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Négociations USA-Iran : nouveau round diplomatique à Oman ce samedi

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Les discussions sur le programme nucléaire iranien se poursuivent, avec en toile de fond des appels à l’Europe pour un rôle plus actif.

Un nouvel épisode des pourparlers entre les États-Unis et l’Iran se tiendra ce samedi à Oman, marquant la troisième rencontre entre les deux parties depuis le mois d’avril. Cette session, qualifiée de « technique » par les autorités américaines, vise à avancer sur les questions liées au programme nucléaire iranien, un dossier sensible où Washington privilégie encore la voie diplomatique, sans exclure d’autres options.

La délégation américaine sera conduite par un haut responsable du département d’État, avec la présence notable de l’émissaire spécial du président américain, déjà impliqué dans les précédentes discussions à Rome et Mascate. Les deux camps ont exprimé un optimisme mesuré après leur dernière rencontre, bien qu’aucune avancée concrète n’ait été dévoilée.

Dans le même temps, Téhéran multiplie les initiatives diplomatiques. Le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé sa volonté de rencontrer ses homologues français, allemand et britannique, les trois pays européens signataires de l’accord de 2015. Il a souligné l’importance d’une coopération élargie, allant au-delà du seul dossier nucléaire. L’Iran critique cependant le niveau actuel des relations avec ces capitales, jugé insuffisant.

La situation reste tendue sur le fond : l’Iran a accru son enrichissement d’uranium à 60 %, un seuil bien supérieur aux limites fixées par l’accord originel, bien qu’encore en deçà du seuil militaire. Les avertissements de l’AIEA sur les risques de prolifération ajoutent à l’urgence des discussions.

Les Européens, sous pression pour réactiver des sanctions onusiennes via le mécanisme du « snapback », observent prudemment les annonces iraniennes. Paris a indiqué suivre la situation de près, tandis que Berlin et Londres n’ont pas encore réagi officiellement.

Alors que les négociations se poursuivent, les déclarations israéliennes rappellent les enjeux régionaux. Le Premier ministre israélien a récemment qualifié la menace nucléaire iranienne de « danger pour l’humanité », illustrant les tensions persistantes autour de ce dossier.

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