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L1: PSG-OM en prolongation devant la commission de discipline

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Après les insultes et explications houleuses sur le terrain, c’est l’heure des sanctions. Les divers incidents, impliquant Neymar et quatre autres joueurs du Paris SG et de l’Olympique de Marseille exclus lors du sulfureux classique de Ligue 1 remporté dimanche par l’OM (1-0), sont examinés mercredi en commission de discipline de la LFP.

. Suspensions à attendre

Premier dossier sur la table: les cartons rouges distribués à la fin du sulfureux choc entre les « meilleurs ennemis » du foot français.

Dans le collimateur, les Parisiens Neymar, Layvin Kurzawa et Leandro Paredes, et les Marseillais Dario Benedetto et Jordan Amavi, tous exclus dans le temps additionnel après un début de bagarre. Et une seule question: combien de matches de suspension ?

Les membres de la commission indépendante se réuniront mercredi à partir de 18h00, avant une communication attendue dans la soirée… au beau milieu de PSG-Metz (21h00).

Mais que risquent exactement les joueurs ?

Selon le barème disciplinaire de la Fédération française de football (FFF) utilisé comme référence pour la L1, un joueur se rendant coupable d’un « acte de brutalité/coup » peut être puni jusqu’à sept matches de suspension si celui-ci intervient en dehors d’une action de jeu, sans entraîner de blessure.

Cela pourrait notamment être le cas pour Kurzawa qui a assené un coup de poing au visage d’Amavi, lequel a tenté un geste similaire en retour.

Neymar, qui a giflé Gonzalez à l’arrière de la tête, pourrait également être lourdement sanctionné.

Amavi pourrait, lui, tomber sous le coup de l’article 11 relatif à une « Tentative de brutalité/tentative de coup ». Cela est passible de six matches de suspension.

Paredes et Benedetto, exclus pour « conduite anti-sportive », devraient écoper de sanctions plus légères.

. Une large palette de sanctions

Pour chaque cas, la commission devra trancher selon la palette de sanctions possibles en fonction du critère retenu (comportement excessif ou déplacé, voire intimidant ou menaçant, bousculade volontaire, etc.) et en fonction d’éventuelles circonstances atténuantes ou aggravantes.

Chaque décision peut faire l’objet d’une procédure d’appel, non suspensif « sauf décision motivée de l’organe disciplinaire de première instance », devant la FFF.

Seule certitude: aucun des joueurs incriminés ne sera sur le terrain mercredi pour  PSG-Metz (match en retard de la 1re journée) ni jeudi pour Saint-Etienne-OM. Un casse-tête en vue pour l’entraîneur parisien déjà privé de plusieurs cadres pour cause de Covid.

« Je suis très inquiet par rapport aux décisions (en commission de discipline, ndlr) car on ne peut pas se le permettre » a d’ailleurs reconnu Thomas Tuchel mardi en conférence de presse.

. Accusations de racisme

La LFP peut aussi enquêter sur des incidents supposés n’ayant pas donné lieu à avertissements de l’arbitre. Dans ce cas, la commission de discipline peut lancer une instruction de plusieurs semaines, à partir du rapport rendu par l’arbitre et en s’appuyant sur les images de télévision.

Ce devrait être le cas notamment pour les accusations de racisme évoquées par Neymar à l’encontre du défenseur marseillais Alvaro Gonzalez.

Les deux clubs ont chacun apporté leur soutien à leur joueur.

Côté PSG, on invoque l’existence d’images des invectives entre les deux joueurs filmées par une caméra de BeIn et non diffusées par Téléfoot. « Elles sont en cours de visionnage par nos équipes », a-t-on fait savoir mardi au sein du club.

L’OM assure de son côté que « ce qui est sûr, c’est qu’Alvaro n’est pas raciste », André Villas-Boas martelant mardi qu’il « sera derrière son joueur » et qu’il « n’a aucun doute » sur lui.

Pour le milieu marseillais, Valentin Rongier, il est « impossible » qu’Alvaro ait lancé une insulte raciste. « Moi je n’ai rien entendu », a-t-il ajouté en conférence de presse.

Quant à Neymar, tout en maintenant ses accusations, il a fait preuve lundi d’une certaine contrition. « Hier, je me suis perdu dans le match et j’ai manqué de sagesse », a-t-il reconnu sur Instagram. Cela suffira-t-il pour s’attirer la clémence de la commission ?

Gonzalez risque gros lui aussi: tout comportement raciste est passible d’une suspension maximale de dix matches.

Enfin, le crachat présumé d’Angel di Maria envers Gonzalez, dénoncé par Villas-Boas, pourrait également être examiné.

Ce geste « a fait l’objet d’une recherche par l’assistance vidéo à cette minute-là, et elle n’a pas trouvé d’images qui étayaient ce fait-là », a simplement indiqué lundi à l’AFP Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage (DTA).

« En période de Covid-19, cracher c’est très grave », a pour sa part souligné Rongier mardi, sans préciser s’il a vu ou non le crachat.

Un crachat dirigé sur un autre joueur peut entraîner jusqu’à six matches de suspension.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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