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Mondial féminin de rugby: la France sauve son tournoi en décrochant le bronze

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Le XV de France féminin, en écrasant le Canada 36 à 0 samedi à l’Eden Park d’Auckland dans la « petite » finale du Mondial, a parfaitement réussi à surmonter sa déception subie en demi-finale face aux Néo-Zélandaises pour terminer avec la médaille de bronze.

Quel soulagement! Au coup de sifflet final, les Bleues se sont toutes serrées fort dans les bras pour fêter cette large et nette victoire, acquise grâce à cinq essais, dont un doublé de l’ailière Marine Ménager, qui leur permet de décrocher une sixième médaille de bronze en neuf éditions – sachant que lors de la première Coupe du monde en 1991, qui avait vu la victoire des Eagles américaines, il n’y avait pas eu de bronze d’attribué, la France et la Nouvelle-Zélande se partageant la troisième place.

Malgré la déception de la demi-finale perdue d’un petit point (25-24) face aux « Black Ferns » néo-zélandaises, les Françaises ont su donc se remobiliser pour largement dominer cette équipe canadienne qui n’a pas pu proposer grand chose.

C’est le pays qui a terminé le plus souvent à la troisième place du tournoi: il était déjà monté sur cette marche du podium en 1994 (face au Pays de Galles), 2002 (face au Canada, déjà), 2006 (idem), 2014 (contre l’Irlande) et 2017 (face aux Etats-Unis).

La pilier Assia Khalfaoui avait évoqué dans la semaine cette médaille de bronze comme un « lot de consolation », l’ailière Joanna Grisez avait quant à elle soufflé: « Ce sera mieux que rien ».

N’empêche que gagner de cette façon ce match pour la troisième place a fait non seulement chaud au coeur des supporteurs français, qui ont porté leur équipe durant toute la rencontre, mais est définitivement de bon augure pour la suite: Tournoi des six nations au printemps, et surtout Mondial-2025 en Angleterre.

Maîtrise

Cette médaille de bronze est également une belle récompense pour quatre « grandes dames » du rugby français qui tiraient leur révérence samedi à Auckland: les deuxièmes lignes Safi N’Diaye et Céline Ferer, la troisième ligne Marjorie Mayans et la demie de mêlée Laure Sansus, dans les tribunes car blessée depuis le match contre l’Angleterre en poule.

Comme souvent, la France a pris le match à son compte dès la première période, marquant trois essais, par la deuxième ligne Madoussou Fall (12e) en force, la demie de mêlée Pauline Bourdon (37e), à la suite d’une percée de la centre Gabrielle Vernier, et enfin par Marine Ménager (40e+1), en coin.

A la mi-temps, sans que vraiment elles n’aient subi d’opposition franche de la part du Canada, sauf dans l’engagement physique, les Bleues, toutes de maîtrise tant en défense que dans leurs phases offensives, menaient déjà 22 à 0.

Au retour des vestiaires, les Françaises ont continué à faire ce qu’elles avaient réussi depuis le début: pénaltouche, ballon porté et essai, « à l’anglaise », le quatrième étant cette fois à mettre au crédit de la pilier Annaëlle Deshaye (29-0, 44e).

Marine Ménager a ensuite signé un doublé (61e), consécutif à une grosse phase de jeu des avants françaises: 36-0 pour les Bleues.

Les sorties sur carton jaune de Vernier à la 67e, puis sur blessure de Marine Ménager, non remplacée, n’ont pas changé le cours du match.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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