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Millionième mort du Covid: émotion à l’épicentre Wuhan

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« Je n’avais pas imaginé un bilan aussi lourd »: le millionième mort mondial du Covid-19 recensé lundi inspire tristesse et incrédulité aux habitants de Wuhan, neuf mois après l’émergence du virus dans la ville chinoise.

Si beaucoup sont fiers de la résilience de leur métropole et du combat réussi de la Chine contre le coronavirus, ils constatent également avec peine que le pathogène continue sa propagation meurtrière ailleurs sur la planète.

« Un million de morts, c’est peu rapporté à la population mondiale. Mais c’est autant de vies perdues, de gens qui avaient une famille », déclare à l’AFP Hu Lingquan, un Wuhanais qui travaille dans la recherche scientifique.

Le Covid-19 est endigué en Chine, grâce à de stricts confinements et quarantaines, au port du masque, ou encore au suivi des cas contacts grâce aux données personnelles via les téléphones portables.

Résultat: le pays ne fait plus état chaque jour que d’une poignée de nouveaux malades. Et la vie quotidienne a déjà repris depuis plusieurs mois dans tout le pays, Wuhan compris.

Main dans la main avec leurs parents, les  écoliers de la ville se sont ainsi rendus comme d’habitude lundi matin dans leur établissement, au milieu des rues embouteillées.

Piscine bondée

Alors que l’Europe vit sous la menace des confinements et des fermetures de restaurants, l’économie chinoise rebondit: les usines fonctionnent à plein régime, les consommateurs reviennent dans les magasins et le tourisme a repris.

Et si Wuhan a été le premier endroit du monde frappé par le coronavirus en décembre, il a aussi été l’un des premiers à s’en débarrasser. Des images d’une fête techno organisée en août dans une piscine bondée ont ainsi stupéfié le monde.

Certains pays, les Etats-Unis du président Donald Trump en tête, demandent depuis plusieurs mois des comptes à la Chine, dénonçant sa mauvaise gestion du virus, responsable selon lui de sa propagation ailleurs dans le monde.

De son côté, Pékin remet en cause l’origine chinoise du coronavirus. Et souligne qu’en l’absence de preuve scientifique, le pathogène a très bien pu venir d’ailleurs avant d’exploser à Wuhan.

Le virus a durement frappé la ville (11 millions d’habitants), avec officiellement 50.340 malades et 3.869 morts — soit plus de 80% du bilan national.

« Très mal géré »

Mais les autorités n’y ont fait état d’aucun nouveau cas depuis mai. Et beaucoup de Wuhanais s’interrogent face à la stratégie des autres pays.

« Du point de vue chinois, ils ont très mal géré la crise », estime Hu Lingquan. « Ils n’ont peut-être jamais vraiment réalisé à quel point l’épidémie était grave. »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu que le nombre de morts dans le monde continuerait de grimper jusqu’à une campagne de vaccination massive.

« Au début de l’épidémie, je n’avais pas imaginé un bilan aussi lourd », déclare à l’AFP Guo Jing, une autre habitante de Wuhan.

Mais dans cette ville désormais connue dans le monde entier à cause du Covid-19, c’est l’insouciance qui prédomine aujourd’hui.

Beaucoup de passants n’avaient plus de masques lundi, ou bien le portaient sous le menton. Et les habitants prenaient d’assaut les quartiers commerçants avant la longue semaine de vacances (1er-8 octobre) de la fête nationale.

« Wuhan a pris un nouveau départ », déclare à l’AFP An An, une Wuhanaise qui travaille dans les médias. « La vie a retrouvé sa saveur d’avant. »

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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