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Le directeur du Tour de France positif, le peloton négatif

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Le Tour de France est touché lui aussi par le coronavirus: son directeur Christian Prudhomme doit se tenir à l’écart de l’épreuve pendant une semaine, à suite d’un test positif au Covid-19, mais tous les coureurs peuvent poursuivre la course.

« Les coureurs vivent comme des moines-soldats, ce qui n’est pas mon cas », a expliqué à l’AFP le directeur du Tour, qui multiplie, en raison de ses fonctions, les rencontres avec les élus, invités et autres officiels. Il a notamment partagé sa voiture avec le Premier ministre Jean Castex, en visite sur le Tour samedi dernier lors de la première journée pyrénéenne.

Symbole de l’organisation de la plus grande course du monde, Christian Prudhomme laisse sa place pendant ce laps de temps à François Lemarchand, un ancien coureur professionnel qui possède déjà l’expérience de la direction d’une épreuve cycliste puisqu’il occupe cette fonction depuis plusieurs années dans Paris-Nice.

« Je sors du Tour pour huit jours », a précisé Christian Prudhomme, qui est asymptomatique. « Je vais faire comme n’importe quel salarié français dans ce genre de cas ». Pour revenir après la seconde journée de repos, lundi prochain en Isère, à l’orée de la troisième semaine de course qui s’annonce décisive.

Dans l’organisation du Tour 2020, une « bulle course », à laquelle n’appartient pas le directeur du Tour, regroupe les coureurs, l’encadrement de leurs équipes et quelques officiels, soit quelque 650 personnes. Tous ont subi, comme d’autres personnes de l’organisation, un test de détection du Covid-19 à l’occasion de la journée de repos en Charente-Maritime, avant la reprise de la course.

Quatre membres d’équipes recalés

Si aucun cas positif n’a été détecté dans le peloton, quatre personnes, membres de l’encadrement de quatre équipes différentes (Cofidis, AG2R La Mondiale, Ineos, Mitchelton), ont été recalées et ont dû quitter la « bulle course ». Mais aucune formation n’a présenté plus d’un cas positif, ce qui n’entraîne donc aucune exclusion collective.

En revanche, les quatre équipes, qui ont pour leaders le vainqueur sortant Egan Bernal (Ineos), l’ex-maillot jaune Adam Yates (Mitchelton) et les deux premiers Français au classement, Guillaume Martin (Cofidis) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale), se retrouvent sous une menace directe. Un deuxième cas décelé dans leur formation dans les sept jours, si des symptômes apparaissent, et l’équipe serait exclue !

Suivant le protocole sanitaire décidé par les autorités, les personnes positives doivent quitter l’épreuve. Une équipe est exclue si elle présente deux cas dans son effectif d’une trentaine de personnes.

« Après que l’ensemble des accrédités ont été testés 5 jours avant le Grand Départ de Nice, puis que la +bulle course+ l’a été une nouvelle fois à son arrivée sur le Tour, cette campagne est la troisième depuis le départ de l’épreuve », ont précisé, dans un communiqué conjoint, l’organisation du Tour (ASO) et la Fédération internationale (UCI). « Une quatrième est prévue dans les mêmes conditions lors de la prochaine journée de repos en Isère le 14 septembre », ajoutent-elles.

Pour sa part, Christian Prudhomme a affirmé avoir été testé à trois reprises avant le départ, « les 6, 20 et 27 août », à chaque fois avec un résultat négatif. « D’après les éléments qui m’ont été donnés, ça vient juste d’arriver », a-t-il précisé à l’AFP à propos de son cas.

« Je vais regarder le Tour à la télévision, ce qui ne m’est pas arrivé depuis quinze ans », a conclu Christian Prudhomme, seul aux commandes de la plus grande course du monde depuis 2007.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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