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Israël annonce la mort de Yahya Sinouar, leader du Hamas, lors d’une opération militaire à Gaza

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Israël annonce la mort de Yahya Sinouar, leader du Hamas, lors d’une opération militaire à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l’élimination de Yahya Sinouar, chef du Hamas, représente une avancée décisive dans le conflit, tout en précisant que la guerre à Gaza n’est pas encore terminée.

Israël a confirmé jeudi l’élimination de Yahya Sinouar, figure clé du Hamas et considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël. Ce militant de 61 ans, à la tête de la branche politique du Hamas, a été tué lors d’une opération dans le sud de la bande de Gaza, à Rafah, après une traque d’un an. L’armée israélienne, appuyée par les services de renseignement, a diffusé des images montrant un homme blessé, identifié comme étant Sinouar, juste avant son élimination.

La mort de Sinouar, annoncée par Netanyahu comme « le début de la fin » de la guerre à Gaza, marque un tournant dans le conflit. Le Premier ministre a cependant souligné que cette opération n’entraînait pas la fin immédiate des hostilités, notamment en raison de la présence d’autres hauts responsables du Hamas et des otages encore retenus dans l’enclave palestinienne.

Cette annonce survient dans un contexte de tensions exacerbées au Moyen-Orient, avec une escalade des violences entre Israël et le Hezbollah au Liban. Ce dernier a intensifié ses attaques, tandis qu’Israël poursuit ses opérations terrestres dans le sud du Liban. De son côté, l’Iran, allié du Hamas, a dénoncé la mort de Sinouar, la qualifiant de facteur de renforcement pour la résistance palestinienne.

Sur le terrain, le conflit continue de provoquer des pertes humaines considérables. À Gaza, une frappe israélienne a tué au moins 14 personnes dans une école abritant des déplacés, tandis que le nombre de victimes civiles dépasse désormais 42 000, selon des sources locales. La situation humanitaire, déjà désastreuse, pourrait s’aggraver davantage avec les risques de famine et de nouvelles attaques dans la région.

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