France
Miss Guadeloupe, Indira Ampiot, élue Miss France 2023

Indira Ampiot, Miss Guadeloupe, a été couronnée Miss France 2023 dans la nuit de samedi à dimanche à l’issue d’un concours qui a cette année élargi ses critères de sélection pour moderniser une image souvent décriée.
La jeune femme de 18 ans et 1,77 m, étudiante en communication, a été choisie à 50/50 par les téléspectateurs de TF1, qui diffusait la cérémonie en direct, et par un jury de sept personnalités présidé par l’acteur Francis Huster.
« Je vis vraiment un rêve éveillé », a déclaré la nouvelle Miss France, émue, visage radieux, en recevant la couronne des mains de la lauréate 2022 Diane Leyre, devant plus de 3.000 spectateurs réunis dans une salle de spectacle près de Châteauroux, et des millions de téléspectateurs.
Sa première dauphine est Miss Nord Pas-de-Calais, Miss Franche-Comté complétant le podium.
Indira Ampiot avait expliqué, lors de sa présentation pendant le concours, qu’elle souhaitait notamment consacrer son mandat à soutenir les femmes atteintes d’un cancer.
Lors d’un point presse après son sacre, la jeune femme originaire de Basse Terre a dédié sa victoire à sa famille et en particulier à sa grand-mère, récemment décédée.
« Elle aurait été très fière » de ce titre, le quatrième pour la Guadeloupe, a-t-elle expliqué.
« Ce trophée est une revanche pour moi. J’ai voulu prouver qu’à 18 ans, on pouvait accomplir de grandes choses. L’âge ne définit pas la maturité », a ajouté la nouvelle « plus belle femme de France », invitée du journal de 13h de TF1 dimanche.
Amatrice de football, elle rêve désormais d’une victoire de l’équipe de France dimanche contre l’Argentine en finale du Mondial au Qatar. Elle prédit une victoire 2-1, buts de Giroud et Mbappé.
« Fierté »
Dans le public de la salle Mach 36 de Deols près de Chateauroux, la mère de la nouvelle Miss France ne pouvait retenir ses larmes.
« C’est un moment merveilleux que nous vivons », a témoigné Béatrice Ampiot auprès de l’AFP. « Merci aux français de Métropole qui ont voté pour elle, merci à ceux d’outre-mer qui l’ont soutenue sans relâche ! »
« Je n’ai pas les mots assez forts pour dire ma fierté (…) elle a beaucoup travaillé pour en arriver là, elle mérite ce trophée », a ajouté son père, Didier. Avant de lancer à son épouse: « On a fait une miss, chérie ! ».
Sur la forme, la soirée, présentée en direct sur TF1 par Jean-Pierre Foucault et -pour la dernière fois- par Sylvie Tellier, est restée fidèle aux classiques du genre, avec ses chorégraphies léchées et ses incontournables défilés en maillot de bain ou en robes de soirée.
Thème de l’année: le cinéma, avec des tableaux inspirés de grands succès du box office comme Titanic, James Bond, Amélie Poulain ou l’univers de Harry Potter.
Francis Huster, habillé pour l’occasion en costume de James Bond, était entouré de la championne de judo Clarisse Agbegnenou, du producteur Dominique Besnehard, du chanteur Kendji Girac, de l’humoriste Arnaud Ducret et de miss France 2013 Marine Lorphelin. Empêchée in extremis, la chanteuse et humoriste Camille Lellouche a été remplacée par la comédienne Bérangère Krief.
Cette année, le très populaire concours de beauté avait décidé d’assouplir ses critères de sélection.
Jusqu’alors, seules les femmes entre 18 et 24 ans, n’ayant pas d’enfant et mesurant au minimum 1,70 m pouvaient prétendre au titre envié de Miss France.
Si la taille minimum demeure, le concours est désormais ouvert à toutes les femmes de plus de 18 ans, sans limite d’âge, y compris mariées, avec ou sans enfants. Une règle qui s’applique même pour les femmes transgenres, « à partir du moment où la candidate a un état civil féminin », selon Alexia Laroche-Joubert, nouvelle présidente de la société Miss France.
Autre innovation, les tatouages visibles étaient désormais autorisés.
Mais l’assouplissement des critères ne semble pas avoir encore révolutionné les moeurs du concours. Si deux des 30 candidates en lice samedi étaient tatouées (Miss Languedoc et Miss Nord-Pas-de-Calais), aucune n’est mère de famille et les trois doyennes n’ont que 26 ans (Miss Lorraine, Miss Nouvelle-Calédonie et Miss Picardie).
France
Le PDG de Casino, Jean-Charles Naouri, placé en garde dans le cadre d’une enquête pour « manipulation »

L’enquête préliminaire a été ouverte en 2020 par le Parquet national financier pour « manipulation de cours en bande organisée, corruption privée active et passive » et « délit d’initié ».
Le PDG de Casino, Jean-Charles Naouri, a été placé jeudi 1er juin matin en garde à vue dans les locaux de la brigade financière (BF) de la police judiciaire parisienne.
Le placement en garde à vue de Jean-Charles Naouri se fait dans le cadre d’une enquête ouverte en février 2020 par le parquet national financier (PNF) pour « manipulation de cours en bande organisée », « corruption active privée et passive » ainsi que « délit d’initié commis courant 2018 et 2019 ».
Le groupe Casino a publié de mauvais chiffres pour son premier trimestre 2023, avec des ventes en baisse de 2,3% en France dans un contexte de forte inflation. Sa dette n’a pas baissé par rapport à fin 2022, stable à 4,5 milliards d’euros. Les résultats financiers du groupe pèsent sur le cours de bourse de Casino, qui tutoyait les 80 euros au milieu des années 2010 et s’échange autour des 7 euros aujourd’hui.
France
Perquisition à l’IHU de Marseille : les pratiques de Didier Raoult remises en question

Une perquisition est en cours depuis mercredi matin à l’IHU Méditerranée Infection fondé par le professeur Didier Raoult, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en 2022 par le parquet de Marseille.
L’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection (IHU) de Marseille, déjà secoué par les récentes accusations d’essais cliniques controversés, a été perquisitionné aujourd’hui par des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Cette perquisition intervient dans le cadre de l’information judiciaire en cours ouverte l’année dernière, comme l’a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.
L’institut dirigé autrefois par le Professeur Didier Raoult est au cœur d’une controverse croissante depuis que des allégations d’essais cliniques sauvages ont été portées à sa connaissance. Ces essais auraient été réalisés sur pas moins de 30 000 patients pendant l’épidémie de Covid-19. À l’époque, le virus venait d’arriver en France et le Professeur Didier Raoult, alors directeur de l’hôpital, avait annoncé avoir trouvé un traitement prometteur : l’hydroxychloroquine.
Cependant, plusieurs médecins et pharmacologues ont vivement critiqué les méthodes utilisées par certains biologistes et cliniciens de l’IHU, notamment pendant la crise sanitaire. Dans une tribune publiée dans Le Monde le 28 mai, ces professionnels de la santé dénoncent de graves manquements aux règles élémentaires de la réglementation en matière de santé et de recherche.
Suite à la parution de cette tribune, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé qu’elle allait saisir la justice concernant ces essais cliniques présumés, qui semblent avoir été menés en dehors des cadres juridiques régissant ce type d’expériences. Cette décision de l’ANSM marque une nouvelle étape dans l’enquête en cours et reflète la volonté de faire toute la lumière sur ces pratiques médicales controversées.
L’IHU de Marseille, renommé pour ses travaux de recherche dans le domaine des maladies infectieuses, est désormais confronté à un défi majeur pour regagner la confiance du public et rétablir sa réputation. Les résultats de l’enquête en cours permettront de déterminer les éventuelles responsabilités et conséquences légales découlant de ces essais cliniques présumés.
France
TotalÉnergies, assigné en justice pour « inaction climatique », au tribunal ce mercredi

Ils appellent un géant pétrolier à réduire urgemment son empreinte carbone. Sous pression, TotalEnergies retrouve ce mercredi 31 mai les militants du climat au tribunal de Paris : une coalition d’ONG et de collectivités, dont les villes de Paris et de New York, demande à la justice de contraindre le géant pétrogazier à aligner sa stratégie climatique sur l’Accord de Paris.
La décision des juges n’est pas attendue avant 2024 ou même 2025. Mais l’audience de mercredi, sera une des premières occasions de voir ferrailler le groupe français contre la coalition de six ONG (Sherpa, France Nature Environnement,…) et seize collectivités (les villes de Grenoble, Bayonne ou Nanterre, notamment) qui l’accusent d’« inaction climatique ».
Suspension des nouveaux projets pétroliers et gaziers
Sans attendre, la coalition demande au juge de la mise en état – un magistrat chargé de trancher des questions préalables à l’examen du dossier – de prendre une mesure provisoire exceptionnelle : ordonner à TotalEnergies de « suspendre les projets d’exploration et d’exploitation de nouveaux gisements d’hydrocarbures n’ayant pas fait l’objet d’une décision finale d’investissement », et ce jusqu’au jugement de l’affaire sur le fond.
Pour justifier l’urgence, la coalition, rejointe en 2022 par New York et Paris, invoque, entre autres, les propos du chef de l’ONU : Antonio Guterres pointait du doigt en janvier ces entreprises qui promeuvent un modèle économique « incompatible avec la survie de l’humanité ».
La coalition s’appuie aussi sur l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui a jugé nécessaire en 2021 de cesser tout nouveau projet d’exploration d’hydrocarbures pour respecter l’accord de Paris.
Procédure déboutée pour Eacop
En face, les avocats de TotalEnergies plaideront pour contester la recevabilité de l’action judiciaire. Celle-ci remonte à janvier 2020 quand la coalition a assigné TotalEnergies pour manquement à « son devoir de vigilance » sur l’impact environnemental de ses activités. Un devoir imposé depuis 2017 par une loi française pionnière sur la responsabilité des entreprises.
Pour la coalition, la stratégie climat de TotalEnergies, un des 20 plus gros émetteurs de CO2 au monde, était « clairement insuffisante » au regard de l’accord de Paris.
Elle espère obtenir un équivalent français de l’affaire Shell : en 2021, un tribunal des Pays-Bas, saisi par des ONG, avait condamné le géant pétrolier à accélérer son plan de réduction de gaz à effet de serre. Shell a fait appel.
Dans une autre procédure menée en France au nom du « devoir de vigilance », les ONG qui attaquaient TotalEnergies pour son mégaprojet pétrolier Tilenga-Eacop en Ouganda et en Tanzanie, ont été déboutées en février par le tribunal de Paris.
Face aux pressions de l’opinion, du gouvernement ou même de certains actionnaires, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a défendu pied-à-pied vendredi sa stratégie climatique, pendant l’assemblée générale du groupe. Le groupe prévoit de consacrer un tiers de ses investissements aux énergies bas carbone dans la décennie, mais reste associé au pétrole et bientôt encore plus au gaz, sa priorité.
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