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Jeux paralympiques : vague de bonheur pour Daviet et de chaleur sur les Jeux

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Sous les températures printanières du site de Zhangjiakou, Benjamin Daviet a décroché mercredi l’or lors du sprint en ski de fond, obtenant une revanche après de décevants débuts de Jeux paralympiques à Pékin.

Cette quatrième médaille d’or tricolore, la sixième au total, permet aux Bleus de se hisser provisoirement à la quatrième place du tableau des médailles, comme il y a quatre ans à Pyeongchang.

Et comme en 2018, les athlètes ont dû s’adapter à des conditions loin d’être propices à des jeux « d’hiver ».

Car c’est une vague de chaleur qui a touché les épreuves de ski de fond mercredi, alors que les températures dans la ville voisine de Zhangjiakou avoisinaient les 17°C.

Il y a un mois, le blizzard et les températures dantesques avaient conduit à repousser certaines épreuves des Jeux olympiques, au même endroit. C’est encore le cas, mais cette fois pour des raisons opposées.

Les épreuves de banked slalom en snowboard ont été avancées de samedi à vendredi en raison d’un « risque élevé de pluie et de fonte des neiges ».

Celles de slalom en ski alpin, prévues ce week-end, débuteront plus tôt et les épreuves femmes et hommes ont été inversées et auront lieu respectivement samedi et dimanche.

« Quatre ans d’enfer »

Mercredi, certains fondeurs ont pris part au sprint… en tee shirt sur une neige artificielle qui a légèrement fondu sous les températures bien au-dessus du point de congélation.

Mais pour Benjamin Daviet, c’est surtout l’or qui a fait chaud au coeur, au lendemain de l’ambiance glaciale suscitée par la déception d’une sixième place en biathlon moyenne distance.

« J’avais tellement de colère en moi d’avoir fait n’importe quoi que j’ai tout déchargé aujourd’hui. (…) ça fait tellement plaisir », a savouré le porte-drapeau français, qui a devancé l’Allemand Marco Maier et l’Ukrainien Grygorii Vovchynskyi.

Une revanche après des débuts de Jeux décevants et surtout quatre années de sacrifice.

« Je remercie ma fiancée pour ces quatre ans d’enfer que je lui ai fait vivre. Parce qu’on ne se voyait que les weekends, et tout ça pour préparer les Jeux », a-t-il confié: « Là, c’est juste une magnifique récompense que je peux lui faire, ainsi qu’à toute ma famille, parce que je ne suis pas facile à vivre, surtout quand je prépare des grosses échéances comme ça. »

De son côté, Anthony Chalençon a terminé à la quatrième et dernière place de la finale en catégorie malvoyant.

L’épreuve a été dominée par la légende Brian McKeever, 42 ans, qui a décroché son 15e titre paralympique, le deuxième à Pékin.

Le vétéran canadien, déjà sacré lors du 20 km classique deux jours plus tôt, peut encore égaler le record de l’ex-skieur allemand Gerd Schönfelder, qui avec 16 médailles d’or est le sportif paralympique le plus titré de l’histoire.

Pour cela, il devra être sacré samedi lors de l’épreuve moyenne distance. Sa compatriote Natalie Wilkie a elle été sacrée en catégorie debout.

Le Canada, avec 16 médailles dont 7 titres, est désormais deuxième du tableau des médailles devant l’Ukraine (19, 6 or) et derrière la Chine (31, 10 or).

Les Chinois ont glané quatre breloques de plus mercredi, dont deux titres en catégorie assis: chez les hommes, Zheng Peng a décroché sa deuxième médaille d’or des Jeux, tout comme sa compatriote Yang Hongqiong.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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