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Oman, terrain neutre pour relancer les négociations sur le nucléaire iranien

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Les discussions reprennent ce dimanche entre Washington et Téhéran, dans un contexte de tensions persistantes malgré des signaux encourageants.

Une nouvelle session de pourparlers sur le programme nucléaire iranien s’ouvrira ce dimanche à Mascate, sous médiation omanaise. Ces échanges interviennent à un moment clé, alors que les deux camps cherchent à débloquer une situation tendue depuis des années. Les délégations américaine et iranienne, qui ne communiquent pas directement, comptent sur le sultanat pour faciliter les échanges.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a confirmé la tenue de ces discussions, soulignant que les progrès réalisés nécessitent désormais des consultations plus approfondies. De son côté, Washington a envoyé un émissaire spécial pour représenter ses intérêts, dans un format mêlant dialogues indirects et intermédiaires. Oman, déjà médiateur dans d’autres crises régionales, joue un rôle central dans cette tentative de rapprochement.

L’objectif affiché reste le même : empêcher l’Iran d’acquérir l’arme atomique, tandis que Téhéran exige en contrepartie un allègement des sanctions économiques qui frappent le pays. Les positions semblent toutefois encore éloignées, comme en témoignent les déclarations contradictoires des deux parties. Les États-Unis maintiennent leur ligne dure, exigeant des garanties sur l’abandon de tout enrichissement à des fins militaires.

Cette reprise des négociations survient à quelques jours d’une tournée régionale du président américain, alimentant les spéculations sur une éventuelle annonce. Les observateurs s’interrogent également sur l’impact des récentes déclarations de Washington concernant la terminologie utilisée pour désigner le Golfe, un sujet sensible pour l’Iran. Malgré ces obstacles, les deux camps affichent un optimisme prudent, espérant éviter un nouvel échec diplomatique.

L’ombre de l’accord de 2015, abandonné par les États-Unis trois ans plus tard, plane sur ces discussions. Téhéran réclame un cadre durable, tandis que Washington exerce une pression constante, n’excluant aucune option pour faire plier la République islamique. Dans ce contexte volatile, la rencontre de dimanche pourrait marquer un tournant – ou confirmer l’enlisement des pourparlers.

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