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France

Présidentielle: Zemmour compte ses troupes pour son premier meeting de campagne

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Après son annonce de candidature critiquée, Eric Zemmour entend faire une démonstration de force lors de son premier meeting de campagne présidentielle dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis), dans une journée « à risque » selon la police, avec des anti-Zemmour mobilisés.

Le candidat d’extrême droite réunit dans l’après-midi ses troupes au Parc des expositions, derrière son nouveau slogan « Impossible n’est pas français », expression attribuée à Napoléon.

« C’est une des plus grandes salles de meeting depuis quelques années », « c’est absolument dingue », insiste le porte-parole Antoine Diers, qui se dit « très heureux » si son candidat rassemble plus de 10.000 personnes.

Le directeur des événements de M. Zemmour, Olivier Ubéda, assure avoir recensé 19.000 inscrits. Plus de 400 journalistes sont accrédités.

Le polémiste a calqué son calendrier sur le congrès des LR, qui ont choisi samedi leur championne Valérie Pécresse, au profil plus modéré que son rival Eric Ciotti.

Comme Marine Le Pen, sa concurrente à l’extrême droite, Eric Zemmour a invité les déçus parmi les électeurs LR à le rejoindre, dans une lettre ouverte où il leur atteste: « Nous sommes si proches et avons tant en commun ».

L’ex-conseillère régionale RN Agnès Marion sera du meeting dimanche et pourrait se voir confier des responsabilités dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle « espère » un discours autour « du grand déclassement » et du « grand remplacement », cette théorie complotiste régulièrement revendiquée par Eric Zemmour du remplacement des populations européennes par des immigrés non européens.

Faire « taire » Zemmour

Initialement prévu au Zénith, à la Villette, le meeting a finalement été délocalisé à Villepinte, à une vingtaine de kilomètres. L’équipe d’Eric Zemmour l’explique par « l’engouement populaire » mais admet aussi des raisons de sécurité, alors qu’une manifestation est prévue dans Paris.

Une cinquantaine d’organisations syndicales, partis et associations ont appelé à manifester de Barbès à la Villette pour faire « taire » Eric Zemmour.

De source policière, la manifestation et le meeting au Parc des expositions sont considérés « à risque ». La police attend quelques milliers de personnes dans la capitale et une centaine de militants de l’ultra-gauche à Villepinte, où elle craint des affrontements avec des militants pro-Zemmour pour tenter d’empêcher la tenue du meeting.

Le président PS de la Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel avait lancé de son côté une pétition pour faire annuler le meeting par les propriétaires du lieu, le groupe Viparis, en l’interpellant sur sa « charte de la diversité » qu’il juge « incompatible » avec l’accueil de l’ancien éditorialiste. La démarche a scandalisé le camp Zemmour.

Durant le meeting seront dévoilés le nom du parti, avec adhésion payante, ainsi que la « scénographie » du candidat qui l’accompagnera tout au long de sa campagne.

Il permettra de mesurer les ralliements, alors que l’organisation est critiquée en interne pour sa fragilité et que des militants plus radicaux ont intégré l’organisation de la campagne.

Le financier Charles Gave a retiré son soutien, après avoir prêté 300.000 euros, et le souverainiste Philippe de Villiers ne sera pas présent dimanche.

Identitaires

Pour le nouveau parti, l’ancien mégrétiste et proche des identitaires Grégoire Tingaud sera chargé de coordonner les référents régionaux, parmi lesquels l’ancien cadre du Bloc identitaire Philippe Milliau, actuel président de TV Libertés, qui s’occupera notamment de la Bretagne.

L’ancien député conservateur Jean-Frédéric Poisson, du petit parti « VIA la voix du peuple » (ex-Parti chrétien-démocrate), a annoncé vendredi qu’il renonçait à sa candidature pour se ranger derrière celle d’Eric Zemmour, qu’il ira applaudir à Villepinte avant de s’occuper des législatives.

Le général Bertrand de la Chesnais, ancienne tête de liste pour le RN aux municipales de 2020 à Carpentras (Vaucluse), qui planche déjà sur les questions de défense pour le candidat, pourrait être nommé directeur de campagne.

Le maire de Béziers Robert Ménard, soutien de Marine Le Pen (RN) et ami d’Eric Zemmour, a dit espérer dimanche des « propositions ». Il avait jugé son annonce de candidature d’une « noirceur apocalyptique », comme l’ensemble de la classe politique.

Outre sa tonalité, la vidéo d’Eric Zemmour avait été critiquée pour son amateurisme avec l’utilisation d’images sans avoir les droits. Le candidat était ensuite apparu tendu au 20h de TF1, puis s’était emporté contre le présentateur Gilles Bouleau, avec des propos insultants en sortie du plateau.

« Il y a une mue à faire. Il n’apparaissait pas ultra rodé, mais du coup on voit que ce n’est pas un politicien au sens de politicard. Ce sera intéressant de voir les sondages dans une semaine », relativise l’ex-RN Agnès Marion.

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Faits Divers

Attaque au couteau à Annecy : Macron dénonce « une attaque d’une lâcheté absolue »

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Attaque au couteau à Annecy : Macron dénonce "une attaque d'une lâcheté absolue"

« La Nation est sous le choc. » Quelques heures après l’attaque au couteau à Annecy qui a fait au moins 5 blessés dont 4 enfants en bas âge, Emmanuel Macron a dénoncé « une attaque d’une lâcheté absolue », dans un message publié sur Twitter.

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont annoncé qu’ils se rendaient sur place. A l’Assemblée, les députés ont observé une minute de silence en hommage aux victimes.

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France

Fonds Marianne : le préfet Christian Gravel démissionne après un rapport accablant

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Selon un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA), Christian Gravel aurait réservé « un traitement privilégié » à l’une des associations bénéficiaires de ce fonds de lutte contre le séparatisme.

Le préfet Christian Gravel, responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), a présenté sa démission ce mardi 6 juin. Le préfet responsable du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) gérant le controversé Fonds Marianne de lutte contre le séparatisme, a « souhaité remettre sa démission, qui a été acceptée », a affirmé le ministère de l’Intérieur ce mardi 6 juin dans un communiqué.

Cette décision fait suite à la publication d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) visant la subvention versée à l’une des associations bénéficiaires du fonds. La synthèse de ce rapport, transmis par la place Beauvau, dénonce « un traitement privilégié » réservé par le préfet Gravel à cette association.

« Le secrétariat général du CIPDR n’a pas accompli les diligences nécessaires au bon suivi de l’exécution de la subvention versée à l’USEPPM », la principale association bénéficiaire du fonds, dénonce le rapport de l’IGA publié par la place Beauvau.

« Ce manquement est, pour partie, imputable à l’association, qui n’a pas transmis dans les délais la documentation exigée par la convention. Il procède également de défaillances dans l’organisation du service, d’un défaut de vigilance et d’un traitement privilégié réservé à cette association », ajoute-t-il.

Un autre rapport remis fin juin

Initialement doté de 2,5 millions d’euros, le fonds Marianne lancé le 20 avril 2021 par Marlène Schiappa après le choc causé par l’assassinat du professeur Samuel Paty, visait à financer des associations portant des discours de promotion des valeurs de la République pour apporter, notamment sur les réseaux sociaux, la contradiction à l’islam radical.

Le rapport souligne également que « l’appel à projet » du CIPDR pour sélectionner les initiatives « n’a été ni transparent ni équitable ». Il regrette encore que « l’utilisation faite de la subvention reçue par l’USEPPM (qui devait initialement recevoir environ 355,00 euros, ndlr) n’a pas été conforme aux objectifs fixés dans la convention » entre elle et le CIPDR. Et qu’« une partie de la subvention n’a pas été dépensée conformément à la convention ». La mission « préconise » que « le CIPDR demande à l’USEPPM le remboursement de près de la moitié de la subvention versée ».

La totalité des recommandations de l’IGA « seront mises en œuvre », indique Beauvau. Selon le ministère, un autre rapport de l’IGA sur l’ensemble des 17 associations bénéficiaires du fonds sera remis fin juin.

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Économie

Notation de la France : S&P maintient la note de Paris à AA

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Après la dégradation de la note de la France par Fitch fin avril, l’agence de notation S&P Global se prononçait à son tour ce vendredi sur la capacité du pays à rembourser sa dette.

Après l’abaissement de sa note par Fitch le mois dernier, la France passait à nouveau au tableau face aux agences de notation ce vendredi 2 juin. Avec au programme le verdict rendu par S&P Global, dont le monde économique se demandait si elle sanctionnerait à son tour le gouvernement pour sa gestion des finances et la récente crise sociale.

En l’occurrence, Standard and Poor’s, qui est l’une des principales agences de notation au monde avec Fitch et Moody’s, devait se prononcer sur la capacité de la France à rembourser sa dette, et donc à confirmer (ou non) le sérieux budgétaire vanté par le gouvernement.

Et force est de constater que les arguments du gouvernement ont finalement porté leurs fruits. S&P Global a finalement maintenu sa note, à « AA », invoquant les réductions prévues des déficits et la réforme récente des retraites par le gouvernement d’Emmanuel Macron.

La note AA figure parmi les plus hautes catégories de notation, signifiant une forte capacité à pouvoir rembourser ses dettes. En Europe, l’Allemagne et les Pays-Bas sont parmi les pays les mieux notés, avec le niveau « AAA », que la France a perdu en 2012.

« Fragmentation politique »

La stabilité de la note « est principalement due à la révision de la stratégie de consolidation budgétaire du gouvernement », écrit l’agence de notation, en citant comme faits positifs, outre la réforme des retraites, la fin programmée des aides énergétiques à la faveur de la baisse des prix des hydrocarbures.

« Je prends acte de la décision de l’agence Standard & Poor’s de laisser inchangée la notation de la dette française », a réagi le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, auprès du Journal du dimanche. « C’est un signal positif. Notre stratégie en matière de finances publiques est claire. Elle est ambitieuse. Et elle est crédible. »

L’agence a cependant maintenu sa perspective « négative », laissant planer le spectre d’une future baisse en cas de dérapage.

S&P prévient des « risques » relatifs à l’exécution des objectifs budgétaires gouvernementaux : « Ils incluent l’absence de majorité absolue au Parlement français depuis la mi-2022, qui pourrait compliquer la mise en œuvre des politiques, ainsi que des incertitudes au sein des économies mondiales et européennes, et des conditions de financement plus tendues ».

À l’avenir, l’agence souligne que « la fragmentation politique ajoute de l’incertitude sur la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques favorables à la croissance économique et au rééquilibrage budgétaire ».

Après avoir atteint 4,7 % en 2022, le déficit public français devrait légèrement remonter cette année à 4,9 % avant de refluer progressivement à partir de 2024, anticipe le gouvernement dans son programme de stabilité publié ces dernières semaines, qui table sur un retour dans les clous budgétaires européens, soit sous les 3 %, en 2027.

Un premier coup porté par Fitch

Fin avril, Moody’s avait souligné dans un commentaire le « faible mandat » dont disposait désormais le gouvernement pour mener sa politique, sans pour autant réviser la note. De son côté, Fitch avait abaissé la note de la France, évoquant des « déficits budgétaires importants et des progrès modestes » concernant le remboursement de ceux-ci.

L’agence avait également pris en compte la réforme des retraites en cours en France, et en l’occurrence « l’impasse » politique à laquelle le gouvernement doit faire face. Parmi les autres critères retenus, on peut néanmoins noter le dynamisme démographique du pays par rapport, notamment, à ses voisins européens, l’épargne ou encore la stabilité des institutions, notamment au regard du poids de la France au sein de la zone euro.

Reste néanmoins à savoir si les agences de notation auront un impact sur la manière dont la France est vue par les marchés. Et donc sur les répercussions économiques réelles du signal politique envoyé par S&P.

Avant la publication de la note de S&P, le ministère de l’Économie et des Finances s’était refusé à tout commentaire auprès de l’AFP. Mercredi, Bruno Le Maire avait seulement confirmé avoir rencontré l’agence américaine afin de présenter les « arguments » français, qu’il estime « convaincants ». « Nous serons intraitables sur le rétablissement de nos finances publiques, sur la réduction des déficits et sur l’accélération de la réduction de la dette publique », s’était engagé le ministre sur France Inter, qualifiant les résultats économiques français de « solides ».

« Quelle que soit la décision de S&P, cela ne change rien à notre détermination à tenir nos objectifs de finances publiques », avait pour sa part déclaré jeudi la Première ministre Élisabeth Borne au cours d’un déplacement à Laval.

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