La Suède intouchable, les Bleues déçoivent à Hochfilzen

La Suède a imposé sa loi lors du relais féminin de Coupe du monde, signant une victoire sans appel. L’équipe de France, en revanche, a connu un parcours semé d’embûches, terminant loin des premières places.

Dès les premiers hectomètres, le collectif suédois a pris les commandes de l’épreuve, imposant un rythme soutenu que peu ont pu suivre. La première relayeuse tricolore, Camille Bened, a pourtant réussi à se maintenir dans le groupe de tête après le tir couché. Cependant, l’utilisation de deux balles de pioche supplémentaires lors du tir debout l’a reléguée en sixième position, un retard que l’équipe ne parviendra jamais à combler.

Le passage de Jeanne Richard a ensuite plongé les espoirs français. Malgré une bonne entame sur les skis, ses difficultés au pas de tir, où elle n’a atteint que quatre cibles malgré huit balles, ont été fatales. Le tour de pénalité qui s’en est suivi a creusé un écart abyssal avec les leaders, dépassant la minute. Lancée dans un rôle de chasseuse impossible, Justine Braisaz-Bouchet n’a pu que limiter les dégâts, concédant encore du terrain.

En tête, la Suède a géré sa course avec une maîtrise totale. Malgré quelques balles de pioche, la solidité de l’ensemble, portée par Elvira puis Hanna Öberg, n’a jamais été remise en cause. La Norvège et l’Allemagne, plus irrégulières au tir, se sont disputé les marches du podium à distance respectueuse de la leader. Lou Jeanmonnot, dernière relayeuse française, a produit un effort honorable, réalisant même un sans-faute au tir couché, mais la tâche était trop lourde. Elle a finalement permis à l’équipe de France de terminer au sixième rang, à plus d’une minute trente de la Suède victorieuse.

Cette contre-performance collective intervient dans un contexte déjà difficile pour les Bleues et laisse entrevoir un besoin urgent de réaction, la poursuite de dimanche offrant une occasion immédiate de se racheter.