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Le chef de l’État diffère la désignation du prochain Premier ministre

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Le suspense demeure entier quant à la formation du futur gouvernement, alors que les socialistes conditionnent leur soutien à un gel de la réforme des retraites, sans avoir obtenu à ce stade de garanties fermes sur ce point.

L’Élysée a fait savoir que le nom du successeur de Sébastien Lecornu ne serait pas dévoilé ce mercredi. Le Premier ministre démissionnaire s’exprimera seul dans les médias pour rendre compte des ultimes consultations menées auprès des forces politiques. Cette annonce intervient dans un contexte de fortes tensions autour du dossier des retraites, les socialistes exigeant des engagements clairs sur la suspension de la réforme avant d’envisager toute coopération.

Les négociations se poursuivent dans un climat d’incertitude, le Parti socialiste affirmant n’avoir reçu aucune assurance satisfaisante concernant l’abandon des mesures phares du texte, notamment le relèvement progressif de l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a qualifié de pure désinformation les rumeurs évoquant sa possible abstention lors d’un vote de confiance.

La position des socialistes contraste avec l’optimisme affiché plus tôt par Sébastien Lecornu, qui avait laissé entendre que les risques de dissolution s’estompaient grâce à une volonté commune d’aboutir sur le projet de budget. Le parti présidentialiste apparaît par ailleurs profondément divisé sur la question des retraites, certains de ses membres jugeant financièrement irresponsable de suspendre la réforme.

À droite, Les Républicains brandissent également la menace d’une motion de censure si le gouvernement revenait sur cette législation. Dans le même temps, le Rassemblement national et La France insoumise maintiennent une opposition frontale, la première réclamant des élections législatives anticipées, la seconde allant jusqu’à déposer une motion de destitution du président de la République, jugée irrecevable par le Bureau de l’Assemblée.

Cette situation complexe laisse entrevoir des jours décisifs pour l’équilibre des institutions, alors que le chef de l’État semble privilégier une approche graduelle pour dénouer la crise politique.

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