L’événement marqué par une parade maritime spectaculaire et l’allumage du chaudron par la star du rap Jul, mais aussi par des manifestations et des sifflets contre Emmanuel Macron.

La flamme olympique a illuminé le Vieux-Port de Marseille lors d’une cérémonie somptueuse, marquant ainsi son arrivée en France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. L’événement, précédé d’une parade maritime grandiose, a été célébré avec faste, mais n’a pas manqué de susciter des réactions mitigées.

Le mythique trois-mâts Belem a été le vaisseau porteur de la flamme, qui a été accueilli par une foule enthousiaste sous un magnifique arc-en-ciel. La descente de la flamme, entre les mains du champion olympique de natation Florent Manaudou, a été un moment empreint d’émotion, symbolisant le lien entre la tradition maritime de la ville et l’esprit olympique.

La flamme a ensuite été transmise à la championne paralympique Nantenin Keita, soulignant ainsi l’importance de l’inclusion et de la diversité aux Jeux Olympiques. C’est finalement Jul, l’artiste rap marseillais, qui a eu l’honneur d’allumer le chaudron olympique pour la nuit, au milieu des acclamations de la foule.

Cependant, l’événement n’a pas été sans controverse. Alors que le président Emmanuel Macron assistait à la cérémonie, des sifflets ont retenti, témoignant de la polarisation politique autour de l’événement. Malgré cela, la flamme a symbolisé l’unité et la fierté pour de nombreux spectateurs.

Les festivités se sont poursuivies avec un concert gratuit, mettant en vedette des artistes locaux comme Soprano et Alonzo, rassemblant ainsi les communautés dans une célébration de la diversité culturelle de Marseille.

Cependant, des voix discordantes se sont également fait entendre. Des manifestants ont exprimé leur opposition aux Jeux Olympiques en raison de leurs préoccupations environnementales et ont demandé l’exclusion d’Israël, suscitant ainsi des débats sur les questions politiques et sociales liées à l’événement.

Malgré ces tensions, la flamme olympique a brillé de tout son éclat, annonçant le début d’un voyage à travers la France, symbolisant l’esprit de compétition, d’inclusion et de célébration qui caractérise les Jeux Olympiques.

Les syndicats revendiquent la liberté d’expression et dénoncent la répression de l’insolence et de l’humour après la suspension de l’humoriste.

Les syndicats de Radio France ont lancé un appel à la grève pour le dimanche 12 mai, en réponse à la suspension de Guillaume Meurice et aux menaces perçues sur certaines émissions de France Inter. Dans un préavis déposé lundi soir, six syndicats (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, Unsa) exigent « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » ainsi que « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur les antennes de Radio France.

La suspension de Guillaume Meurice, humoriste de renom, a déclenché une vague de protestations. L’humoriste avait été suspendu le 2 mai suite à des propos controversés sur Benjamin Nétanyahou. Les syndicats critiquent cette mesure et réclament une réaffirmation claire de la liberté d’expression au sein de Radio France.

Outre la suspension de l’humoriste, les syndicats expriment leurs inquiétudes concernant « des menaces » qui pèsent sur des émissions populaires de France Inter. Ils dénoncent également une prétendue « politique de casse sociale sur les antennes » menée par la direction de Radio France.

Cette grève intervient dans un contexte où un projet de réforme de l’audiovisuel public est en discussion à l’Assemblée nationale. Le projet de la ministre de la culture, Rachida Dati, prévoit notamment la mise en place d’une gouvernance unique pour l’audiovisuel public, dont Radio France. Les syndicats craignent que ce projet n’ait un impact négatif sur la liberté éditoriale et l’indépendance de la radio publique.

Enfin, les syndicats dénoncent une « campagne de dénigrement et de calomnies » orchestrée par des parties politiques et des personnalités hostiles au service public de la radio. Ils affirment que Radio France est fréquemment accusée de partialité politique, notamment par des voix de droite.

Les départs en vacances entraînent des perturbations de circulation, alors que de nombreux Français prennent la route pour profiter du long week-end.

Les vacances de l’Ascension s’annoncent mouvementées sur les routes françaises, avec d’importants embouteillages prévus dès ce mardi, selon les prévisions de Bison futé. Alors que les jours fériés approchent et que le soleil brille, de nombreux Français prévoient de prendre la route pour profiter du long week-end à venir.

Dès mardi, Bison futé classe l’ensemble du pays en rouge dans le sens des départs, signalant une circulation « très difficile ». La perspective de quelques jours de congé incite de nombreux Franciliens à prendre rapidement la route, tandis que la situation dans le sens inverse reste normale sur le territoire.

Mercredi, bien que légèrement plus calmes que la veille, les routes resteront chargées. Dans le sens des départs, la France est classée en orange par Bison futé, indiquant une circulation « difficile », tandis que les retours devraient se faire sans problème.

Le jeudi de l’Ascension et le vendredi, les axes devraient connaître une accalmie, aucune perturbation majeure n’étant attendue. Cependant, la situation devrait se tendre à nouveau en fin de semaine, lorsque les voyageurs commenceront à rentrer chez eux.

Samedi, Bison futé classe la France en orange dans le sens des retours, tandis que les départs restent au vert. La journée la plus chargée du pont devrait être dimanche, avec une circulation « extrêmement difficile » dans toute la partie nord-ouest du pays, ainsi qu’une circulation « très difficile » sur le reste du territoire.

Pour éviter les embouteillages, Vinci Autoroutes recommande aux automobilistes de privilégier les départs le matin ou en soirée, et d’éviter les heures de pointe. Bison futé n’a pas encore communiqué ses prévisions précises et ses conseils, mais la prudence reste de mise sur les routes en cette période de forte affluence.