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L’Iran entrouvre la porte aux inspecteurs nucléaires sous la pression internationale

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Tandis que Téhéran évoque une possible coopération avec l’AIEA, Washington met en garde Israël contre toute escalade militaire.

L’Iran a laissé entendre qu’il pourrait autoriser des inspecteurs américains de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à visiter ses installations nucléaires, sous réserve que ses exigences soient satisfaites. Cette déclaration du chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique intervient dans un contexte de négociations tendues avec les États-Unis, médiées par Oman. Les discussions butent notamment sur le niveau d’enrichissement d’uranium, Téhéran refusant catégoriquement d’y renoncer malgré les pressions occidentales.

Du côté américain, le président a averti son homologue israélien des conséquences d’une éventuelle frappe militaire contre l’Iran, susceptible de compromettre les pourparlers en cours. Les deux alliés affichent des positions divergentes : Washington prône la diplomatie tandis qu’Israël, qui considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, multiplie les mises en garde. Les services du Premier ministre israélien ont d’ailleurs démenti des informations faisant état de préparatifs militaires visant à saboter les négociations.

La communauté internationale reste divisée sur la question. Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de poursuivre des ambitions militaires, en particulier depuis que le pays a accru son enrichissement d’uranium à 60 %, bien au-delà des limites fixées par l’accord de 2015. Téhéran justifie cette décision par le rétablissement des sanctions américaines après le retrait unilatéral de Washington du pacte nucléaire. Les experts soulignent que le seuil critique pour une utilisation militaire se situe à 90 %, mais que toute capacité d’enrichissement représente un risque de prolifération.

Dans ce climat de méfiance mutuelle, la reprise des inspections pourrait constituer un premier pas vers un éventuel compromis. Cependant, les positions semblent encore irréconciliables, chaque camp campant sur ses exigences. L’Iran réclame la levée des sanctions et la reconnaissance de son droit au nucléaire civil, tandis que les États-Unis exigent un gel total des activités sensibles. L’issue des négociations reste incertaine, avec en toile de fond la crainte d’une nouvelle crise au Moyen-Orient.

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