Économie
Le Parlement européen interdit les appellations carnées pour les produits végétaux
Les eurodéputés ont adopté une mesure visant à réserver les termes comme « steak » ou « saucisse » aux seuls produits contenant de la viande, au nom de la clarté pour les consommateurs.
Le Parlement européen a approuvé une proposition législative visant à restreindre l’utilisation de dénominations traditionnellement associées aux produits carnés pour décrire des préparations végétales. Cette décision, soutenue par 355 voix contre 247, entend éviter toute confusion dans l’esprit des acheteurs entre les aliments d’origine animale et leurs alternatives à base de végétaux.
À l’origine du texte, l’eurodéputée française Céline Imart a défendu cette approche comme une nécessité de transparence et de reconnaissance du travail des éleveurs. Elle précise qu’il ne s’agit pas d’interdire les produits végétaux, mais de préserver la signification authentique des appellations. Cette position a toutefois suscité des réactions contrastées.
Du côté des organisations de consommateurs, le Bureau européen des unions de consommateurs exprime sa déception. Selon ses représentants, une large majorité de clients comprend parfaitement ces dénominations lorsque les produits sont correctement identifiés comme végétariens ou véganes. La consommation de ces alternatives a connu une croissance significative au cours de la dernière décennie, portée par des préoccupations sanitaires, environnementales et éthiques.
Les débats au sein de l’hémicycle strasbourgeois ont révélé des divisions même dans les rangs de la droite. Certains élus ont qualifié la mesure de superflue, estimant que les consommateurs sont parfaitement capables de distinguer un « burger végétarien » d’un produit carné. Les écologistes, quant à eux, ont dénoncé l’influence des lobbies de la viande, accusés de chercher à affaiblir une concurrence innovante.
La filière bovine française a salué ce vote, considérant que l’appropriation des termes carnés à des fins marketing brouille les repères et dévalorise les produits naturels. À l’inverse, des acteurs de l’industrie végétale y voient une tentative de freiner un secteur en plein essor, répondant pourtant à une demande croissante.
Cette décision intervient dans un contexte politique renouvelé après les élections européennes de 2024, qui ont modifié les équilibres en faveur des formations proches du monde agricole. Le texte devra désormais faire l’objet de négociations avec les États membres avant une éventuelle entrée en vigueur.
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