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Économie

Le budget de la Sécurité sociale adopté de justesse dans un hémicycle sous tension

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_**Le texte a été voté à une courte majorité de treize voix, révélant des fractures profondes au sein de l’opposition et suscitant des réactions immédiates, entre satisfaction du gouvernement et critiques acerbes.**_

L’Assemblée nationale a finalement adopté le projet de budget de la Sécurité sociale, mardi, à l’issue d’un scrutin dont l’issue est restée incertaine jusqu’au dernier moment. Le texte a recueilli 247 voix pour, contre 234, soit une avance de seulement treize suffrages. L’abstention de quatre-vingt-treize parlementaires, parmi lesquels des élus du parti Les Républicains, du groupe écologiste et de la formation Horizons, a été déterminante pour permettre son adoption.

À la sortie de l’hémicycle, les réactions ont fusé. Le Premier ministre a salué sur les réseaux sociaux une démonstration de la capacité au compromis, qu’il a présentée comme une condition nécessaire pour servir l’intérêt général. Il a également annoncé que les travaux sur le prochain budget de l’État, qui s’annoncent complexes, débuteraient dès le lendemain. La présidente de l’Assemblée nationale s’est pour sa part félicitée du résultat, estimant que l’institution avait fait la preuve de sa capacité à dégager des accords par l’écoute et la méthode.

Les positions au sein de l’opposition se sont révélées contrastées. Le président du groupe Horizons a justifié l’abstention de ses membres en affirmant que son mouvement refusait de participer à ce qu’il a qualifié de chaos. À l’inverse, le Rassemblement national a vivement dénoncé un texte qu’il juge responsable d’un alourdissement du déficit, d’une pression fiscale accrue et d’une réduction des droits sociaux.

Les critiques se sont également exprimées à gauche. La présidente du groupe La France insoumise a fustigé le Parti socialiste pour son soutien majoritaire au budget, l’accusant de facto de rejoindre la majorité présidentielle et de permettre l’adoption d’un texte qu’elle estime sévère pour les citoyens. Le président du groupe socialiste a répliqué en défendant la ligne de son parti, qu’il présente comme guidée par l’intérêt général et l’attachement au débat démocratique, assurant que ces attaques ne l’ébranlaient pas.

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