Après avoir transformé Sète en une ville saturée de béton et de projets immobiliers, François Commeinhes s’affiche sur Instagram dans un cadre idyllique au Maroc. Entre palmiers et paysages naturels, le maire dévoile une facette qui contraste avec la réalité imposée à ses administrés.
Il est où le bonheur ? Certainement pas à Sète, si l’on en croit les escapades exotiques de François Commeinhes, maire affairiste de la « Venise du Languedoc », qui a passé ses vacances de fin d’année… au Maroc. Après avoir transformé sa ville en un entrelacs de béton et de grues, l’édile dévoile une facette insoupçonnée de sa personnalité sur Instagram, celle d’un amateur de nature, de grands espaces et de vues dégagées. Une ironie qui n’échappe à personne.
Sur ses clichés de vacances, François Commeinhes apparaît détendu, presque hors du temps, au milieu de paysages idylliques. Palmiers, sable doré, couchers de soleil sur une mer scintillante, et même quelques animaux paisibles en arrière-plan. Un cadre à des années-lumière des chantiers permanents, des parkings à étages et des barres d’immeubles qui dominent désormais l’horizon sétois.
Car, à Sète, les espaces respirables se font rares. La ville est saturée, son identité d’antan noyée sous des tonnes de béton et des projets immobiliers controversés. Le contraste entre la vie « rêvée » du maire affairiste condamné et le quotidien des sétois est saisissant. Ceux qui subissent les nuisances d’une densification urbaine effrénée pourraient percevoir ces images comme une provocation, voire une insulte. Ils pourraient même se demander pourquoi François Commeinhes n’a pas choisi d’imprégner Sète de cette nature et de ces grands espaces qu’il considère comme étant « le bonheur ».
Mais ces publications sur Instagram n’ont rien d’un hasard. François Commeinhes, habituellement discret sur sa vie privée, sortirait-il soudain de sa réserve pour détourner l’attention ? Faut-il y voir un signe d’une pression croissante, alors qu’il attend la décision de la Cour de Cassation pour tenter d’échapper à une inéligibilité ? Même la douce mélodie de Christophe Maé, choisie pour accompagner ses vidéos, semble refléter une certaine mélancolie. Le maire bétonneur commencerait-il à mesurer l’étendue des dégâts, non seulement pour sa ville, mais aussi pour sa carrière politique ?
En attendant, une pensée pour les habitants de Sète, qui n’auront pas, eux, le luxe de s’évader dans un havre de paix pour échapper au chaos urbain qui se profile. Une pensée, aussi, pour les générations futures, condamnées à hériter de barres de béton, de dettes colossales et des souvenirs d’une ville qui, autrefois, respirait. François Commeinhes, quant à lui, continuera de profiter, quoi qu’il advienne, de vastes paysages et de la nature, loin des tracas de ceux qu’il administre.
Et si, finalement, le vrai luxe, ce n’était pas la nature, mais le pouvoir de choisir où l’on vit ? Une question qui restera, comme les grues à Sète, suspendue au-dessus de nos têtes.
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Anonyme
11 janvier 2025 at 9 h 41 min
De chez moi je pouvais apercevoir la mer et le port. Je ne vois plus que des barres d’immeubles hideux.
Combis
11 janvier 2025 at 15 h 02 min
C’est pareil au cap d’agde mais le maire a été viré. Faites pareil,les crapules dehors.
Laurent AERDEN
12 janvier 2025 at 8 h 55 min
Mais qu’est ce qu’il leur faut de plus aux électeurs de cet énergumène pour qu’ils se rendent compte qu’il est urgent de le mettre hors état de nuire davantage à notre ville. Contrairement à sa piscine à Marrakech don’t il à évoqué avec grande émotion le débordement(sic) lors du tremblement de terre, lui il est totalement hors sol…
Stanislas konopnicki
13 janvier 2025 at 12 h 18 min
Faramaz
C’est pas vraiment un nom sétois !!!!
Le mien non plus mais j’y suis né il y’a 68 ans.
J’ai donc pu me rendre compte de l’évolution de la ville tout au long de ces années…..
Les « vrais sétois » qui ne réalisent pas la dégradation de notre ville sont aveuglés par le bling- bling : grands travaux inutiles, baraquais, feu d’artifices, tournages et sommum , RB’nB !!!!!
Anonyme
21 janvier 2025 at 12 h 33 min
la maison de la mer du Cap d agde qui est la verrue de l avant port à bien rapporte à Gilou
Faramaz
12 janvier 2025 at 11 h 08 min
Et alors, il est maire de Sete,et interdit de vacances ?, complètement de gauche l’article et uniquement contre le maire de Sete,mais je doute de votre honnêteté pour laisser mon commentaire. Pour info je connais plusieurs personnes de banc public, des retraités parisiens et d’autres, mais aucun vrai Setois parmis eux !!
Delfau
16 mars 2025 at 11 h 48 min
Un vrai setois est un setois qui habite Sete sans discontinuité depuis avant 1650 ?