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Émeutes – Mort de Nahel : 667 interpellations et 249 blessés parmi les forces de l’ordre

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Mort de Nahel : 667 interpellations et 249 blessés parmi les forces de l'ordre

Des saccages, pillages et dégradations de biens publics font suite à la mort tragique de Nahel à Nanterre.

Dans une nouvelle nuit de violences, marquée par des saccages, des pillages et des dégradations de biens publics, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé ce vendredi matin que 667 personnes avaient été interpellées. Ces actes de violence sont une réaction à la mort tragique de Nahel, tué par un policier à Nanterre mardi dernier. Le ministère de l’Intérieur signale également que 249 policiers et gendarmes ont été blessés lors de ces affrontements.

Pour faire face à cette situation alarmante, les autorités avaient mobilisé un total de 40 000 forces de l’ordre sur tout le territoire, dont 5000 à Paris. Malgré ce déploiement massif, les violences et les dégradations ont été signalées dans de nombreuses villes. Aucun policier ou gendarme n’a été gravement blessé, selon des sources officielles.

Le ministre de l’Intérieur a déclaré dans un tweet : « Cette nuit, nos policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont encore fait face, avec courage, à une rare violence. Conformément à mes instructions de fermeté, ils ont procédé à 667 interpellations ». La préfecture de police de Paris a quant à elle signalé 307 interpellations dans la capitale, soulignant que neuf pompiers et policiers ont été blessés.

Face à la « généralisation » des violences urbaines, les autorités avaient déployé 40 000 policiers et gendarmes, ainsi que des unités d’intervention d’élite telles que le RAID (police) et le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Cependant, malgré ces efforts, des violences et des dégradations ont eu lieu dans de nombreuses villes.

Pour la deuxième fois en deux jours, le président Emmanuel Macron présidera une cellule interministérielle de crise à 13 heures à Paris. Un haut gradé de la police nationale a détaillé : « Il n’y a pas d’affrontement très violent en contact direct avec les forces de l’ordre, mais il y a un certain nombre de magasins vandalisés, de commerces pillés voire incendiés ».

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