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Italie: l’extrême droite espère conquérir des fiefs de gauche dont la Toscane

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L’extrême droite italienne espère lundi s’emparer de nouvelles régions aux mains de la gauche, dont la Toscane, joyau « rouge » depuis un demi-siècle, dont la perte affecterait la crédibilité du gouvernement au pouvoir.

Les électeurs ont commencé à voter dimanche matin et auront jusqu’à 15h00 heure locale ce lundi pour venir déposer leurs bulletins en suivant de strictes protocoles de sécurité, dans ce pays où la prévalence du coronavirus remonte depuis sept semaines.

Six régions – quatre à gauche (Toscane, Campanie, Pouilles et Marches), deux à droite (Ligurie et Vénétie)- doivent élire de nouveaux présidents.

Le score gauche-droite à l’issue des résultats régionaux, annoncés lundi soir, ne manquera pas d’être agité sous le nez du gouvernement de Giuseppe Conte, coalition formée voici un an entre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD, centre gauche).

Sans toutefois impliquer une chute du gouvernement actuel, qui doit s’atteler à présenter un plan de relance à Bruxelles.

Jouissant de candidats uniques, un front centre droit et extrême droite a des chances sérieuses de s’emparer de régions à gauche où s’alignent des candidats d’opposition majoritairement en ordre dispersé.

Scénario « 5 à 1 » pour la droite ?

Un scénario catastrophe pour le gouvernement serait que la droite gagne trois des quatre régions actuellement à gauche (la Campanie semblant hors de danger). La droite dirige déjà 13 régions italiennes et la gauche 6.

La minuscule région du Val d’Aoste renouvelle pour sa part ses conseillers régionaux, car l’équipe sortante a été impliquée dans une enquête pour infiltration mafieuse de la ‘Ndrangheta (mafia calabraise) au moment des élections régionales de 2018.

Outre ces plus de 18 millions d’électeurs de sept régions, l’ensemble des 46 millions d’électeurs italiens doivent se prononcer sur un important référendum national sur la réduction du nombre de parlementaires.

Cette promesse électorale du Mouvement 5 Etoiles devrait a priori se concrétiser, sonnant au passage une victoire personnelle pour son dirigeant Luigi Di Maio, dont le formation pourrait dans le même temps subir des déconvenues aux régionales.

Le nombre des parlementaires passerait alors de 945 à 600. Aujourd’hui, l’Italie a le deuxième parlement le plus fourni en Europe, derrière celui du Royaume-Uni (environ 1.400), et devant la France (925).

Reste que ce sont peut-être les régionales qui pourraient modifier plus encore le paysage politique.

En Toscane, le président de la Ligue Matteo Salvini -en perte de vitesse dans les sondages- et l’ancien chef démocrate du gouvernement Matteo Renzi -qui tente de se relancer depuis un an avec sa formation Italia Viva- jouent gros.

Choisie pour s’emparer de ce bastion de la gauche, dont la valeur symbolique est forte : Susanna Ceccardi, une eurodéputée de 33 ans de la Ligue. Face à elle, le Toscan Renzi a imposé son candidat du cru, Eugenio Giani (étiquette PD/Italia Viva), qui affrontera aussi une candidature isolée du M5S.

Une défaite en Toscane, une région réputée pour son bon fonctionnement jusqu’ici peu encline à répondre aux sirènes du populisme, serait fâcheuse aussi pour l’avenir de Nicola Zingaretti à la présidence du Parti démocrate, soulignent les analystes.

« Les temps ont changé. La gauche a négligé sa propre histoire, ses racines, sa base », estime Roberto Bianchi, un professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Florence. La droite a mené l’offensive sur le terrain ces dernières années pour s’emparer de villes moyennes toscanes.

« Choissisez le changement », clame avec un grand sourire sur les affiches de bus Susanna Ceccardi, qui avait remporté une mairie voici quatre ans pour la Ligue.

Concours à l’extrême droite

Les élections régionales risquent aussi de se transformer en concours de popularité chez les ténors de l’extrême droite.

Ce sont en effet des candidats de Fratelli d’Italia qui ont été choisis par la droite pour mener l’assaut dans les Marches et dans les Pouilles.

Francesco Acquaroli, critiqué l’an dernier pour avoir participé à un dîner de nostalgiques de Mussolini, brigue une région des Marches qui n’a jamais été à droite.

Dans les Pouilles, Raffaele Fitto, un eurodéputé de Fratelli d’Italia, fut déjà président de la région voici quinze ans. Il aura face à lui un candidat PD, un candidat Italia Viva et une candidate M5S.

En cas de double victoire, la cheffe du parti Giorgia Meloni, qui a fortement progressé cet été dans les sondages, ne manquerait pas de faire de l’ombre à son rival du nord Matteo Salvini.

Un score fracassant pour un troisième mandat en Vénétie de son populaire président léguiste Luca Zaia aurait le même effet. Il semble d’autant plus intouchable que son concurrent de gauche, positif au coronavirus, a terminé sa campagne virtuelle depuis l’hôpital.

La droite devrait a priori conserver aussi la Ligurie, la seule région où M5S et PD ont pourtant réussi à faire alliance sur un candidat.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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