Monde
Le FBI perquisitionne la résidence de Trump en Floride

L’ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été « perquisitionnée » par la police fédérale (FBI), se disant victime d’une « persécution politique ».
L’ex-dirigeant républicain, lié de près ou de loin à plusieurs dossiers judiciaires, n’a pas précisé la raison de cette perquisition. Mais, selon des médias américains, l’intervention relève d’une enquête sur la mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago.
« Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI », a déclaré Donald Trump dans un communiqué, se disant victime d’une « persécution politique ».
« Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n’était ni nécessaire ni appropriée », a-t-il affirmé.
Des images aériennes de Mar-a-Lago ont montré des voitures de police à l’extérieur de la propriété. Des partisans de Donald Trump se sont également rassemblés à l’extérieur, brandissant des banderoles portant son nom ou des drapeaux américains à son effigie.
« Ils ont même forcé mon coffre-fort! », s’est indigné M. Trump qui ne se trouvait pas sur place, selon le New York Times.
« C’est une faute du procureur, l’instrumentalisation du système judiciaire et une attaque des démocrates de la gauche radicale qui ne veulent désespérément pas que je me présente à la présidence en 2024 », a-t-il encore dénoncé selon le quotidien.
Le FBI, n’a pas confirmé la perquisition, ni souhaité faire de commentaire.
En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.
Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l’objet d’échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués « secret défense ».
Les Archives nationales assurent que Donald Trump n’avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons : en vertu d’une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l’ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.
Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d’ouvrir une enquête sur ces faits, selon des médias américains.
« Rendre des comptes »
Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, d’après un livre à paraître d’une journaliste vedette du New York Times.
L’annonce de la perquisition n’a pas manqué de provoquer l’indignation dans les rangs républicains.
Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a ainsi dénoncé une « intolérable instrumentalisation à but politique » du ministère de la Justice, promettant une enquête sur son fonctionnement quand les républicains reviendraient au pouvoir.
Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l’assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l’intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n’a pour l’heure pas engagé de poursuites contre l’ancien président.
Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n’avait toutefois pas écarté cette possibilité.
« Nous avons l’intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d’interférer avec le transfert légal du pouvoir d’une administration à l’autre », a-t-il dit.
Enfin, deux enquêtes, l’une civile et l’autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization.
Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l’idée de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.
France
Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

Après plus de deux ans de captivité, le journaliste français Olivier Dubois a été libéré. Correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique, il avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.
Selon Reporters sans frontières, il s’agit de « la plus longue captivité pour un journaliste français depuis la guerre au Liban ». Après une attente insoutenable pour sa famille et ses proches, Olivier Dubois est enfin libre. Il est arrivé lundi à l’aéroport de Niamey, souriant et visiblement ému, après avoir été relâché par ses ravisseurs.
La libération d’Olivier Dubois a été saluée par les autorités françaises ainsi que par les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse. RSF a exprimé un « immense soulagement », soulignant que le journaliste était en bonne santé malgré sa longue captivité.
La mobilisation de tous ceux qui ont participé à la campagne pour la libération d’Olivier Dubois a été saluée par RSF. L’organisation a également adressé ses pensées à la famille du journaliste, notamment à sa compagne et à son fils.
Selon nos confrères de Libération, Olivier Dubois devrait arriver dans la nuit en France, à l’aéroport de Villacoublay. Éspérons que sa libération soit un signe d’espoir pour tous les journalistes qui risquent leur vie pour informer le monde sur les événements qui se déroulent dans des zones de conflit.
Monde
L’ancien président américain Donald Trump appelle à la mobilisation en prévision de son arrestation

Donald Trump pourrait être arrêté et inculpé pour avoir acheté le silence d’une actrice pornographique en 2016.
L’ancien président américain Donald Trump a annoncé samedi sur son réseau social Truth Social qu’il serait arrêté mardi prochain. Il appelle ses partisans à se mobiliser en prévision de cet événement. Cette possible inculpation concerne un versement de 130 000 dollars effectué en 2016, destiné à acheter le silence de l’actrice pornographique Stormy Daniels, qui affirmait avoir eu une relation sexuelle avec le milliardaire.
Selon les informations judiciaires, la somme de 130 000 dollars (environ 122 000 euros) a été versée à Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, dans le but de préserver la réputation du candidat Trump lors de la campagne présidentielle de 2016.
Une arrestation inédite pour un ancien président américain
Dans un message publié sur Truth Social, Donald Trump affirme que des « fuites illégales » du bureau du procureur de Manhattan indiquent que « le candidat républicain et ancien président des Etats-Unis sera arrêté mardi de la semaine prochaine ».
Si cette arrestation ou inculpation se concrétise, ce serait une première pour un ancien président américain. « Manifestez, reprenez notre nation ! », a déclaré le candidat à l’élection présidentielle de 2024 dans un message en majuscules.
La dernière fois que l’ex-locataire de la Maison Blanche avait appelé ses soutiens à la mobilisation, c’était le 6 janvier 2021, lors de l’invasion du Capitole. Cette nouvelle annonce fait craindre une potentielle escalade des tensions politiques aux États-Unis.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Monde
Guerre en Ukraine : un mandat d’arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe. Ce mandat d’arrêt est un développement majeur dans le conflit en Ukraine qui dure depuis plusieurs années.
Selon la CPI, Vladimir Poutine est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie. La cour a ajouté que ces crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022, et qu’il existait «des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés».
Le procureur de la CPI, Karim Khan, avait déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d’enfants faisaient «l’objet d’une enquête prioritaire». Lundi, le New York Times avait rapporté que la CPI s’apprêtait à lancer des poursuites contre des Russes pour le transfert d’enfants vers la Russie et pour des frappes délibérées sur des infrastructures civiles en Ukraine.
La diplomatie russe a réagi aux déclarations de la CPI en les qualifiant d’insignifiantes. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a écrit sur Telegram que les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour la Russie, y compris d’un point de vue juridique, car Moscou n’a aucune obligation envers elle, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
-
FranceEn Ligne 4 jours
Le gouvernement va utiliser l’article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites
-
FranceEn Ligne 4 jours
Réformes des retraites : Elisabeth Borne déclenche le 49.3 sous les huées de l’opposition
-
FranceEn Ligne 1 jour
Retraites : 3 Français sur 4 souhaitent que la motion de censure soit adoptée
-
FranceEn Ligne 5 jours
Le Sénat adopte la réforme des retraites avec avec 193 voix pour, 114 contre et 38 abstentions
-
MondeEn Ligne 3 jours
Guerre en Ukraine : un mandat d’arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale
-
Bassin de ThauEn Ligne 5 jours
Frontignan : blocage du dépôt d’hydrocarbures par 200 manifestants en marge du vote de la réforme des retraites
-
FranceEn Ligne 4 jours
Manifestation sur le périphérique parisien en réponse à l’utilisation du 49.3 pour la réforme des retraites
-
PolitiqueEn Ligne 1 jour
Emmanuel Macron atteint son niveau de popularité le plus bas depuis ses débuts en politique