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L’ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol face à de graves accusations pénales

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Destitué après une tentative de coup de force, l’ex-chef d’État doit désormais répondre de multiples chefs d’inculpation devant la justice.

L’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol fait l’objet de nouvelles poursuites judiciaires pour abus de pouvoir, selon les autorités judiciaires. Ces accusations s’ajoutent à celle de rébellion déjà retenue contre lui depuis janvier dernier. Les enquêteurs ont établi que l’ancien dirigeant avait tenté d’imposer illégalement la loi martiale en décembre dernier, en mobilisant les forces armées pour empêcher le fonctionnement normal du Parlement.

Cette manœuvre autoritaire a finalement échoué grâce à la réaction rapide des parlementaires de l’opposition, qui ont pu se réunir malgré les obstacles pour bloquer cette tentative de prise de pouvoir. La Cour constitutionnelle a par la suite prononcé la destitution du président le 4 avril dernier, ouvrant la voie à des procédures pénales. Bien que les peines encourues soient particulièrement sévères, l’ancien chef d’État bénéficie actuellement d’une liberté provisoire après l’annulation de son placement en détention pour vice de procédure.

Parallèlement, une autre affaire embarrassante vient compliquer la situation judiciaire de l’ex-président. Les enquêteurs se penchent sur des cadeaux luxueux – dont un collier en diamant et un sac haut de gamme – qui auraient été offerts à un chaman proche de l’ancienne première dame. Des perquisitions ont été menées à ce sujet au domicile de l’ex-président ainsi que dans d’anciens locaux présidentiels.

Cette accumulation de scandales place Yoon Suk Yeol dans une position délicate. S’il venait à être condamné, il rejoindrait le cercle restreint des anciens présidents sud-coréens jugés pour des crimes politiques, comme ce fut le cas en 1996 pour deux de ses prédécesseurs impliqués dans un coup d’État. Ce contexte judiciaire trouble intervient alors que le pays se prépare à des élections présidentielles anticipées prévues début juin, dans un climat politique particulièrement tendu.

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