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Retrouver ses copains et porter le masque: une rentrée scolaire sous le signe du Covid

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La joie de retrouver ses copains, avec parfois la contrainte du masque: près de 12,3 millions d’élèves font leur rentrée, jeudi, cette fois sous la menace du variant Delta qui suscite de nombreuses interrogations chez les parents et enseignants.

Bachir, qui entre en CM1 dans une école primaire et a « trop hâte de retrouver les copains ». « C’est pas très cool de devoir remettre le masque mais si au moins on peut l’enlever en récréation, c’est déjà ça », se contente le garçon de 9 ans.

Pour cette rentrée, le ministère a retenu le protocole sanitaire de « niveau 2 » (sur 4) qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle.

« Comme l’année dernière, on va devoir vivre encore avec le virus, porter le masque, respecter les gestes barrières », a précisé dans une vidéo destinée aux élèves, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, qui visitait une école à Marseille jeudi, avec le président Emmanuel Macron.

A Marseille, le président a écouté les doléances des enseignants et parents d’élève d’une école du 13e arrondissement, où le taux de pauvreté atteint 28% et qui effectue sa dernière rentrée avant sa destruction.

Un peu plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a assuré sur Franceinfo que le gouvernement « va tout faire pour que cette année se déroule dans les meilleures conditions possibles avec évidemment une situation sanitaire qui reste un point de vigilance ».

« Pas simple »

Un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraînera une fermeture, comme en juin.

« Je n’ai pas vraiment de solution (en cas de fermeture), l’année dernière on avait le droit au chômage partiel, cette année je ne sais pas. On se débrouillera au cas par cas », explique Anne Aubriat, dont la fille Flavie Chaumont, 9 ans, rentre en CM1.

En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts qui ne sont pas vaccinés devront s’isoler une semaine. Un défi aussi pour les enseignants.

« On se doute que ce ne sera pas simple », commente Françoise Cahen, professeure de français dans un lycée. « Il faudra faire preuve d’esprit d’adaptation, mais c’est quelque chose qu’on sait mieux faire après ces deux années. »

Nouveauté en cette rentrée: collèges et lycées vont contribuer à la campagne de vaccination, ouverte seulement aux plus de 12 ans. Le gouvernement prévoit d’envoyer des « équipes mobiles » dans certains établissements et d’acheminer des groupes d’élèves volontaires vers les centres de vaccination.

« Mon enfant entre en CE1, il n’est donc pas concerné par la vaccination mais je crains qu’on y vienne prochainement et je ne sais pas comment nous ferions car je suis totalement opposée à la vaccination des enfants », confie une maman, qui a souhaité rester anonyme.

Flora Michelangeli, 18 ans, en terminale au lycée professionnel, qui a déjà reçu sa première dose pour éviter le distanciel raconte que « la dernière fois, (elle) n’arrivai(t) pas à travailler à cause du fait d’être chez (elle) ».

Environ 60% des adolescents et 89% des enseignants sont vaccinés en France, selon Jean-Michel Blanquer.

Le vaccin, « clé » de la rentrée

« La question de l’avancée de la vaccination est la clé de cette rentrée dans le secondaire », estime Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. « Mais la vaccination ne protège pas complètement, dit-elle. On sait que le virus va circuler. La question est de savoir dans quelles proportions et dans quelle mesure (le fait) d’avoir des élèves vaccinés va jouer. »

« Il est possible qu’il y ait une augmentation des contaminations », a averti M. Blanquer, ce qui pourrait entraîner un durcissement du protocole sanitaire dans les écoles, à échelle locale ou nationale.

Déjà, aux Antilles et dans les zones rouges de Guyane, la rentrée a été reportée du 2 au 13 septembre en raison de la situation sanitaire « grave » qui y sévit.

Les interrogations ne portent pas uniquement sur la situation sanitaire: « on se demande dans quel état pédagogique on va retrouver les élèves », souligne Sophie Vénétitay, du Snes-FSU.

« Cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation, dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages », estime dans un communiqué une intersyndicale CGT, FSU, FO et Sud. Ces syndicats appellent à la grève le 23 septembre pour demander plus de moyens pour l’école.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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