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Frappe meurtrière sur une école à Gaza : le bilan s’alourdit dans l’indifférence internationale

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Une nouvelle attaque israélienne cible un établissement scolaire dans la bande de Gaza, faisant des dizaines de victimes civiles, alors que les condamnations internationales restent sans effet.

Un bombardement israélien a frappé une école du quartier d’Aldaraj, dans la ville de Gaza, provoquant la mort d’au moins treize personnes et blessant une vingtaine d’autres, selon les services de secours locaux. L’établissement, qui servait également d’abri pour des familles déplacées, a été réduit à un amas de décombres en pleine nuit. Les images diffusées montrent des civils extirpés des gravats dans un chaos indescriptible.

Cette attaque s’inscrit dans une escalade militaire qui se poursuit malgré les appels répétés à un cessez-le-feu. Les forces israéliennes justifient leurs opérations par la nécessité de neutraliser le Hamas, après l’offensive du 7 octobre 2023. Cependant, le coût humain est catastrophique : plus de 53 000 Palestiniens ont péri depuis le début des hostilités, selon les chiffres des autorités locales, largement corroborés par les Nations unies.

La situation humanitaire, déjà désastreuse, se détériore encore davantage. Le blocus imposé par Israël limite sévèrement l’acheminement de vivres, de médicaments et de carburant, plongeant la population dans une crise aux allures de famine. Les organisations humanitaires dénoncent des entraves systématiques à leurs interventions, malgré des besoins criants.

Face à cette tragédie, les réactions diplomatiques se multiplient, mais sans impact tangible. Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, envisagent des sanctions contre Israël, allant jusqu’à proposer la suspension d’accords commerciaux. Pourtant, les soutiens traditionnels, comme les États-Unis, continuent de freiner toute mesure coercitive, prolongeant ainsi un conflit dont l’issue semble de plus en plus incertaine.

Dans ce contexte, la démission du responsable d’une fondation humanitaire active à Gaza illustre l’impossible neutralité des acteurs sur le terrain. Accusée de collusion avec les autorités israéliennes, cette structure a finalement jeté l’éponge, incapable de garantir une aide impartiale. Un symbole de plus d’une crise où même l’assistance humanitaire devient un enjeu politique.

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