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Tennis: Olé ! Garbiñe Muguruza, première Espagnole sacrée au Masters

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L’Espagne tient sa première lauréate du Masters WTA: Garbiñe Muguruza a réussi là où Arantxa Sanchez échoua 28 ans plus tôt, remportant sa finale contre l’Estonienne Anett Kontaveit, pour finir en beauté une saison marquant son retour au plus haut niveau.

La lauréate de Roland-Garros en 2016 et Wimbledon en 2017, qui l’a emporté 6-3, 7-5, va finir l’année à la 3e place au classement mondial, après trois ans passés loin du top 10. L’Australienne Ashleigh Barty (N.1), qui a renoncé au Masters, et la Bélarusse Aryna Sabalenka (N.2) éliminée en phase de groupes, la devancent.

« Je suis très heureuse et soulagée, car j’ai eu du mal au début du tournoi, mais j’ai ensuite réussi à mieux jouer. Je me suis prouvée à moi-même que je peux être la meilleure, que je peux être +la Maîtresse+. Ca signifie beaucoup pour moi de gagner un si grand tournoi, ici en Amérique Latine. C’est tout simplement parfait », a-t-elle réagi.

Agée de 28 ans, Muguruza, qui fut N.1 mondiale en septembre 2017, boucle ainsi de la meilleure façon une année 2021, durant laquelle elle s’est également imposée à Dubaï et Chicago. Ce titre est le dixième de sa carrière.

Pour sa quatrième participation à l’épreuve après 2015, 2016 et 2017, Muguruza jouait sa première finale. Contrairement à Sanchez, qui fut la première de son pays à atteindre ce stade en 1993, finalement battue par l’Allemande Steffi Graff, elle n’a pas laissé passer l’occasion de la remporter.

Kontaveit, primo-participante, qualifiée grâce à sa fin de saison tonitruante, marquée par quatre titres glanés, entre fin août et fin octobre, à Cleveland, Ostrava, Moscou et Cluj, n’était pas à mésestimer.

Et à la forme éblouissante de l’Estonienne, Muguruza a opposé son expérience des grands rendez-vous qui lui a servi dans l’approche et les moments-clés de la rencontre.

2022, l’année Muguruza ?

Elle est ainsi mieux entrée dans la finale, breakant une première fois pour mener 2-1, avant que son adversaire ne lui rende immédiatement la pareille. Une bonne réaction qui ne l’a pas empêchée ensuite de commettre trop de fautes directes, cédant à nouveau son engagement au septième jeu.

Muguruza, plus solide, a su empocher le premier set, grâce à un superbe lob défensif après un long échange, une fois de plus sur le service de Kontaveit.

Cette dernière, effaçant de nombreuses balles de break, a su en convertir une pour mener 4-3, puis 5-3 dans la seconde manche. Mais l’Espagnole a vite retrouvé son tennis de contre pour remporter les quatre jeux suivants et s’imposer en 1h39 min.

Le Mexique réussit décidément bien à Muguruza, lauréate à Monterrey en 2018 et 2019.

Elle succède au palmarès à Barty, qui avait triomphé en 2019 à Shenzhen en Chine. L’édition de l’an passé avait été annulée en raison de la pandémie de Covid-19 et celle de cette année a été délocalisée à Guadalajara pour les mêmes raisons.

Les absences auront été notables, de Serena Williams, qui soigne une cuisse, à Naomi Osaka, en proie à une anxiété chronique, en passant par Barty, épuisée après sept mois passés loin de son pays.

L’année 2021 a d’ailleurs été une des plus instables au sommet du tennis féminin, avec huit finalistes différentes lors des quatre tournois du Grand Chelem, débouchant notamment sur les victoires surprises de la Tchèque Barbora Krejcikova à Roland-Garros et de la Britannique Emma Raducanu à l’US Open.

Autant de raisons, qui, s’ajoutant à l’incertitude entourant la santé physique et mentale des grandes championnes précitées, rendent imprévisible la saison prochaine.

A moins que Muguruza profite de cet élan retrouvé pour imposer sa domination.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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