

A l’opposé du dernier Tour de France et de la nouvelle vague incarnée par son vainqueur-surprise, le Slovène Tadej Pogacar (22 ans), le Tour d’Italie offre leur chance aux « trentenaires ». Par défaut aussi, puisque le phénomène le plus étonnant du peloton, le Belge Remco Evenepoel (20 ans), a dû déclarer forfait après sa chute à la mi-août dans le Tour de Lombardie.

Nibali, double vainqueur du Giro (2013, 2016), postule à une troisième victoire qui le placerait au niveau du mythique Felice Gimondi, dont il se rapproche par maints aspects. Cette fois, le « Requin de Messine » évolue à domicile, au moins pendant les quatre premiers jours.

« Un message de confiance » pour l’Italie

Le Giro s’est heureusement reporté sur la Sicile, l’île aux merveilles antiques, après avoir dû renoncer au Grand départ initial de Budapest. Avec, pour points d’orgue, le contre-la-montre initial entre Monreale et Palerme, le final le lendemain près de la vallée des Temples à Agrigente, et surtout la première arrivée en altitude lundi sur les pentes de l’Etna, le volcan toujours prêt à se réveiller.

Fascinant Giro ! Dans un pays qui a été le premier en Europe à être durement touché par la pandémie de coronavirus mais qui a su ces derniers mois maîtriser les risques de recrudescence, la course rose veut apporter « un message de confiance à travers l’Italie », selon le mot de son directeur Mauro Vegni.

Tout le pays est concerné, des plaines et reliefs du sud de la botte aux montagnes du nord visitées en troisième semaine, jusqu’aux points les plus hauts, le Stelvio (2758 m) et l’Agnello (2745 m), si la météo permet de franchir ces cols à cette époque de l’année.

La course réserve leur part aux sprinteurs (Fernando Gaviria, Arnaud Démare, Elia Viviani et, pour la première fois, le triple champion du monde Peter Sagan). Elle promet aussi 64,9 kilomètres de contre-la-montre, sensiblement plus qu’au Tour de France (36,2 km).

« Un véritable casse-tête » pour Nibali

Pour Thomas, le meilleur rouleur des favoris, l’avantage est indéniable. Mais, rétorque Nibali à propos du parcours, « ce Giro, pour sa préparation et la période de la saison à laquelle il se déroule, est un véritable casse-tête ».

« L’année est spéciale, la saison très étrange, la course pleine d’inconnues. Par exemple: y aura-t-il du public ? », s’interrogeait cette semaine le Sicilien de l’équipe Trek dans le quotidien Corriere della Sera. Avant de marquer son soulagement suite au championnat du monde d’Imola qui l’a en grande partie rassuré dimanche sur sa condition: « L’expérience m’apprend que je suis toujours prêt pour les grands tours ».

L’autre grande tête d’affiche de la 103e édition tient un discours similaire. Geraint Thomas, malheureux par le passé dans le Tour d’Italie, se présente pour redresser le bilan de l’équipe Ineos, en échec sur le Tour.

Son patron Dave Brailsford le rappelle, « le Giro est un défi, que ce soit en mai ou en octobre ». En 2018, son coureur britannique Chris Froome avait réussi le plus improbable des renversements au prix d’un incroyable raid de 80 kilomètres dans les montagnes piémontaises (nord-ouest). A chaque édition son défi.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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