Monde
L’ancien patron du FBI James Comey nie les charges devant la justice fédérale
L’ex-directeur du FBI a comparu mercredi devant un tribunal de Virginie pour répondre d’accusations qu’il qualifie de motivations politiques, dans un contexte de tensions judiciaires croissantes.
L’ancien directeur du Federal Bureau of Investigation James Comey a plaidé non coupable ce mercredi devant le tribunal fédéral d’Alexandria. La comparution intervient trois mois après sa mise en accusation pour entrave aux travaux d’une commission parlementaire et déclarations mensongères devant le Congrès. Son avocat a formalisé le déni des accusations lors de cette audience qui a fixé l’ouverture du procès au 5 janvier prochain.
Devant le palais de justice, quelques manifestants arboraient des pancartes dénonçant une instrumentalisation de la justice, avec des inscriptions évoquant des « accusations fabriquées » ou une « répression de l’opposition ». Cette affaire s’inscrit dans un climat politique particulièrement tendu, où l’ancien président Donald Trump a multiplié les critiques publiques contre son ancien collaborateur.
Les griefs remontent à un témoignage de 2020 devant le Sénat, où James Comey est accusé d’avoir nié avoir autorisé un subordonné à s’exprimer anonymement dans les médias sur des enquêtes sensibles. La procédure actuelle fait suite à un changement intervenu au parquet de Virginie orientale, où le précédent procureur avait été remplacé par une conseillère de la Maison Blanche après des critiques sur la lenteur des investigations.
L’ancien directeur du FBI, limogé en 2017 alors qu’il supervisait l’enquête sur les ingérences russes dans l’élection présidentielle de 2016, reste une cible récurrente de l’ancien président. Peu après l’inculpation en septembre, ce dernier avait salué sur les réseaux sociaux ce qu’il présentait comme une victoire pour la justice, qualifiant son ancien collaborateur de « l’un des pires êtres humains » du pays.
Dans ses réactions publiques, James Comey a affirmé sa sérénité face à ces poursuites. « Ma famille et moi savons depuis des années ce qu’il en coûte de s’opposer à Donald Trump », a-t-il déclaré, tout en exprimant sa confiance dans le système judiciaire fédéral. L’ancien haut fonctionnaire a appelé à ne pas vivre « à genoux » face aux pressions politiques.
Cette affaire intervient dans un contexte plus large où plusieurs personnalités perçues comme critiques envers l’ancien président font l’objet de procédures judiciaires. Parmi elles figurent l’ancien directeur de la CIA John Brennan et la procureure générale de l’État de New York Letitia James, qui avait obtenu une lourde condamnation civile contre Donald Trump avant son retour à la Maison Blanche.
L’enquête sur les ingérences russes, confiée après le limogeage de James Comey au procureur spécial Robert Mueller, n’avait pas établi de preuves suffisantes de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de Donald Trump. Le rapport final avait néanmoins documenté plusieurs tentatives d’influence sur le cours de l’investigation.
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