Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Tour de France: Kämna vainqueur, statu quo chez les leaders

Article

le

tour-de-france:-kamna-vainqueur,-statu-quo-chez-les-leaders

Lennard Kämna a remporté mardi la 16e étape du Tour de France sur les hauteurs de Villard-de-Lans, profitant de la neutralisation entre favoris qui voit le Slovène Primoz Roglic conserver le maillot jaune avant les principales étapes alpestres.

A la veille de l’étape-reine au col de la Loze, les candidats au podium final sont restés groupés. Mais Tadej Pogacar, le jeune Slovène qui occupe la deuxième place, a pris soin de tester le maillot jaune, son compatriote Primoz Roglic, dans les deux derniers kilomètres. Près de 17 minutes après l’arrivée du vainqueur !

A l’avant, Kämna, à la progression spectaculaire cette année, s’est montré le plus fort malgré la qualité de ses adversaires (Carapaz, Alaphilippe, Barguil, Benoot, Sivakov, etc).

Sa dernière « victime » ? Rien moins que le vainqueur du dernier Giro, l’Equatorien Richard Carapaz, qui croyait bien être en mesure d’apporter un peu de réconfort à l’équipe Ineos, grande perdante de ce Tour. Et de suppléer son chef de file, le Colombien Egan Bernal, très attardé à l’arrivée à Villard-de-Lans, au point de laisser planer un doute sur la suite de son Tour 2020.

Carapaz manoeuvré

Kämna a manoeuvré magistralement derrière Carapaz, le plus offensif dans la montée de Saint-Nizier-de-Moucherotte. Le champion de Suisse Sébastien Reichenbach et Julian Alaphilippe ont été décrochés par l’Equatorien mais l’Allemand est revenu pour prendre les devants à l’approche du sommet, à moins de 21 kilomètres de l’arrivée.

« J’étais dans la roue de Carapaz, j’ai vu que ses jambes ne tournaient plus aussi bien », a raconté le vainqueur du jour. « J’ai préféré le lâcher avant le sommet car je pensais pouvoir le distancer un peu plus ensuite sur le plat. Je ne voulais pas prendre le risque d’un nouveau sprint, pour éviter la même mésaventure qu’au Puy Mary ».

Vendredi dernier, le jeune Allemand (24 ans) avait en effet frôlé la victoire. Mais il avait été devancé par le Colombien Dani Martinez dans la 13e étape se terminant sur les pentes du volcan auvergnat.

Kämna a apporté à l’équipe Bora son premier succès depuis le départ de Nice, le premier aussi d’un coureur allemand depuis John Degenkolb en 2018.

« Je pense qu’à l’avenir je pourrai jouer les classements généraux », a estimé l’Allemand, qui a observé une pause de plusieurs mois dans sa carrière en 2018 avant de se relancer. « Un +reset+ bienvenu », a-t-il commenté.

Roglic façon La Palice

Pour Roglic, hormis l’accélération de Pogacar dans le final, la journée s’est passée sans souci. Le maillot jaune a surtout évoqué après l’arrivée la prochaine journée, l’étape-reine qui se conclut mercredi à 2304 mètres d’altitude -le point le plus haut de ce Tour- au col de la Loze, au-dessus de Méribel.

« Les 5 derniers kilomètres sont juste follement difficiles », a estimé le Slovène à propos de l’ancienne piste de montagne, goudronnée depuis l’année passée et présentant de nombreuses ruptures de pente.

« Tadej (Pogacar) est mon rival le plus proche. Je dois le surveiller à tout moment », a ajouté Roglic, qui compte une avance de 40 secondes au classement général sur son dauphin.

Sachant que la bonification allouée au vainqueur s’élève à 10 sec (6 sec au deuxième, 4 sec au troisième), la lutte promet d’être acharnée entre les deux Slovènes, les plus forts de ce Tour jusqu’à présent. Surtout dans la perspective du contre-la-montre de La Planche des Belles Filles, programmé samedi dans les Vosges, dans l’Est de la France.

Pragmatique, le maillot jaune a d’ailleurs répondu, par une lapalissade, à une question sur ce matelas de sécurité: « C’est mieux d’avoir 40 sec d’avantage mais d’un autre côté, ce n’est jamais assez. » Pour conclure: « Je suis content de la situation actuelle. »

Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Article

le

Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

Lire Plus

France

Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Article

le

Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.

Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.

Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.

La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.

La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.

Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.

Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.

Lire Plus

Sports

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

Article

le

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

Lire Plus

Les + Lus