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La France s’apprête à légiférer pour restreindre l’accès des mineurs aux réseaux sociaux

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_**Le président de la République a annoncé le dépôt d’un projet de loi en janvier visant à interdire ces plateformes avant l’âge de 15 ou 16 ans, s’appuyant sur un consensus scientifique quant à leurs effets néfastes.**_

Emmanuel Macron a confirmé, ce mercredi à Saint-Malo, sa volonté de soumettre au Parlement un texte législatif dès le mois de janvier prochain. Ce projet a pour objectif d’imposer une vérification systématique de l’âge des utilisateurs par l’ensemble des réseaux sociaux, sur le modèle de celle déjà en vigueur pour les sites pornographiques. Le chef de l’État souhaite une adoption rapide de cette mesure, avant la fin de son mandat.

Lors d’un débat organisé avec des lecteurs et des journalistes, le président a longuement justifié cette initiative par les travaux de la communauté scientifique. Il a pointé l’impact documenté de ces plateformes sur les apprentissages scolaires et la santé psychique des adolescents. Pour illustrer son propos, il a employé une métaphore, comparant un jeune sur les réseaux sociaux à un enfant au volant d’une voiture de course, soulignant la nécessité d’un apprentissage préalable et d’un cadre sécurisé.

Cette announce s’inscrit dans un contexte où plusieurs initiatives parlementaires sur le sujet sont déjà en cours. Le gouvernement peut notamment s’appuyer sur un feu vert donné par la Commission européenne l’été dernier, levant un obstacle qui avait jusqu’alors bloqué la mise en œuvre d’une loi similaire adoptée en 2023.

Par ailleurs, l’échange a été marqué par le témoignage d’une mère ayant perdu son fils, qui a directement interrogé le président sur les responsabilités des plateformes et les moyens d’accompagner les familles. Emmanuel Macron a qualifié ce récit de bouleversant et s’est engagé à la recevoir.

Sur un autre sujet ayant récemment suscité des controverses, celui d’un éventuel label pour les médias, le chef de l’État est revenu sur les accusations de dérive autoritaire. Il a réaffirmé avec force que la distinction entre le vrai et le faux relevait du travail d’une presse libre et indépendante, et non de l’action de l’État. Son rôle, a-t-il précisé, se limiterait à soutenir les initiatives existantes visant à valoriser les organes respectant une déontologie claire.

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