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Macron a contracté le Covid-19 et ressent des « symptômes légers »

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Emmanuel Macron a été testé positif jeudi au Covid-19, poussant une kyrielle de dirigeants européens et français à se placer, comme lui, à l’isolement, avec à la clef le chamboulement de leurs agendas.

Le président ressent des « symptômes légers », a précisé l’Elysée. Il « aurait été contaminé lors du sommet européen de Bruxelles jeudi et vendredi », a affirmé à l’AFP une source proche de l’exécutif, s’en tenant au conditionnel sans plus de précision.

Le chef de l’Etat a commencé à ressentir des symptômes dans la nuit de mercredi à jeudi, selon l’Elysée qui a précisé qu’il avait ensuite été testé positif jeudi matin. Il « s’isolera pendant 7 jours » mais « continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance », a annoncé la présidence dans un communiqué.

« Nous avons eu en visio une réunion de travail très active avec le président », ont assuré de concert les ministres des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de l’Economie Bruno Le Maire, en marge d’une conférence de presse sur l’aide publique au développement.

L’Elysée a également maintenu, mais en visioconférence, le dernier Conseil des ministres de l’année, prévu lundi 21 décembre.

De nombreux dirigeants ont envoyé des messages de soutiens à Emmanuel Macron, dont le président russe Vladimir Poutine qui a lui dit avoir « appris avec inquiétude » le test positif de son homologue français.

Pas moins de cinq dirigeants européens ont annoncé se placer à l’isolement par précaution: les chefs de gouvernement luxembourgeois Xavier Bettel,  belge Alexander De Croo, portugais Antonio Costa, espagnol Pedro Sanchez, ainsi que le président du conseil européen Charles Michel.

En revanche, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui avait participé à un déjeuner lundi à Paris avec le président français, n’a pas jugé nécessaire de se placer en quarantaine.

En France, certains craignent un éventuel cluster qui pourrait être né à l’Elysée mercredi soir, lors d’un dîner réunissant outre le chef de l’Etat, plusieurs figures de la majorité.

Le Premier ministre Jean Castex est ainsi contraint aussi à l’isolement. Testé négatif jeudi matin selon Matignon, il reste en attente d’un deuxième dépistage la semaine prochaine, conformément au protocole sanitaire.

Idem pour le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau (MoDem), qui a vu à plusieurs reprises le chef de l’Etat cette semaine, notamment lundi avec la Convention citoyenne pour le climat.

Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand s’est aussi isolé après avoir participé à ce dîner politique, dans lequel figuraient le délégué général de LREM Stanislas Guerini, le chef des députés LREM Christophe Castaner, le patron du Modem François Bayrou et le chef de file des députés Modem Patrick Mignola ainsi que le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler et des conseillers, selon un participant.

Si la jauge a largement dépassé la recommandation des six convives préconisée pour les fêtes de fin d’année, les participants ont respecté « un protocole sanitaire strict », fait valoir une source au sein de l’exécutif en mettant en avant les grandes dimensions de la table. Les invités ont été placés jusqu’à deux mètres de distance entre eux et chacun s’exprimait avec des micros, avec un plateau repas individuel devant eux.

« Les diners ou les déjeuners se tiennent dans la salle des fêtes dont la capacité d’accueil est de 700 places et qui nous permet cet aménagement », a insisté M. Castaner en soulignant que mercredi soir, M. Macron « était dans son état normal, de travail, d’agilité intellectuelle ».

Plusieurs présidents de groupes politiques comme Valérie Rabault (PS) ou Olivier Becht (Agir ensemble) qui, comme le président de l’Assemblée nationale, ont déjeuné mardi avec le chef de l’Etat, ont annulé leurs rendez-vous ou se sont isolés, ont indiqué à l’AFP des sources parlementaires.

Le patron des députés communistes André Chassaigne, qui a déjà été atteint par le coronavirus lors de la première vague, s’est isolé, selon le PCF. Damien Abad (LR) s’est également isolé et va se faire tester vendredi. Il était « assez loin » du président à table, a-t-il souligné à l’AFP.

Déplacements annulés

Le voyage d’Emmanuel Macron au Liban prévu mardi et mercredi est donc annulé, a précisé l’Elysée. Il devait passer un réveillon avec les militaires français de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban, et rencontrer de nouveau les dirigeants libanais.

Jean Castex, qui ne présente aucun symptôme selon Matignon, ne s’est donc pas rendu jeudi au Sénat où il devait présenter la stratégie vaccinale du gouvernement, comme il l’a fait la veille à l’Assemblée. Il a également renoncé à un déplacement à Toulon vendredi dans le cadre du plan de relance.

Brigitte Macron est également cas contact mais « ne présente aucun symptôme », a précisé son cabinet. Après un premier test mardi, elle a de nouveau été testée négative jeudi matin, a précisé le cabinet de l’épouse du président.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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