Sports
L1: « J’ai fait mon temps »… Après le titre, Galtier tourne la page lilloise
Un titre et puis s’en va: Christophe Galtier a annoncé mardi son départ de Lille. Après avoir offert dimanche aux Dogues un très inattendu quatrième titre de champion de France, le Marseillais est un entraîneur très convoité.
« J’ai tout simplement l’intime conviction que j’ai fait mon temps ici », a expliqué le technicien dans une interview au quotidien L’Equipe, deux jours après avoir décroché le titre et 24 heures à peine après des célébrations qui ont réuni des milliers de supporters dans les rues de Lille.
« J’ai pris ma décision. J’ai informé mon président, Olivier Létang, après l’avoir beaucoup écouté ce matin (mardi), que j’allais quitter le Losc », a-t-il ajouté.
Pour justifier sa décision, l’ancien entraîneur de Saint-Etienne, aux commandes du Losc depuis décembre 2017, a indiqué ne pas vouloir « tomber dans une routine », assurant qu’il aurait fait le même choix sans la nouvelle donne financière du club nordiste, qui a changé de propriétaire lors de la trêve hivernale.
« La qualité de l’effectif de la saison prochaine ou la situation économique du club ne sont pas liées à mon départ. C’est lié à moi-même. Sur les quatre dernières saisons, je sens que c’est le moment », a poursuivi Galtier, dont l’hypothèse d’un départ était évoquée depuis plusieurs semaines.
Meneur d’hommes
Arrivé dans le Nord fin 2017 pour prendre la suite de l’Argentin Marcelo Bielsa alors que Lille était 18e, Galtier a donné un nouvel élan au club pour le propulser sur la plus haute marche du podium de Ligue 1 en trois saisons et demie, détrônant le Paris SG et offrant au club le quatrième titre de champion de France de son histoire.
A 54 ans, le coach, tout juste élu par ses pairs meilleur entraîneur de la saison, a vu sa cote monter en flèche grâce à son parcours lillois, au point d’être devenu l’un des techniciens français les plus prisés.
Deuxième lors de sa première saison complète puis quatrième lors de la suivante, arrêtée en raison de la pandémie de Covid-19 alors que le club était dans une bonne dynamique, il s’est distingué par ses talents de meneur d’hommes, construits au fil d’une riche carrière de joueur et d’entraîneur.
Fin tacticien et bon communiquant, l’ancien défenseur coche toutes les cases du technicien moderne, capable d’emmener tout un groupe derrière lui.
Désormais, son nom circule dans plusieurs clubs, en France comme à l’étranger.
« Je n’ai signé avec personne et ne me suis entendu avec personne », a néanmoins expliqué l’entraîneur, qui était sous contrat avec le club nordiste jusqu’en juin 2022.
Lyon, Nice ou Naples ?
Il a toutefois confirmé auprès de L’Equipe avoir été sollicité par « environ cinq » clubs, dont l’OL, Nice et Naples, qui sont les trois clubs qui l’intéressent.
Nice a mis fin à l’intérim du Roumain Adrian Ursea, Lyon a confirmé le départ de Rudi Garcia et Naples a officialisé celui de Gennaro Gattuso, parti à la Fiorentina.
Dans les trois cas, le natif de Marseille ne disputera pas la saison prochaine la Ligue des champions, une compétition qu’il aurait disputée une deuxième fois en restant à Lille, après avoir été éliminé en phase de groupes cette saison.
Mais le fait de ne pas concourir en C1 ne semble pas impacter son choix. « Lyon est un des gros clubs du Championnat. Être sollicité par Lyon est très valorisant. Le fait qu’il ne soit pas en Ligue des champions ne m’interpelle pas plus que cela », a-t-il affirmé.
De même, le technicien a souligné combien sa relation amicale avec Julien Fournier, directeur du football de Nice, pouvait peser dans son choix, saluant le projet « colossal » d’Ineos, le groupe pétrochimique propriétaire du Gym.
Quoi qu’il en soit, son avenir sera tranché dans les jours qui viennent: il a affirmé qu’il pensait pouvoir signer dans l’une de ces trois écuries avant la fin de la semaine.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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