Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

L’empreinte climatique sur la puissance des cyclones

Article

le

Le réchauffement planétaire a quadruplé la probabilité d’événements météorologiques d’une intensité comparable à celle de l’ouragan Melissa, révèle une analyse scientifique récente.

Les phénomènes cycloniques d’une violence exceptionnelle connaissent une fréquence accrue sous l’effet du dérèglement climatique. Une étude approfondie démontre que le risque de survenue d’un ouragan semblable à Melissa, le plus dévastateur jamais enregistré en Jamaïque, a été multiplié par quatre en raison des activités humaines. Ce système tropical, qui a évolué entre les catégories 3 et 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, a provoqué des destructions considérables selon les autorités locales et causé plusieurs dizaines de victimes dans l’arc antillais.

Les chercheurs ont établi que le réchauffement d’origine anthropique a simultanément accru la probabilité et la force destructrice de ce type d’événement météorologique. Leurs modélisations indiquent que dans un scénario climatique non perturbé, un ouragan de cette ampleur ne frapperait la Jamaïque qu’une fois tous les 8 100 ans. Cette périodicité se réduit désormais à 1 700 années dans les conditions actuelles, avec une augmentation mesurée de 19 km/h dans la vitesse des vents.

Les scientifiques soulignent que l’adaptation aux conséquences du changement climatique, bien que nécessaire, rencontre des limites structurelles. La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre demeure indispensable pour contenir l’intensification future de ces phénomènes. La communauté internationale se trouve confrontée à un réchauffement planétaire atteignant 1,3 °C depuis l’ère préindustrielle, se rapprochant dangereusement du seuil critique de 1,5 °C identifié par les experts.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus