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Sète – Un collectif d’habitants s’invite au cabinet du maire et décroche un HLM en moins de 24h

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Collectif inter-quartiers Sète

Il y a une semaine nous vous racontions la terrible histoire de ce sétois amputé des deux jambes et qui n’arrivait pas à obtenir un logement dans une résidence avec ascenseur depuis 2 ans. Cet habitant du quartier de l’Ile de Thau rencontrait des difficultés au 2ème étage de son logement pour faire face à deux sorties hebdomadaires obligatoires afin de suivre des soins liés à son amputation. 

Malgré l’anticipation de ses enfants pour trouver une solution de relogement à la sortie d’une longue période d’hospitalisation et de rééducation qui a duré près de 3 ans. Les demandes sont restées sans réponses de la part de Sète Thau Habitat pour répondre à l’urgence d’un relogement.

Le collectif inter-quartiers s’invite au cabinet du maire avec la famille

Lundi dernier en fin d’après-midi, le collectif inter-quartiers qui a récemment bloqué plusieurs chantiers а l’Ile de Thau pour faire respecter des clauses sociales dans les chantiers d’insertion, se sont invités au cabinet du maire en compagnie de la famille pour demander un relogement immédiat. 

D’après nos information une quinzaine d’habitants des quartiers prioritaires du Centre-Ville et de l’Ile de Thau se sont déplacés à la mairie de Sète.

« Nous avons été contacté par la famille pour leur venir en aide. Nous avons constitué ce collectif pour lutter contre les injustices, c’était notre devoir de leur venir en aide », nous explique les deux co-présidents de ce collectif.

Apres avoir patienté dans les salons du cabinet, l’un des enfants de la famille ainsi que les deux présidents du collectif inter-quartier ont été reçus par le cabinet pour entendre les griefs. À la sortie de cette rencontre « ils nous ont fait la promesse d’une attribution dans les 24h », nous raconte Said Douich et Amine Sahari.

À noter l’intervention de la police municipale venue faire respecter le protocole sanitaire en vigueur dans les lieux publics.

Un appel de la première adjointe le lendemain

C’est par un appel de la première adjointe de la ville de Sète le lendemain de la rencontre au cabinet du maire que la nouvelle est tombée.

Blandine Authier a appelé l’un des fils de ce sétois amputé pour lui annoncer une attribution d’un logement dans une résidence complètement neuve avec ascenseur au boulevard de Verdun à Sète. Un logement adapté à sa situation médicale.

« Franchement j’en reviens pas, après plus de 2 ans de combat la situation se règle en à peine 24h », nous explique l’un de ses fils. « Je remercie bien évidement le collectif inter-quartiers pour son aide. Je suis content qu’une solution ai été trouvée rapidement pour mon père. Le moral n’était pas bon là il va beaucoup mieux ».

Le courrier officiel de l’attribution d’attribution du logement est arrivé dans la boite aux lettres de la famille en fin de semaine dernière.

Cette famille aborde la nouvelle année dans de bonnes conditions et sereinement

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À LIRE AUSSI > Sète – Ile de Thau: Coups de feu et bagarre le soir du réveillon de Noël

9 Commentaires

1 Commentaire

  1. Laura

    28 décembre 2020 at 13 h 37 min

    Bravo a vous , on se rend compte qu’il ya des jeunes avec du coeur , dans les quartier dit sensible , bravo

  2. Anonyme

    28 décembre 2020 at 14 h 24 min

    Ah ben je vais y envoyer mon fils !!! Ça fait juste 2ans 1/2 qu’il attend lui aussi un logement… 😩

  3. BS07

    28 décembre 2020 at 14 h 26 min

    Ah ben je vais y envoyer mon fils !!! Ça fait juste 2 ans 1/2 qu’il attend un logement lui aussi😩…

  4. Un Sétois

    28 décembre 2020 at 14 h 35 min

    Je dit un grand Merci au collectif inter quartier Grace a eus mon fils a trouvé un emploie et suis fier de le voir sortir de la rue… comme se Monsieur qui a trouvé un appart. adapté à sa situation …Merci a vous..le collectif …

  5. NANOU

    28 décembre 2020 at 16 h 03 min

    Quoi c quoi cette histoire CHAPEAU MR .Cela fait 2ans que les H L M NE PREND POUR UN CON j’arrive pas a quitter un f 5 pour un f 2 . MR LE MAIRE je fait quoi j’ai pas de comité faut’il que je manchaine au pouffre

  6. reilles jean claude

    28 décembre 2020 at 16 h 46 min

    BRAVO BRAVO les jeunes,attendre deux ans pour obtenir un re logement suite a une amputation c grave. Je suis heureux pour cette famille et au papa en lui souhaitant le meilleur dans son nouveau logement.En 2018 j’ai était victime d’un gros AVC 5 mois au centre du grau du roi ,9 mois en fauteuil roulant au 3é etage de la traine au 9 j’ai obtenu un re logement toujours a l’ile de thau au rdc au véradier au bout de 4 mois par Hérault habitat,dont je comprend le bonheur de cette famille. l’union fait la force la preuve sans passer a la commission d’attribution en 24 h le re logement a était possible comme quoi a sete tout deviens possible et ça dois encourager pour la suite.

  7. Riri

    29 décembre 2020 at 12 h 32 min

    Bonjour bonjour à tous et à toutes. Oui toutes es possible avec de la bonne volonté. Nous avons des droits et des devoirs en tant que citoyen et ils ont des devoirs et un droit qui leurs sont propres. Merci à l’intervention de l inter quartier. Ils sont nouveaux c’est une nouveauté à Sète. Quand je pense que des personnes a la mairie n’est pas réagit plus tôt ces bien décevants. Je me demande pourquoi sont sont-ils payés hormis a ce critiquer entre eux.

  8. Riri

    29 décembre 2020 at 12 h 36 min

    A l’intention de l inter quartier je souhaiterais vous remercier et être utile ci vous avez besoin d’une personne qui contionne votre état d’esprit je serais ravie de vous rencontré merci d’avance riri

  9. Georges

    2 janvier 2021 at 16 h 12 min

    Cool. Bonne initiative de la part des jeunes.

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d’urbanisme

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Sète : La justice force le maire à dresser un procès-verbal pour infractions d'urbanisme
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La justice a ordonné au maire de Sète de dresser un procès-verbal pour des infractions d’urbanisme, malgré le refus initial du maire. Ce jugement intervient après la plainte d’un voisin inquiet des travaux effectués par ses voisins, propriétaires de la parcelle adjacente.

L’affaire débute le 17 décembre 2020, lorsque François Commeinhes*, maire de Sète, délivre un permis de construire pour une maison situé au 316 chemin du Rouquier. Par la suite, un voisin constate des infractions aux lois d’urbanisme et demande à la commune de dresser des procès-verbaux. Ces derniers sont rédigés les 30 août et 31 décembre 2021 par un agent assermenté, confirmant la non-conformité des fondations au permis de construire.

Le 2 août 2022, le voisin remarque la reprise des travaux et sollicite de nouveau la commune pour dresser un procès-verbal et prendre un arrêté interruptif de travaux. François Commeinhes* reste silencieux. Face au mutisme du maire de Sète, le voisin saisit le tribunal administratif de Montpellier en novembre 2022 pour contraindre le maire à agir et dresser le procès-verbal pour infractions d’urbanisme.

Le plaignant argue que les travaux en cours ne respectent pas le permis de construire initial. Il pointe notamment une excavation non déclarée, réalisée en limite de propriété, susceptible de causer des risques pour la sécurité publique et contrevenant aux règlements du plan local d’urbanisme. En effet, ces travaux enfreignent plusieurs dispositions : l’article R. 462-1 du code de l’urbanisme, l’article 7.4 « Espaces verts à protéger » du règlement du plan local d’urbanisme, et l’article R. 421-23 du code de l’urbanisme. De plus, l’excavation présente une profondeur supérieure à 1,20 m en violation de l’article 11 du règlement de la zone UD du plan local d’urbanisme et, réalisée à la limite de la parcelle voisine, elle rend cette dernière instable, présentant un risque pour la sécurité publique en violation de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme. Ces travaux constituent donc une grave infraction aux dispositions des articles L. 480-4 et L. 610-1 du code de l’urbanisme, que le maire était tenu de constater.

Le tribunal, après avoir examiné les pièces du dossier et entendu les arguments des parties, conclut le 4 juillet 2024 dernier que la demande du voisin est fondée. Le juge rappelle que, selon le code de l’urbanisme, le maire était tenu de dresser un procès-verbal lorsque les infractions sont constatées.

Ainsi, la décision implicite de refus du maire est annulée. Le tribunal ordonne au maire de Sète de dresser le procès-verbal demandé par le voisin et de le transmettre au procureur de la République dans un délai de deux mois à compter de la notification du jugement. En revanche, l’injonction de prendre un arrêté interruptif de travaux n’a pas été retenue, car les travaux autorisés par les permis de construire délivrés sont terminés à la date du jugement.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des infractions d’urbanisme par la commune de Sète. Pourquoi le maire a-t-il refusé de dresser un procès-verbal malgré les preuves fournies ? En ne respectant pas ses obligations légales, le maire a manqué à son devoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité et la conformité des constructions. De plus, le non-respect des espaces verts protégés qui se trouve sur le mont Saint-Clair est particulièrement préoccupant, car ces zones sont essentielles à la préservation de l’environnement urbain. Cette situation soulève également des interrogations sur les bénéficiaires de ce laxisme, qui pourrait être considéré comme un passe-droit au profit des propriétaires des travaux illégaux.

Les regards sont désormais tournés vers la suite de cette affaire, alors que la commune de Sète doit maintenant se conformer aux injonctions du tribunal. François Commeinhes*, continue d’interpréter les lois d’urbanisme de manière très particulière. Les sétois doivent continuer de rester vigilants quant aux permis de construire accordés, en attendant que cette gestion cauchemardesque prenne fin dans les prochains mois.

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*François Commeinhes a été condamné à cinq d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire. Il reste actuellement en place uniquement grâce à son appel devant la cour de cassation qui repousse l’échéance et qui devrait intervenir en Octobre-Novembre 2024

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Aurélien Lopez-Liguori (RN) réélu dès le premier tour dans la 7ème circonscription de l’Hérault
©Aurélien Lopez-Liguori

Aurélien Lopez-Liguori, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, en étant réélu dès le premier tour. Avec 51,66 % des voix exprimées, il confirme la montée en puissance de son parti dans cette circonscription.

Aurélien LOPEZ-LIGUORI, candidat du Rassemblement National, a remporté une victoire écrasante dans la 7ème circonscription de l’Hérault, étant réélu dès le premier tour avec 37 495 voix, soit 33,94 % des inscrits et 51,66 % des voix exprimées. En 2022, il avait obtenu 16 079 voix (21,75 %). En prenant en compte la participation de cette année (67,84 % contre 48,55 % en 2022), il est clair qu’il a considérablement augmenté son nombre de voix, ce qui montre une forte progression en termes de soutien électoral.

Gabriel BLASCO, représentant le Nouveau Front Populaire, arrive en seconde position avec 18 415 voix, représentant 16,67 % des inscrits et 25,37 % des voix exprimées. En 2022, il avait récolté 11 278 voix (21,75 %). Avec l’augmentation de la participation, il a également gagné des voix, mais son pourcentage de soutien relatif a diminué.

Jocelyne GIZARDIN, candidate macroniste de dernière minute, a obtenu 15 618 voix, soit 14,14 % des inscrits et 21,52 % des voix exprimées. Daniel PILAUDEAU, se place en dernière position avec 1 047 voix, soit 0,95 % des inscrits et 1,44 % des voix exprimées.

Le taux de participation dans la 7ème circonscription de l’Hérault a été de 67,84 %, avec 74 933 votants sur 110 462 inscrits. Les votes blancs représentent 1,34 % des inscrits, et les votes nuls 0,79 %.

Aurélien Lopez-Liguori a su capter une majorité absolue des suffrages exprimés, ce qui lui permet de s’imposer sans passer par un second tour. Cette performance électorale souligne une dynamique favorable au Rassemblement National sur cette circonscription.

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