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France

Harcèlement Scolaire : Un Adolescent de 15 Ans Découvert Pendu dans sa Chambre

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Harcèlement Scolaire : Un Adolescent de 15 Ans Découvert Pendu dans sa Chambre

Les enquêteurs ont découvert un adolescent de 15 ans pendu dans sa chambre à Poissy. Des signalements antérieurs de harcèlement à l’école ont été révélés, mettant en lumière des brimades et des injures répétées par deux élèves de son ancien lycée.

Un terrible drame a secoué la ville de Poissy (Yvelines) alors qu’un adolescent âgé de 15 ans a été retrouvé mort par pendaison dans sa chambre mardi soir. Les circonstances entourant ce tragique événement restent encore à déterminer. Un proche a fait la macabre découverte lorsque le jeune homme a été retrouvé pendu par une taie de traversin à son lit mezzanine. Malheureusement, malgré les efforts des pompiers pour le réanimer, son décès a été constaté à 19 heures.

Les enquêteurs se sont rapidement rendus au domicile familial pour effectuer les premières constatations. Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort, avec la piste du suicide étant privilégiée pour l’instant.

Des informations ont révélé que le garçon et son père s’étaient rendus au commissariat de Poissy ces derniers mois pour signaler le harcèlement scolaire dont l’adolescent aurait été victime. Deux élèves de son établissement scolaire précédent, le lycée Adrienne-Bolland, s’en seraient régulièrement pris à lui, lui infligeant des brimades et des injures répétées au cours de l’année scolaire 2022-2023, comme l’a confirmé le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. Malgré plusieurs rencontres, dont une avec les élèves mis en cause, les parents du garçon avaient dénoncé en avril « l’absence de mesures prises face à cette situation de harcèlement », selon le ministre.

L’adolescent avait depuis changé d’établissement et était inscrit dans un lycée parisien. Il reste à déterminer si le harcèlement avait persisté et s’il explique son geste dramatique de mardi soir. Les enquêteurs ont saisi son téléphone et du matériel informatique pour mieux comprendre son environnement. Son corps a été transféré à l’institut médico-légal pour y être autopsié dans les prochains jours. Son père n’a pas encore été entendu, et sa mère, en état de choc, a été hospitalisée.

En réponse à cette tragédie, le Rectorat de Versailles a annoncé la mise en place d’une cellule psychologique dès ce jeudi matin au sein du lycée Adrienne-Bolland, afin d’apporter un soutien aux professeurs et aux élèves. Le ministre de l’Éducation nationale a également annoncé le lancement d’une enquête administrative et prévoit prochainement une « initiative forte » concernant la question du harcèlement scolaire. Brigitte Macron, Première dame de France, et Karl Olive, député des Yvelines et ancien maire de Poissy, se rendront au domicile de la famille ce jeudi pour exprimer leurs condoléances et leur soutien.

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Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police

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Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police

La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes après une restauration titanesque. Un impressionnant dispositif de sécurité sera mis en place pour garantir la sérénité de l’événement.

La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, prévue pour ce week-end, sera marquée par un dispositif de sécurité d’une ampleur exceptionnelle. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dévoilé les détails de cette opération lors d’une conférence de presse, soulignant l’importance de protéger cet événement symbolique et historique.

Le déploiement de 6.000 agents des forces de l’ordre, comprenant policiers et gendarmes, est prévu pour les deux jours de célébrations. Ce chiffre reflète l’engagement des autorités à garantir la sécurité de la cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement attendus, ainsi que des milliers de visiteurs. Ce dispositif est comparable à celui mis en place pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, illustrant ainsi la gravité de la situation sécuritaire.

Bien que Laurent Nuñez ait affirmé qu’aucune menace spécifique n’avait été identifiée, il a rappelé que la France demeure sous le coup d’un niveau de menace terroriste élevé. Pour faire face à ce risque, des mesures supplémentaires seront prises, notamment l’implication de militaires du dispositif Sentinelle et une attention particulière portée à la lutte contre les drones, sous l’égide de l’armée.

La brigade fluviale et la BRI, avec ses tireurs d’élite, seront également de la partie, renforçant ainsi la sécurité sur l’île de la Cité, où l’accès sera strictement contrôlé. Seuls les invités et les prestataires de services auront le droit d’accéder à cette zone historique, tandis que la circulation sera interdite.

Les préparatifs pour la réouverture ont déjà commencé, avec des restrictions de circulation mises en place dès mercredi. Cinq zones de confinement seront établies sur les quais hauts de la rive gauche pour accueillir jusqu’à 40.000 personnes samedi, tandis que la capacité de la cathédrale elle-même est limitée à 3.000 personnes.

Lors de cette conférence, le préfet de police était accompagné par des figures importantes de la vie parisienne, telles que Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de Notre-Dame, Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, et Ariel Weil, maire de Paris Centre, soulignant ainsi l’engagement collectif pour la réussite et la sécurité de cet événement.

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Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes

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Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes

Après plus de six mois de tensions et de restrictions, la Nouvelle-Calédonie voit le couvre-feu être levé, signalant une amélioration de la situation sécuritaire sur le territoire.

Les émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai dernier ont finalement cédé la place à un retour progressif à la normalité. Le Haut-commissariat de la République à Nouméa a annoncé ce lundi la levée du couvre-feu instauré en réponse aux troubles, permettant aux citoyens de retrouver une certaine liberté de mouvement après des mois de confinement nocturne.

Cette décision marque un tournant dans la gestion de la crise qui a profondément marqué le territoire français du Pacifique sud. En effet, le Haut-commissaire souligne que, malgré les persistance de certaines poches d’agitation, l’ordre public a été rétabli suffisamment pour permettre cette levée.

La situation sécuritaire, bien que toujours fragile, montre des signes encourageants de stabilisation. Le couvre-feu, initialement mis en place de 18H00 à 06H00, avait été progressivement assoupli, mais restait en vigueur de minuit à 05H00 du matin jusqu’à cette annonce. Cette mesure d’urgence avait été décidée en réponse aux violences déclenchées par une réforme électorale controversée, qui avait provoqué la colère des indépendantistes et entraîné des affrontements meurtriers.

La levée du couvre-feu s’accompagne également de la suppression de l’interdiction de port ou de transport d’armes à feu sans motif légitime, bien que des restrictions sur la vente de munitions restent en vigueur. Les autorités maintiennent toutefois des mesures de contrôle sur la vente d’alcool à emporter, limitant les quantités jusqu’au 20 décembre. La consommation d’alcool sur la voie publique reste interdite, et les rassemblements publics continuent d’être prohibés dans le Grand Nouméa, témoignant d’une vigilance persistante face à des risques de résurgence des troubles.

Les émeutes ont eu un coût humain et matériel considérable : treize morts, des centaines de blessés, des milliers d’arrestations et des dégâts matériels estimés à plus de 2,2 milliards d’euros. Le Premier ministre Michel Barnier, à son arrivée à Matignon en septembre, a décidé d’abandonner la loi ayant provoqué ces troubles, dans un effort pour apaiser les tensions et permettre un retour à la paix civile.

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Économie

Castorama et Leroy Merlin réduisent leurs effectifs dans leurs sièges

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Castorama et Leroy Merlin réduisent leurs effectifs dans leurs sièges

Dans un contexte économique difficile, Castorama et Leroy Merlin, deux piliers du secteur de la grande distribution spécialisée, annoncent des réductions de personnel au sein de leurs sièges sociaux.

La récente annonce de Castorama concernant un plan de départs volontaires pour jusqu’à 100 salariés de son siège à Lille, soit environ un sur sept, met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs majeurs du bricolage. Ce plan, qui ne touche pas les employés des magasins, s’inscrit dans une stratégie plus large visant à améliorer la rentabilité de l’entreprise. Face à une concurrence féroce et à des conditions de marché changeantes, Castorama cherche à se repositionner pour rester compétitif.

Leroy Merlin, de son côté, a également procédé à des ajustements de son personnel au sein de ses fonctions centrales, avec un plan de rupture conventionnelle collective ayant déjà vu le départ de 130 collaborateurs. Ces mouvements de personnel reflètent une tendance plus générale dans le secteur, où les ventes reculent face à un contexte économique morose. Les deux enseignes subissent les contrecoups d’une baisse de la consommation, exacerbée par des facteurs tels que la baisse des transactions immobilières et des naissances, éléments qui réduisent traditionnellement les besoins en travaux domestiques.

Le secteur du bricolage, qui avait connu un essor pendant la pandémie de Covid-19 avec l’augmentation des projets de rénovation et de décoration intérieure, fait face à une désillusion post-pandémie. Les résultats financiers récents de Kingfisher, le groupe britannique propriétaire de Castorama et de Brico Dépôt, montrent une baisse des ventes de 4,9% pour Castorama et de 3,3% pour Brico Dépôt au troisième trimestre. Ces chiffres sont attribués à une combinaison de facteurs, notamment un moral des consommateurs en berne et des conditions météorologiques peu propices aux travaux extérieurs.

L’adaptation des effectifs aux nouvelles réalités économiques n’est pas un phénomène isolé. Auchan, autre membre du groupe Mulliez auquel appartient Leroy Merlin, a également annoncé un vaste plan social, menaçant près de 2.389 emplois en France. Ces mouvements soulignent la pression que les grandes enseignes subissent pour ajuster leurs structures opérationnelles afin de préserver leur viabilité financière.

Ces restructurations chez Castorama et Leroy Merlin illustrent une volonté de réajustement stratégique face à un marché en mutation. Les entreprises cherchent à se repositionner, à optimiser leurs coûts et à renforcer leur compétitivité dans un environnement où les consommateurs sont plus prudents et où les tendances de consommation évoluent rapidement.

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