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Culture

Sean Penn et sa fille Dylan applaudis à Cannes pour « Flag Day »

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Happy end pour Sean Penn : la projection de son dernier film, « Flag Day », où il joue aux côtés de sa propre fille Dylan, a été applaudie pendant plusieurs minutes en projection de gala à Cannes, tournant la page d’un échec cuisant essuyé cinq ans plus tôt sur la Croisette.

La star américaine, 60 ans, assistait à la projection de ce film, en lice pour la Palme d’Or, dont le tournage fut une affaire de famille : sa fille, présente à ses côtés à Cannes, son fils également, Hopper Jack Penn, et lui même dans le rôle principal, ce qui est la première fois dans l’un de ses films.

« On a fait confiance au scénario, avec une histoire qui pouvait nous surprendre et qui on l’espère aussi surprendra le public », avait déclaré Sean Penn à son arrivée sur le tapis rouge, avant la projection.

D’une facture classique, voire conventionnelle, mais interprété avec justesse, le film est tiré d’une histoire vraie, celle d’un père, John Vogel (Sean Penn), qui vit de petits larcins et n’a pas réussi à s’occuper de l’éducation de ses enfants.

Touchant, parfois pathétique, il s’escrime à vouloir maintenir les apparences d’une vie réussie devant ses enfants, mais est fatalement rattrapé par son passé, comme ces créanciers qui viennent le menacer devant sa fille. Cette dernière (Dylan Penn), va tenter de se construire malgré tout, et tout faire pour retisser la relation avec son père.

Le film se déroule des années 1970 aux années 1990, et l’acteur légendaire, qui a tourné aussi bien avec Clint Eastwood (« Mystic River » qui lui vaut un Oscar), Terrence Malick (« La ligne rouge ») ou Gus Van Sant (« Harvey Milk », deuxième statuette), a été rajeuni numériquement pour la moitié des scènes.

Sean Penn entretient une longue histoire avec le festival: présent pour la première fois en compétition il y a un quart de siècle, comme interprète, avec « She’s so lovely » de Nick Cassavetes, il s’agit de sa troisième participation à la course à la Palme d’Or en tant que réalisateur.

Deneuve de retour

Sa précédente tentative s’était soldée par un échec cuisant, avec « The Last Face », il y a cinq ans. Rires, malaise lors de la projection de presse et critiques assassines sur le mélange des genres… Le réalisateur avait ce jour-là lui-même reconnu s’être « pris une raclée à Cannes ».

L’enfant de la balle, né en Californie et qui a su rencontrer le succès critique et public avec un film comme « Into the Wild », quête initiatique et solidaire dans les grands espaces, n’est pas la seule star à avoir brillé sur le tapis rouge en ce cinquième jour du Festival de Cannes.

L’a précédé sur les marches une autre légende du cinéma, Catherine Deneuve, 77 ans, qui fait son retour un an et demi après un accident vasculaire et cinquante-sept ans après son baptême cannois pour « Les Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy (1964), qui avait obtenu la Palme d’or. « Je suis contente que Cannes et le cinéma aient pu reprendre comme avant, c’est vraiment émouvant pour moi », a-t-elle lancé.

Habituée du Festival – sa dernière apparition remonte à 2019 lorsqu’elle a remis la Palme d’or au Sud-Coréen Bong Joon-ho pour son film « Parasite » – l’iconique actrice française aux 140 films est à l’affiche du film d’Emmanuelle Bercot « De son vivant », hors compétition.

Le Covid-19 s’est également rappelé aux festivaliers samedi : l’actrice Léa Seydoux l’une des stars de cette compétition (elle est dans trois films, dont celui très attendu de Wes Anderson), pourrait ne pas venir à Cannes après avoir été testée positive.

« Il n’y a pas de cluster cannois », a en outre tenu à préciser le délégué général du Festival Thierry Frémaux, voulant faire taire des « rumeurs » à ce sujet. « Hier, on a fait plus de 3.000 tests et zéro cas positif ». Après la diffusion jeudi sur les réseaux sociaux de photos montrant des spectateurs ne portant pas de masque, il avait déjà rappelé les festivaliers à l’ordre, et un message enregistré est désormais également diffusé à chaque début de projection.

Culture

Culture : le secteur de l’édition demande d’interdire la pub télé pour les livres

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Culture : le secteur de l'édition demande d'interdire la pub télé pour les livres

Le Syndicat national de l’édition demande l’abrogation d’un décret autorisant la publicité télévisée pour les livres, craignant un impact négatif sur la création littéraire.

Le Syndicat national de l’édition (SNE) a lancé un appel au gouvernement mercredi pour interdire la publicité télévisée pour les livres, arguant qu’une telle mesure pourrait entraîner « un appauvrissement de la création littéraire ».

Cette prise de position fait suite à un décret du 5 avril qui autorise la publicité télévisée pour les livres à titre expérimental pendant deux ans. Le SNE, inquiet des conséquences potentielles de cette décision, demande fermement son abrogation.

Le décret en question suscite des préoccupations au sein de l’industrie de l’édition, notamment quant à la fragilisation du secteur et à l’éventuelle réduction de la diversité littéraire. Le ministère de la Culture avait ouvert une consultation publique sur cette mesure en janvier et février, mais les résultats de cette consultation n’ont pas été rendus publics avant la publication du décret au Journal officiel, ce qui a pris de court de nombreux acteurs du secteur.

Le SNE a exprimé son désaccord lors de cette consultation, soulignant la nécessité de maintenir l’équilibre dans une industrie caractérisée par sa grande diversité. Il déplore également le manque d’encadrement précis et d’engagement en faveur de la promotion du livre et de la lecture à la télévision dans le cadre de cette expérimentation.

Jusqu’à présent, une seule maison d’édition, les éditions XO, a diffusé un spot télévisé, affirmant avoir toujours milité en faveur de cette forme de publicité.

Cette opposition à la publicité télévisée pour les livres n’est pas seulement portée par les éditeurs, mais également par l’organisation des libraires, le Syndicat de la librairie française, qui s’aligne sur la position du SNE. « Avec l’ensemble de la filière, nous avons toujours été fermement opposés à la publicité télévisée pour les livres. Et nous l’avons réaffirmé lors de la consultation publique », a déclaré Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française.

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Emmanuel Macron soutient la participation d’Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

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Emmanuel Macron soutient la participation d'Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

Le Président de la République estime que la chanteuse a « tout à fait sa place » lors de la cérémonie olympique.

Lors de l’inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024, affirmant qu’elle avait « tout à fait sa place ».

Face à la presse, le président de la République a déclaré que la présence d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux serait « une bonne chose si elle en fait partie avec d’autres », soulignant que l’artiste « parle à bon nombre de nos compatriotes ».

Cependant, Emmanuel Macron a rappelé que la décision finale revenait à la direction artistique, dirigée par Monsieur Thomas Joly, responsable des cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Cette prise de position intervient après plusieurs semaines de polémique autour d’une possible participation d’Aya Nakamura, la chanteuse franco-malienne étant la cible de critiques de la part de la droite et de l’extrême droite.

Toutefois, la situation semble évoluer favorablement pour l’artiste, puisque les belles-sœurs et héritières d’Édith Piaf ont exprimé leur soutien à l’idée qu’Aya Nakamura interprète une chanson de la Môme lors des JO de Paris, après avoir été sollicitées pour l’utilisation de « L’Hymne à l’amour » lors d’une cérémonie.

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

Oliver Stone, le renommé réalisateur américain, a annoncé la finalisation de son nouveau documentaire portant sur l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Le célèbre cinéaste Oliver Stone a révélé avoir terminé le tournage d’un documentaire sur le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, qui explore son incarcération entre 2018 et 2019 ainsi que son retour au pouvoir.

Dans une déclaration à Paris, Stone a expliqué que le documentaire traiterait des poursuites judiciaires contre Lula, ainsi que de son emprisonnement pour corruption, un événement qui, selon le cinéaste, n’est pas rare dans certains pays.

Bien que aucune date de sortie n’ait été annoncée, le film devrait être présenté dans des festivals de cinéma, comme Cannes, où Stone est un habitué.

Oliver Stone, qui a déjà réalisé plusieurs films et documentaires sur l’Amérique latine, dont certains ont été controversés, comme ceux sur Fidel Castro et Hugo Chavez, voit en Lula, Chavez et Castro des « humanistes » qui ont travaillé pour le bien de leur pays malgré les poursuites politiques à leur encontre.

Interrogé sur les similitudes entre les trois dirigeants, Stone les décrit comme des originaux qui ont cherché à servir leur pays du mieux qu’ils pouvaient.

Le cinéaste, connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit, refuse de se conformer à la politique américaine traditionnelle et a déjà été qualifié de complotiste. Malgré ses trois Oscars et sa réputation bien établie, Stone admet que le retour aux longs métrages pourrait être difficile pour lui.

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