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Macron ambitionne d’aider Marseille à rattraper son retard

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Emmanuel Macron est attendu mercredi après-midi à Marseille pour présenter un ambitieux plan destiné à donner un nouveau souffle à la deuxième ville de France, dont il dit vouloir faire une « capitale de la Méditerranée ».

Entamé après le conseil des ministres, ce déplacement de deux jours et demi est le plus long consacré au chef de l’Etat à une seule ville depuis le début de son quinquennat.

Il est justifié par la place « singulière », selon l’Elysée, qu’occupe la cité phocéenne en France mais aussi « l’urgence » de sa situation, illustrée en particulier par la recrudescence des règlements de compte sanglants cet été.

« C’est une ville dans une situation financière exsangue, qui n’est pas à la hauteur de ce qu’elle devrait être. Cela fait longtemps qu’elle rate ses rendez-vous », regrette son maire socialiste Benoît Payan, 43 ans, interrogé.

Il ne demande cependant pas qu’Emmanuel Macron « fasse l’aumône » durant sa visite, dont le point fort sera la présentation du plan « Marseille en grand » jeudi après-midi au palais du Pharo.

Soucieux de respecter les susceptibilités locales, l’Elysée assure que « ce plan a été co-construit en lien étroit avec différents acteurs, en particulier les élus locaux » et qu’il ne s’agit pas que « Paris gère Marseille ».

Accompagné de sept ministres, le chef de l’Etat devrait annoncer le déblocage d’importants moyens financiers dans trois secteurs dans lesquels Marseille affiche un grand retard structurel: les écoles, les transports et la rénovation urbaine.

Il les détaillera notamment en assistant jeudi matin à la rentrée dans une école des « quartiers nord », les plus populaires. La municipalité a lancé un vaste plan de rénovation de plus de 200 des 472 écoles de la ville pour un montant de 1,2 milliard d’euros, dont une partie sera prise en charge par l’Etat.

« Réveil des consciences »

M. Macron devrait également faire des annonces pour combler le déficit criant de transports collectifs à Marseille, qui ne compte que deux lignes de métro pour 900.000 habitants dans la ville et près de 1,6 million dans l’agglomération. Des investissements sont en outre attendus dans la réhabilitation des logements insalubres près de trois ans après la mort de huit personnes dans l’effondrement d’un immeuble rue d’Aubagne.

Le chef de l’Etat ne pourra échapper au débat brûlant sur l’insécurité et le trafic de drogue qui gangrène certaines cités. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a promis 300 policiers supplémentaires d’ici 2023, en plus de deux compagnies de CRS (120 personnels) désormais basées en permanence dans la ville, mais Benoît Payan estime qu’il manque 800 policiers nationaux.

« A quand un réveil des consciences? », a lancé l’archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline, à la veille de la visite. « Sous nos yeux, des mafias meurtrières et sans scrupule transforment la jeunesse des quartiers pauvres en chair à canon pour trafics en tous genres, armes, drogue, prostitution, etc. », a-t-il accusé.

Durant ce déplacement, « Emmanuel Macron va un peu raser gratis: il va annoncer des chiffres et on ne sait pas si les sommes seront là. C’est la période électorale (…) il dépense, il arrose » et « on voit le niveau de la dette » qui « n’a jamais été aussi élevé », a dénoncé mardi le député LR Eric Ciotti sur FranceInfo.

De leur côté, les élus locaux se montrent attentistes, rappelant qu’en 2012 le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà présenté un plan global d’action destiné à « sortir Marseille de ses difficultés ».

Après un dîner jeudi avec le chef du gouvernement italien Mario Draghi, un allié en Europe, Emmanuel Macron consacrera la journée de vendredi à l’environnement avec une sortie en mer dans le parc national des Calanques et l’ouverture du Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui se tient à Marseille jusqu’au 11 septembre.

Ce déplacement à Marseille devrait dominer l’actualité politique de la fin de la semaine, ce qui donnera l’opportunité à l’exécutif de montrer qu’il est « dans l’action » alors que les partis d’opposition sont focalisés sur le lancement de la campagne pour la présidentielle d’avril 2022.

Emmanuel Macron entend ainsi continuer à occuper le terrain tout le mois de septembre, en particulier sur les dossiers de la relance, de la sécurité et de la jeunesse.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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